FINKIELKRAUT, JOHNNY ET LES "SOUCHIENS"


Une fois n'est pas coutume, je volerai au secours de Finkielkraut, qu'une meute de bien-pensants insulte, injurie, invective et vilipende pour avoir établi constat que seuls les "petits blancs" avaient rendu hommage à Johnny et que les "non-souchiens" n'étaient pas nombreux, voire inexistants dans la foule qui, accourue de tous les coins de la France profonde, s'était amassée pour participer à l'hommage "populaire" qui lui était rendu ou avait tenté de participer à celui semi-officiel, que lui rendit une gent politico-politicienne  mêlée au petit-monde et à l'entre-soi du show bizz.
Pauvre FINKEL, contraint de se défendre d’un côté de mauvaises pensées à l'encontre des "souchiens" et de ceux qui s'honorent de l'être ou de les défendre, et pire encore ou plus hypocritement, se voir reprocher de l’autre côté, une injure à l'encontre des "gens de la diversité".
Comme lui, j'ai pu voir, depuis les rives de mon île (la "plus proche des îles lointaines"), à travers le flot ininterrompu d'images déversées à satiété par les médias, que les "non -souchiens" (terme qui pour moi n'est pas une injure, d’autant que j’en relève), que les "non-souchiens", disais-je, étaient plutôt absents.
Cela ne m'avait ni choqué, ni étonné, ni scandalisé. Les dits "non -souchiens" ont parfaitement le droit de ne pas se mêler à la foule des fans et des groupies d’une idole de substitution.

Chacun a les héros qu’il mérite, qu'il revendique ou qu'on lui fabrique.
Avec Finkel en ces circonstances, et contrairement à l'attitude critique avec laquelle je le lis ou l'écoute ratiociner habituellement dans les lucarnes, je proclame avec lui que "je n'ai rien en moi de Johnny ».
J'ajoute que je comprends assez que les "petits-blancs" "iconisent" Johnny tandis que le peuple des cités et celui de la "diversité " ne se reconnaissent pas en lui.

u zinu




https://francais.rt.com/france/46436-rien-moi-johnny-alain-finkielkraut-precise-pensee-polemique-non-souchiens-petits-blancs

«Je n'ai rien en moi de Johnny»: Finkielkraut précise sa pensée sur la polémique des «non-souchiens»

«Je n'ai rien en moi de Johnny»: Finkielkraut précise sa pensée sur la polémique des «non-souchiens»
© JEAN-PIERRE CLATOT / AFP
Illustration : Alain Finkielkraut lors d'un débat
 
S'estimant «l'objet d'une vindicte invraisemblable» après avoir déploré que, selon lui, seuls les «petits blancs» aient rendu hommage à Johnny Hallyday, Alain Finkielkraut dit ne rien comprendre à la polémique, et précise le fond de sa pensée.
 
«Le petit peuple des petits blancs est descendu dans la rue pour dire adieu à Johnny. Il était nombreux et il était seul. Les non-souchiens [non-Français de souche] brillaient par leur absence» : reprise en boucle sur les réseaux sociaux, une phrase prononcée par Alain Finkielkraut au sujet de l'hommage à Johnny Hallyday a provoqué une vive polémique . Dans l'émission Les Grandes Gueules sur RMC ce 11 décembre, le philosophe est revenu sur la controverse.
 
«Je n'ai rien en moi de Johnny, et je ne m'insurgeais pas contre l'absence des banlieues et de la diversité à cette manifestation, je la constatais», a expliqué Alain Finkielkraut. «Cette tempête (que j'ai déclenchée), je n'y comprends rien», a-t-il encore déploré, se disant «l'objet d'une vindicte absolument invraisemblable».

Une expression popularisée par Houria Bouteldja

 
 
 
 
Le cortège funéraire de Johnny Hallyday, le 9 décembre
Répondant aux internautes choqués par son utilisation de l'expression «souchiens», en référence aux Français de souche, il a précisé : «[L'expression] n'est pas de moi, je reprenais avec ironie une parole de la leader des Indigènes de la République, Houria Bouteldja, qui parlait de souchiens pour désigner les Français de souche. Je ne suis pas moi-même quelqu'un de souchien.»
Abordant le fond de sa pensée, Alain Finkielkraut a poursuivi : «Mon constat, c'est que le divertissement règne mais ne fait pas lien. Il n'a pas la fonction sociale que certains voudraient lui assigner. Il y a le rock et le rap, ce qui enthousiasme les vieux et fédère les jeunes, ce en quoi se reconnaît la France périphérique et ce qu'apprécie la France des banlieues
 
 
 
 
Emmanuel Macron lors de son discours en hommage à Johnny Hallyday
«Quand je dis "le petit peuple blanc", je le dis sans aucun mépris. Je prends acte de ce fait : il y avait une certaine classe sociale qui était là – la classe des oubliés, de la France périphérique. Il y avait le show-biz, mais je regrette que l'on puisse en France faire lien avec le divertissement», a encore déclaré le membre de l'Académie française.
Il a enfin taclé la député LREM Aurore Bergé, qui avait comparé la ferveur pour Johnny Hallyday avec celle qui entourait Victor Hugo. «La comparaison avec Victor Hugo me paraît ridicule. Johnny remplace Victor Hugo mais n'a pas cette fonction sociale qu'on voudrait lui attribuer parce qu'il ne fait pas lien», a insisté Alain Finkielkraut.
 


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