Dimanche dernier j'étais à la plage de saint leu, aucune rondavelle et snack etaient ouvert.

C'est le drame de la Réunion. C'est aussi le genre de comportement qui donne des arguments irréfutables aux pires des libéraux : A la Réunion on a trop d'argent !
N'allez pas très loin : à Maurice par exemple et vous verrez que là bas, les gens sont obligés de se démerder. Cette constatation avait déjà été faite par mon pauvre père qui allait là bas de temps en temps à une époque où personne n'y allait encore (dans les années 60). A cette époque pourtant le niveau de vie du Réunionnais était à des années lumières de ce qu'il est aujourd'hui. Pourtant la différence avec les Mauriciens était déjà très marquée.
Vive l'arzent braguette !

Je vais en rajouter une louche.

Je suis allé à Mafate la semaine dernière. Nous avions réservé une chambre dans un gîte et deux couverts dans une table d'hôte.

L'heure du diner ayant sonné, nous nous retrouvons 12 personnes dans la salle à manger où toutes les autres tables étaient vides.

Le diner était succulent : gratin de chouchou ., rougail saucisses comme jamais je n'en avais mangé, carri poulet, etc pour 20 pers

Juste avant le diner, deux touristes se présentent pour demander s'ils pouvaient diner. Ils ont été pas très aimablement éconduit.

A la fin du repas, il restait de quoi nourrir 10 personnes. Nous avons demandé ce qu'ils en faisaient après. Réponse: on le jette.

A vous de juger ce comportement incompréhensible.

On aurait pu aussi mettre en titre: Comment voulez vous que le touriste DECOLLE

En effet, vu le prix des billets d'avion, vu le coût de la vie à la Réunion, vu l'accueil chaleureux que nous réservent certains hôtels ou restaurants.

Pour se décider à prendre un avion pour décoller vers notre belle ile, il faut vraiment être motivé et/ou riche !!!

Prenons l'exemple d'une famille avec 2 enfants pour 15 jours :

Avion = 4000 ?
Hôtel = 1200 ?
Voiture = 600 ?
Resto/nourriture = 1000 ?
TOTAL = 6800 ? pour 15 jours
Alors si en plus les restos ferment pendant les vacances ?

Zot lé pas là ek ça ! Restons à Saint-Leu, dans la rue principale. Un jour, je m'étais arrêtée dans un 'resto' et ai commandé le menu du jour. A part que c'était dans l'à peu près ou à l'avenant, j'ai dû demander en 2 fois la bouteille d'eau et le rougaïl qui n'est jamais arrivé. Quand j'ai fait la remarque à l'aubergiste (féminin) à la fin du repas, tout en écoutant les ladi lafé sur une certaine radio, elle m'a répondu que 'l'a oublié d'avoir, marmaille l'a pas parti fé formation po ça...'...

Sans porter de jugement définitif sur le cas évoqué ici, par manque d’informations complètes, que ce soit pour le tourisme, la lutte contre le chômage des jeunes, le développement des hauts, la lutte pour l’égalité en général, etc., il est un type de discours qu’il faut contrer : se tourner uniquement vers la collectivité qui est au-dessus ou vers l’État pour pointer les responsabilités et revendiquer des moyens, sans que personne ne songe à y prendre sa part de responsabilité et n’accepte de s’engager dans la mise en place des solutions et dans le suivi des opérations sur le terrain. Et si l’on commençait par dire : oui nous sommes pour quelque chose dans ce qui nous arrive ; et, pour corriger la situation, il nous appartient d’y apporter notre part dans l’effort collectif. Que les associations d’usagers, les syndicats, les unions de toutes sortes, les partis et autres mouvements de toutes natures s’engagent à construire un peu mieux cette culture de responsabilité à la base, qui n’a rien de dévalorisant, bien au contraire ! Pour une simple raison : l’efficacité dans durée ! Pour revenir au tourisme, secteur par secteur, les associations et autres organisations concernées devraient se pencher plus souvent sur le maintien de la qualité de l’accueil et des produits touristiques offerts, et communiquer sur les évaluations qu’elles doivent entreprendre elles-mêmes.

Que dire des restaurateurs qui ne semblent absolument pas sensibilisés par le tri sélectif ! Les poubelles jaunes dans une ville très touristique de l'île débordent de bouteilles, de déchets organiques, de tout sauf d'emballages recyclables, surtout le weekend. Les efforts à faire sont énormes et il serait temps d'améliorer le tri et la collecte.

Même le tourisme aime les bouchons !!!!
Il y a quand même une vraie sagesse réunionnaise: associée à une patience générale, les touristes prennent eux aussi le temps d'admirer la rue du G.LAMBERT.
A Paris comme en province, des concerts de trompes automobiles retentiraient à longueur de jour.
Dès grand matin, tous les riverains aimeraient être réveillés par les automobilistes musicaux, avec l'espoir que cela continue jusqu'au soir.
Nous ne sommes pas encore pollués auditivement parlant, et chacun s'emploie durant la longue ligne droite à se gratter le nez, écouter la musique à fond, se faufiler par la gauche, afin de... tandis que d'autres laissent courtoisement passer ceux qui sont bloqués aux différents STOP.
Mais si d'une manière organisée, cinq minutes par heure, chacun tripotait son bouton, entre huit et dix huit heures, celà pourrait peut-être entendu à PITON ST LEU.
Nous sommes bons enfants, tant mieux ; L ILE DE LA RÉUNION n'est pas (entre autres) L ILE DE FRANCE, et les touristes aiment notre sérénité..

Ce 15 Aout,brocante à St-Leu, rassemblement religieux sur le front de mer, Réunionnais en pique nique, voilà du beau monde venu soit chiner, prier, passer une bonne journée au bord de l'eau; mais il y a aussi les nombreux automobilistes, coincés sous le soleil, chacun d'ailleurs essayant d'y trouver sa place!!
Pour aller du nord au sud, sur les coups de 11h 30, il fallait compter environ 45mn, tous les chemins, raccourcis, autres combines, sans compter sur la gentillesse de la plupart ----mis en condition----.
Pendant de temps là, notre organisateur municipal ne semble toujours pas vouloir réfléchir ou écouter la vox populi, et se rendre enfin compte que la stratégie des déplacements est à revoir à St-Leu.
Assis enfin, comme le temps passe, près de nôtre rondavelle préféré, nous avons pu déguster un GRATINE BOUCHONS tout en regardant la file de la bretelle, bouchon, la file LAMBERT bouchon et ce jusqu'à la Gendarmerie. Ne serait-il pas temps d'instiller un grain de bon SENS, inverser un sens interdit réservé aux Pompes Funèbres en désengorgeant ainsi, un peu, un tout petit peu la rue Lambert, et créer un nouveau point de fixation à la sortie devant la GENDARMERIE. Et puis,une légende est en route: après les gratinés BOUCHONS, il y a maintenant les BOUCHONS GRATINES, à suivre.

Durant le mois d'août, j'ai entendu plusieurs touristes raconter l'anecdote de Coquesigru sur le mauvais accueil de Mafate.
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Mafaaaaate et ce type qui agresse les touristes qui osent photographier sa maison son terrain ou lui-même.
Mafaaaaate où régulièrement et depuis de décennies les campeurs se font caillasser la nuit ...
Mon îiiiiileeeeuh, comme dirait Jacqueline ....