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Répression à Kidal : Hommage à Ghaichata Walet Mouhamadine morte hier des suites de ses blessures

07/12/2013 - 02:13

KIDAL (SIWEL) — Le 28 novembre dernier, l’armée malienne avaient tiré à balle réelle sur une manifestation pacifique de femmes et de jeunes qui protestaient contre la venue du premier ministre malien dans cette ville touarègue. une femme était décédée immédiatement, en pleine manifestation, trois autres femmes et deuc enfants étaient grièvement blessés. Ghaichata Walet Mouhamadine était l'une de ses femmes, elle est décédée dans la nuit du 05 Décembre à 22h. Elle a succombé aux blessures que lui avaient causé les militaires maliens. Elle avait reçu 7 balles. le même jour, à Paris, à la veille du sommet honteux de la Françafrique à l'Elysée, le président malien IBK, sur le plateaux français que la communauté internationale l'oblige à négocier avec un groupe armé , sans dire que cette même communauté internationale l'autorise à liquider un peuple


Répression à Kidal : Hommage à Ghaichata Walet Mouhamadine morte hier des suites de ses blessures
La manifestation de Kidal, le 28 novembre dernier, tentait de résister au forcing international qui veut imposer au peuple de l'Azawad le retour des autorités maliennes, de son armée et de son racisme, anti-touareg en particulier, qui s'est soldé par des milliers de victime depuis que la France a décidé de tracer "à la règle" le territoire de son ancienne colonie "le soudan français".

Une personne, une femme, est décédée le jour-même ,cinq autres étaient blessés grièvement. Ghaïchata walet Mokhamadine était l'une d'elle, elle a succombé à ses blessures jeudi 5 décembre 2013 dans un hôpital à Bamako où elle avait été transféré par Serval, ces forces françaises que l'on peut qualifier sans se tromper de pyromanes-pompiers car la France a provoqué un grand brasier aux indépendances africaines et vient maintenant se présenter en "sauveur" de ses colonies, pas des peuples dont elle a tracé le macabre destin.

Ghaïchata walet Mokhamadine a payé de sa vie pour avoir manifesté et se faire entendre, mais ni sa voix, ni son sang ne sont audibles. La communauté internationale, la France en particulier, a fermement décidé de ne pas l'entendre et de laisser le sang des peuples épris de justice et de liberté couler sous les assauts, incessants depuis 50 ans, des Etats qu'ils ont bâtis au mépris de la réalité des peuples d'Afrique et dans l'unique intérêt de profiter au détriment des peuples des gisements de pétrole, d'uranium et de gaz qu'abritent, pour leur plus grand malheur, les territoires de leurs aïeux...

maa,
SIWEL070213 DEC 13





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