Selon des correspondants locaux, qui ont requit l’anonymat, le directeur leur a promis de régler leur salaire depuis plusieurs mois. En vain. Les promesses faites par ces responsables ne sont jamais tenues. Certains journalistes-correspondants ont fini par jeter l’éponge sans jamais percevoir un dinar, eux qui ont pourtant signé des conventions de 25 000 dinars par mois, mais sans couverture sociale. Certains d’entre eux sont des pères de famille et n’ont aucune autre source de revenus. Certains d’entre eux sont des pères de famille et n’ont aucune autre source de revenus. Les correspondants sont contraints pourtant de couvrir tous les évènements de l’actualité de leurs localités respectives.
Un minimum de deux envois par jour leur a été exigé. Ils se déplacent avec leurs propres moyens et sans jamais bénéficier au moins des frais de mission. « On est exploité par une radio étatique comme des esclaves », nous dira l’un d’eux. « Pour fêter le premier anniversaire du lancement de la radio-Tizi Wezzu, le 1er novembre dernier, la radio de Tizi Wezzu a dépensé plus d’un milliard de centimes, en invitants des « stars » et des hauts responsables politiques, alors que ses journalistes –correspondants, qui assurent les tâches les plus dures, ne sont pas encore payés, une année après le lancement de cette radio », dénonce un journaliste de la radio-Tizi Wezzu.
Notons que le pouvoir a changé même l’appellation de cette radio dite locale. Elle s’appelait durant les années 1960 radio-Djurdjura, mais le pouvoir a voulu la réduire à celle de la région de Tizi Wezzu seulement.
Les programmes présentés n’ont rien à voir avec la réalité et le vécu des citoyens. C’est une radio anti-kabyle. Le temps de son émission est limité à 12 heures par jour. Une bonne partie des programmes et des émissions sont faits en langue arabe. « Pourquoi on ne présente pas des émissions en langue kabyle au niveau des autres stations de radios locales de l’Algérie, puisque on en présente en langue arabe à la radio de Tizi Wezzu ? », dénonce un habitant de la ville de Tizi Wezzu cette politique de deux poids, deux mesures;
tamurt/aai
SIWEL 301123 NOV 12
Un minimum de deux envois par jour leur a été exigé. Ils se déplacent avec leurs propres moyens et sans jamais bénéficier au moins des frais de mission. « On est exploité par une radio étatique comme des esclaves », nous dira l’un d’eux. « Pour fêter le premier anniversaire du lancement de la radio-Tizi Wezzu, le 1er novembre dernier, la radio de Tizi Wezzu a dépensé plus d’un milliard de centimes, en invitants des « stars » et des hauts responsables politiques, alors que ses journalistes –correspondants, qui assurent les tâches les plus dures, ne sont pas encore payés, une année après le lancement de cette radio », dénonce un journaliste de la radio-Tizi Wezzu.
Notons que le pouvoir a changé même l’appellation de cette radio dite locale. Elle s’appelait durant les années 1960 radio-Djurdjura, mais le pouvoir a voulu la réduire à celle de la région de Tizi Wezzu seulement.
Les programmes présentés n’ont rien à voir avec la réalité et le vécu des citoyens. C’est une radio anti-kabyle. Le temps de son émission est limité à 12 heures par jour. Une bonne partie des programmes et des émissions sont faits en langue arabe. « Pourquoi on ne présente pas des émissions en langue kabyle au niveau des autres stations de radios locales de l’Algérie, puisque on en présente en langue arabe à la radio de Tizi Wezzu ? », dénonce un habitant de la ville de Tizi Wezzu cette politique de deux poids, deux mesures;
tamurt/aai
SIWEL 301123 NOV 12