Pas de rambardes aux balcons !!!

Pierrot Dupuy

Quelle n'a pas été la surprise d'un de nos lecteurs, alors qu'il était tranquillement assis dans le restaurant "le Gadiamb", dans le bas de la rue Roland Garros, de constater que deux étages entiers de l'immeuble d'en face n'avaient pas de rambardes à leurs balcons...

Pas de rambardes aux balcons !!!
Ce qui signifie que les occupants de ces quatre appartements, en apparence loués par un organisme départemental de logements sociaux, peuvent basculer dans le vide à n'importe quel moment!!!
Et pour l'avoir moi même constaté il y a quelque temps déjà, ma coiffeuse étant juste en dessous, cette situation ne date pas d'hier!!!
Au moment de sa construction, je me suis dit: "Tiens, ils ont oublié les rambardes".
Quand j'ai vu les premiers locataires, je me suis encore dit: "Ils ne vont quand même pas les louer comme ça!" Bin si, ils ont osé!
Je me suis alors dit: "Ça ne va pas durer!" Bin si, ça fait un moment que ça dure...
Notre lecteur me rapporte que son appétit a été coupé lorsqu'il a vu un enfant de 3 ans environ faire du tricycle sur la plateforme, à 10m du sol !
On le comprend... Surtout après avoir lu dans la presse l'histoire de ce gamin de 4 ans décédé il y a trois jours, après être tombé d'un balcon de l'immeuble Mazagran, à Saint-Denis...


Commentaires (30)
1. Victor le 20/08/2008 10:45
ABERRANT, je trouve pas d'autres mots... c'est réellement un organisme d'Etat qui loue çà ? pas plutôt un marchand de sommeil ?
2. andremctp le 20/08/2008 12:55
J'espère qu'après avoir vu cette photo, le préfet va vite prendre ses responsabilités pour mettre fin à cette situation. Au cas où aucune mesure ne serait prise, il y a maintenant " NON ASSISTANCE A PERSONNE EN DANGER".
Il faut envoyer cette photo au Préfet d'urgence, s'il ne connait pas l'article.....
3. Lolo le 20/08/2008 15:15
C'est surement débile, mais je note qu'il y a des rambardes sur les portes qui donnent sur la "plate-forme". Les locataires ne doivent pas être supposés y aller... C'est totalement idiot, mais soit la plateforme n'a pas été prévue pour en faire un balcon (pas prévue pour) soit ça coûtait moins cher de mettre des petites rambardes aux portes qu'une grande au balcon...
4. Pierre Dupuy le 20/08/2008 16:06

Y a pas de rambardes aux portes, sur la photo: ce sont des étendages.
5. Ulysse le 20/08/2008 18:31
Il est vrai que c'est totalement aberrant et incompréhensible.
Mais tant qu'on continuera à construire en hauteur, et ça semble être la nouvelle tendance de nos bétonneurs, on aura des accidents même avec rambarde.
Et je trouve qu'il y a déjà assez de verrues sur St Denis qui dénaturent le paysage pour en ajouter d'autres là ou ailleurs.
6. Zorro le 20/08/2008 18:59
Vu comme ça et en faisant la comparaison avec les appartements du dessous, il ne me semble pas que ce soient des portes! Mais n'empêche que...
7. amed le 20/08/2008 20:05

Depuis des années ces 'balcons' sont comme ça. Mais avant y avait pas de signes d'activité comme sur la photo.....
J'espère que très vite suite à cette 'médiatisation' le propriètaire va faire qq chose. En tous les cas je me demande comment on peu loger des gens avec ce genre de truc!!!
8. lapin bleu le 20/08/2008 23:04
Je n'en crois pas mes yeux ! Je suis horrifiée ! Il fallait le dénoncer. Bravo de l'avoir fait. Aucun assureur n'aurait pris le risque, je crois, d'accepter de prendre en charge des appartements de ce type.
9. Lolo le 21/08/2008 15:28
je suis passé devant de matin, et je maintiens que derrière les "étendages" il y a des rambardes aux portes, sans quoi ce serait interdit. Là c'est aux normes, quoique super débile...
10. Phyllie le 21/08/2008 17:36

Ne nous emballons pas, ce ne sont pas des balcons; n'est ce pas ?
je ne vois pas de portes fenêtres pour y accéder...

Par ailleurs, remarquez les balcons avec rambardes, ils possèdent une 'plateforme' avec une épaisseur de béton beaucoup plus importante.

Cela tendrait à prouver que les autres ne sont que des 'toits' protégeant les vrais balcons du dessous.
D'ailleurs tout un chacun peut remarquer les appliques encastrées au plafond des vrais balcons afin d'éclairer ceux ci...
... les autres n'en possèdent pas, et pour cause...
CQFD ???

Il n'en reste pas moins vrai que je m'interroge sur l'occupation de ces 'toits' par toutes ces affaires.
Que font les organismes publics ou privés pour faire respecter le rêglement de l'immeuble?
11. papapio le 21/08/2008 17:53

Immaginez le nombre de gardes corps qu'il serait possible d'installer s'il y avait moins de 'gardes du corps' assignés à la protection de ceux qui nous dupent impunément. Imaginez encore si enfin, Département et Région réunis, ne voyaient plus leurs effectifs, véhicules, locaux, billets d'avion, indemnisations, etc... faire 'redondance' dans des vitrines vides (style magasin d'état russe) de financements publics. Imaginez des services sociaux, du coup, ayant les moyens de colis alimentaires pour les 2 autres trimestres de l'année ou bien simplement de se loger en prenant l'argent à la 'source'. Imaginez des classes affaires libérées des obligations départementales hors département aux frais des 'rambardistes-less'..... 'less-poire' pour l'espoir
12. Trouillomètre au maximum le 21/08/2008 19:59
Mes pauvres amis : La justice en a RIEN A FOUTRE !
Ecrivez donc une lettre au procureur (car il y a mise en danger de la vie d'autrui tout de même !)
Vous verrez que vous ne recevrez même pas une réponse pour dire oui ou merde.
Comme il s'agit probablement d'une SEM, en cas de mort, un lampiste paiera, mais certainement pas le vrai responsable.
13. CREOTAS le 21/08/2008 22:54

Au vu des photos et commentaires, il semble qu'il ne s'agisse pas de balcons mais 'd'avancées de toit et murs', les façades en cause ne comportant que des fenêtres; ceci étant, vu le linge, les machines à laver...... les gens y accèdent, et il y a danger de mort...!

On est au minimum dans le délit par imprudence...

Mais vu que les locataires y trouvent leur compte en mettant des affaires sur ce pseudo balcon, personne ne bouge...

Les gestionnaires et propriétaires: ils arrivent à dormir sans se poser de questions, des fois que quelqu'un un jour tombe, et qu'ils soient poursuivis et doivent habiter en prison et dormir avec leur conscience ...?

Solution probable: grillager ou condamner les fenêtres ou fermer ou 'balustrader' les faux-balcons en cause....

Mais que fait ou qu'ont fait :
- la SEM ou l'organisme départemental en question et le propriétaire?
- le maire, la police, tenus de signaler au procureur toute infraction?
- le procureur?
- Et le Préfet représentant de l'État et de ses ministères, dont celui de la justice et du logement ?....

Y'a urgence...!
14. BellRoss le 23/08/2008 13:44
Avant de raconter n'importe quoi comme souvent, il suffisait d'interroger la SODIAC qui est le propriétaire .... ce ne sont pas des balcons en effet mais des protections de la varangue située en dessous et le locataires ne sont pas censés y aller .
Mais comme souvent à la Réunion les locataires ne respectent pas le règlement et on décidé de s'approprier ces espaces qui ne sont pas accessibles (risque d'effondrement de la dalle).
Bientôt il faudra mettre des barreaux aux fenêtres pour empêcher les locataires de risquer leurs vies
15. CREOTAS le 23/08/2008 18:40

BellRoss

C'est ce que je disais: des avancées de balcon (plancher ou toit).
Mais laisser des ouvertures sur ces avancées (sans les fermer ou les 'barreauter', c'était faire preuve d'inconscience en imaginant que les gens (ou des enfants) ne vont pas passer par les fenêtres...

Même si on est d'accord que les gens n'ont pas à le faire (mais les enfants...)

De même pour tous les objets et mobiliers entreposés: en cas de cyclone, bonjour la 'pluie' d'objets....

Surtout, en cas de chute ou de mort d'une personne, le délit d'homicide ou de blessure par imprudence s'appliquait non? Et je ne parle pas de la conscience des décideurs, et du mal fait aux victimes....

Il était donc temps de réparer cet oubli, ce que la SODIAC fait à présent, tant mieux!
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