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Razik Zouaoui : « le projet du MAK et du GPK est l'unique espoir du peuple kabyle »

23/09/2011 - 18:08

PARIS (SIWEL) — Razik Zouaoui, chargé de la promotion de la langue kabyle et membre de l'exécutif du MAK a affirmé sur le blog Amazigh.blog.monde.fr que « le projet du MAK et du GPK est l'unique espoir du peuple kabyle ».


Razik Zouaoui, membre de l'exécutif du MAK  (Photo DR)
Razik Zouaoui, membre de l'exécutif du MAK (Photo DR)
S'exprimant dans un entretien accordé au blog Amazigh sur la plate-forme du quotidien français Le Monde, M. Zouaoui a déclaré que « l'autonomie est la seule chance de survie de la Kabylie ».

« A terme, la Kabylie, de par la politique acharnée de dépersonnalisation intensive à laquelle elle est soumise depuis l'indépendance, est appelée à disparaitre en tant qu'entité identitaire, linguistique et culturelle. », a averti Razik Zouaoui, qui indique ne « rien a avoir à espérer de positif de ce système jacobin arabo-islamiste, digne héritier du pouvoir colonial qui l'a précédé ».

Selon lui, « le MAK s'affirme de jour en jour en Kabylie comme seule force politique crédible en précisant que la seule formation politique kabyle qui a pu organiser et réussir trois marches simultanées à Bouira, Bejaia et Tizi-Ouzou est bel et bien le MAK »; et cela, a-t-il poursuivi, « en dépit du manque de moyens dont souffre notre mouvement, du black-out médiatique et de la répression qui s’abat sur nos militants et sympathisants ».

A ce propos, Razik Zouaoui a souligné « tous les moyens de pression sont utilisés » contre le MAK. « Récemment, plusieurs responsables du MAK ont fait l’objet de séquestration et d’intimidation, par les agents de services algériens dont, notamment, Salah Chemlal, secrétaire général et Bouaziz Ait Chebib responsable au sein de l’exécutif chargé à l’organique. »

Abordant la situation de la Kabylie, Razik Zouaoui n'a pas caché le fait qu'il existe un fossé séparant les élites politiques kabyles, des citoyens en avançant nombre de raisons dont les divisions qui ont caractérisé les différents mouvements politiques locaux et le « marasme multidimensionnel » que vit actuellement la Kabylie. « Il y a un problème de confiance vis à vis du combat politique. Nous travaillons à regagner la confiance des Kabyles vis à vis de l'investissement politique et nous sommes en mesure de dire que nous avançons doucement mais surement.  »

uz
SIWEL 231813 SEPT 11




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