Deux poémes contre le fascisme, l'injustice et la violence en l'honneur de Primo Levi et de

Deux poèmes contre le fascisme, l'injustice et la voiolence en l'honneur de Primo Levi / "Dites moi , si c'est un homme " et "Le jour du Faucon" en souvenir de Victor Jara, chanteur chiklien assassiné .

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Primo LEVI Voi che vivete sicuri Nelle vostre tiepide case Voi che trovate tornando a sera Il cibo caldo e visi amici Considerate se questo è un uomo Che lavora nel fango Che non conosce pace Che lotta per mezzo pane Che muore per un sì o per un no Considerate se questa è una donna, Senza capelli e senza nome Senza più forza di ricordare Vuoti gli occhi e freddo il grembo Come una rana d’inverno. Meditate che questo è stato: Vi comando queste parole. Scolpitele nel vostro cuore Stando in casa andando per via, Coricandovi alzandovi: Ripetetele ai vostri figli. O vi si sfaccia la casa, La malattia vi impedisca, I vostri nati torcano il viso da voi. da «Se questo è un uomo», 1947 de Primo LEVI *** Vous qui vivez en sécurité dans vos douces demeures Vous qui trouvez en rentrant le soir le souper chaud et les visages amis dites moi si c’est un homme celui qui travaille dans la boue qui ne connaît pas la paix qui lutte pour la moitié d’un pain Qui meurt pour un oui ou pour un non Dites moi si c’est une femme, sans cheveux et sans prénom sans même plus la force de se souvenir les yeux vides et les seins froids comme une grenouille d’hiver. Méditez sur ce qui est advenu J’exige de vous ces paroles Sculptez-les dans votre cœur En rentrant chez vous en allant dans les rues en courant en vous levant Répétez-les à vos enfants Ou sinon que se fracasse votre maison Que la maladie vous éteigne, que vos descendants se détournent de vous. Extrait et traduit par Paul Arrighi , de Prim Levi : «Si c’est un homme», 1947. *** Il giorno del falco De Pippo Pollina Lingue: Italiano, Spagnolo- 1998 Una delle più belle e celebrate canzoni di Pippo Pollina, dall'album omonimo. Una canzone che racconta il giorno del golpe fascista cileno, l'11 settembre 1973, che il cantautore siciliano ha eseguito anche assieme agli Inti-Illimani. Una canzone che parla di Victor Jara. (Riccardo Venturi) E venne il giorno del falco Una mattina di settembre Spalancarono il giorno Ne squartarono il ventre E venne scivolando a valle Alle porte di Santiago Con gli artigli del fuoco E con gli occhi del drago E tua moglie implorando All`ambasciata in preda ai venti: "Datemi un segno di speranza In questo nido di serpenti" E sul far della sera Spensero i fuochi nello stadio "Datemi un fiore per non morire" E una bandiera per morire E venne il giorno del falco Sotto l`artiglieria dei traditori al soldo Di un padrone di polizia E venne scivolando a valle Sulle piazze e sulla Moneda Mentre Victor cantava Vide il falco sulla preda "Io non canto per cantar Non per aver una bella voce" Gridavi al popolo in catene Per alleviarne le pene "Canto per la chitarra che ha ragione e sentimento" mentre le lame dei coltelli sibilavano nel vento. "Yo no canto por cantar ni por tener buena voz canto porque la guitarra tiene sentido y razón." (inviata da Riccardo Venturi) *** Le jour du faucon Et puis vint le jour du faucon par un matin de septembre, le jour éclatait de feu à s’en éclater les yeux Et vinrent, en fondant sur la vallée aux portes de Santiago, avec les griffes de feu et aussi les yeux du dragon alors que ma femme en implorant à l’ambassade en proie aux fugitifs «Donnez-moi un signe d’espoir dans cette nuit de serpents » et à la tombée du soir Ils firent feu dans le stade «Donnez-moi une fleur pour survivre » Et un drapeau pour mourir. Et puis vint le jour du faucon Sous la mitraille, des traitres à leur solde d’un chef de la police par un matin de septembre sur les places et sur la « Moneda » pendant que Victor chantait il vit fondre le faucon sur la proie «Je ne chante pas pour chanter ni pour retentir ma voix » vous criant le peuple dans en chaines ni pour lui enlever ses plumes «Je chante pour la guitare qui a raison et passion » pendant que les lames des couteaux s’aiguisent dans le vent «Je ne chante pas pour chanter ni pour déployer ma voix je chante parce que la guitare Souffle passion et raison.» Traduction par Paul d’Aubin ( Arrighi) – Toulouse le avril 2010. Une chanson qui raconte le jour du coup d’état fasciste au chili, le 11 septembre 1973, que le chanteur sicilien interprèt2é avec le groupe musical, "Inti-Illimani." Une chanson qui fait référence au chanteur Chilien assassiné, Victor Jara.

Lundi 12 Avril 2010
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