La colère gronde dans la rue. L’intersyndicale se réunit ce vendredi matin pour décider de la forme que va prendre la mobilisation contre la réforme des retraites maintenant que le gouvernement a dégainé le 49.3 pour un passage en force du projet de loi.
Des rassemblements de proximité ont été annoncés au niveau national et une “grande journée de mobilisation et de grève” est prévue le jeudi 23 mars en France. Les syndicats locaux doivent encore décider des actions spécifiques qui seront menées à La Réunion. Mais tous sont catégoriques : “Le combat continue”. Les représentants syndicaux ont déjà prévenu le préfet de La Réunion lors d’une réunion organisée mercredi qu’un durcissement du mouvement est prévu.
Des rassemblements de proximité ont été annoncés au niveau national et une “grande journée de mobilisation et de grève” est prévue le jeudi 23 mars en France. Les syndicats locaux doivent encore décider des actions spécifiques qui seront menées à La Réunion. Mais tous sont catégoriques : “Le combat continue”. Les représentants syndicaux ont déjà prévenu le préfet de La Réunion lors d’une réunion organisée mercredi qu’un durcissement du mouvement est prévu.
Un appel à la grève de toute La Réunion
L’intersyndicale était plus mesurée jeudi soir après le choc qu’a provoqué l’utilisation du 49.3 par le gouvernement. Cet article de la Constitution permet à la Première ministre de faire adopter son projet de loi sans avoir le soutien de la majorité des députés comme cela est habituellement nécessaire.
Mais des mobilisations sont bien prévues à La Réunion dans les prochains jours. Elles seront discutées ce vendredi matin lors d’une assemblée générale de l’intersyndicale. La CGTR explique déjà vouloir recruter le plus grand nombre de salariés pour une grève d’ampleur à La Réunion.
La mobilisation commencera ce week-end sous une forme pédagogique. Des opérations seront ensuite menées sur des sites stratégiques sur la première moitié de la semaine, notamment à la SRPP et à Gillot. Une journée noire sur les routes est attendue jeudi avec des blocages notamment au Port et à Saint-Pierre.
L’intersyndicale était plus mesurée jeudi soir après le choc qu’a provoqué l’utilisation du 49.3 par le gouvernement. Cet article de la Constitution permet à la Première ministre de faire adopter son projet de loi sans avoir le soutien de la majorité des députés comme cela est habituellement nécessaire.
Mais des mobilisations sont bien prévues à La Réunion dans les prochains jours. Elles seront discutées ce vendredi matin lors d’une assemblée générale de l’intersyndicale. La CGTR explique déjà vouloir recruter le plus grand nombre de salariés pour une grève d’ampleur à La Réunion.
La mobilisation commencera ce week-end sous une forme pédagogique. Des opérations seront ensuite menées sur des sites stratégiques sur la première moitié de la semaine, notamment à la SRPP et à Gillot. Une journée noire sur les routes est attendue jeudi avec des blocages notamment au Port et à Saint-Pierre.
Manifestations : Rassemblements à la SRPP, Gillot et journée noire sur les routes
Le combat jusqu’au retrait de la réforme des retraites
Le bras de fer législatif est lui presque arrivé à son terme. La Première ministre a déclenché le 49.3 sur le texte de compromis issu des discussions du comité paritaire et voté par le Sénat.
Des motions de censure ont été déposées par le Rassemblement national et par la France Insoumise. Les élus des deux formations politiques diamétralement opposées ont déjà annoncé être prêts à se soutenir mutuellement lors des votes qui devraient avoir lieu en début de semaine prochaine.
Mais Les Républicains ont affirmé qu’ils ne “s’associeraient pas aux extrêmes ” et qu’ils ne voulaient pas “ajouter du chaos au chaos”. Les députés de l’opposition ne devraient donc pas avoir les voix nécessaire pour faire retirer le projet de réforme de retraite ou faire tomber le gouvernement.
Le combat devrait alors se retrouver dans la rue d’ici une semaine. L’intersyndicale souhaite mobiliser le plus grand nombre de Français pour pousser Emmanuel Macron et sa Première ministre à céder sous la pression de la population en colère.
Le bras de fer législatif est lui presque arrivé à son terme. La Première ministre a déclenché le 49.3 sur le texte de compromis issu des discussions du comité paritaire et voté par le Sénat.
Des motions de censure ont été déposées par le Rassemblement national et par la France Insoumise. Les élus des deux formations politiques diamétralement opposées ont déjà annoncé être prêts à se soutenir mutuellement lors des votes qui devraient avoir lieu en début de semaine prochaine.
Mais Les Républicains ont affirmé qu’ils ne “s’associeraient pas aux extrêmes ” et qu’ils ne voulaient pas “ajouter du chaos au chaos”. Les députés de l’opposition ne devraient donc pas avoir les voix nécessaire pour faire retirer le projet de réforme de retraite ou faire tomber le gouvernement.
Le combat devrait alors se retrouver dans la rue d’ici une semaine. L’intersyndicale souhaite mobiliser le plus grand nombre de Français pour pousser Emmanuel Macron et sa Première ministre à céder sous la pression de la population en colère.