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Les enfants et la psychiatrie
L'utilisation de psychotropes chez les enfants est-elle problématique ?
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Les enfants n'ont-ils pas besoin des médicaments psychiatriques ?
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Qu'est-ce que vous entendez par « aide », rendre plus calme et conciliant ? Les médicaments psychiatriques ne sont pas une solution aux problèmes de l'enfant, pas plus que les drogues. Certains des médicaments prescrits aux enfants, tels que la Ritaline, sont plus puissants que la cocaïne, comme l'indique l’administration fédérale américaine de lutte contre les stupéfiants (DEA). D'autres, comme les antidépresseurs, provoquent précisément les symptômes qu'ils sont censés soulager : la dépression et le suicide.
Ces médicaments masquent le vrai problème, ils ne guérissent rien. Une personne pense que c’est utile de prendre de la cocaïne ou l'héroïne, car cela change temporairement les pensées ou les sentiments. Mais à long terme, solutionner le problème avec des médicaments ne fonctionne pas et c’est nocif.
Si un enfant a des difficultés en classe, c’est peut-être parce qu’il est créatif ou très intelligent ou simplement qu’il s’ennuie. Les toxines et allergies dues à l'environnement peuvent également affecter l'enfant. Une grande majorité des parents préfèreraient une solution différente qui fonctionne plutôt que de droguer leurs enfants. Les parents doivent avoir le droit de choisir, mais ils doivent aussi disposer de toutes les informations sur les risques des médicaments psychiatriques. Aucun trouble psychiatrique de l'enfance ne peut être médicalement prouvé. C'est à peu près aussi logique et aussi dangereux que la distribution de cocaïne dans une salle de classe pour améliorer la compétence à écrire des enfants.
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Est-il vrai que l'hyperactivité est un trouble neurologique ?
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Il n'existe aucun test organique ou médical capable de diagnostiquer le Trouble de l'Hyperactivité avec déficit de l'attention (TDAH) ni aucun « trouble mental. » Tout scientifique vous le dira. La conférence de l’Institut national américain sur le TDAH à la fin des années 90 fit même la conclusion : « ... les chercheurs ont vigoureusement tenté de trouver la preuve que le TDAH est causé par un déséquilibre chimique, mais ils ne sont arrivés à rien. "
On peut révéler l'existence de vraies maladies lors de l'autopsie ou par des tests médicaux. Les troubles psychiatriques sont une liste de symptômes comportementaux. Ils ont été votés par les psychiatres et ont été intitulés «maladies» de façon à pouvoir facturer la Sécurité Sociale et les mutuelles.
Les symptômes du TDAH sont des comportements normaux de l’enfance, par exemple : montrer de l'impatience, se tortiller sur son siège, perdre des crayons et des jouets, ne pas faire attention et interrompre les conversations des autres. Ce n'est pas une maladie neurobiologique ; c'est un terme de marketing inventé pour qu’il semble médicalement légitime de droguer des millions d'enfants.
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Les maladies mentales, comme la dépression ou l'hyperactivité (TDAH), ne sont-elles pas similaires aux maladies d'ordre physique comme le diabète ?
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Les psychiatres utilisent le marketing, pas la science, pour convaincre les consommateurs, les parents et même les médecins généralistes et les pédiatres, que la «maladie mentale» est tout aussi réelle que le diabète et les cardiopathies. Cela permet également aux psychiatres d'obtenir des milliards d'euros des gouvernements et des assurances-maladies.
Cependant pour le diabète, un test concluant montre le déséquilibre biochimique, le haut niveau de glycémie dans le sang. Le traitement pour les cas graves est l’injection d'insuline rétablissant l'équilibre en sucre. L'efficacité est probante au vu de l'amélioration de l'état de santé du diabétique, avec un taux de glycémie revenu à la normale. Rien de similaire n’existe pour la dépression ni pour aucun autre trouble psychiatrique.
Le déficit de l'attention avec hyperactivité (TDAH) n'est pas similaire au diabète, et la Ritaline n'est pas similaire à l'insuline. La Ritaline est une amphétamine qui a été créée chimiquement et n'est pas nécessaire pour vivre. Le diabète est une carence en insuline. L’attention et les problèmes de comportement ne sont pas une carence en Ritaline.
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En quoi consiste le dépistage des troubles mentaux et en quoi est-ce dangereux ?
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Le dépistage des troubles mentaux représente une atteinte grave à la famille et aux droits individuels des élèves, des femmes enceintes, et autres; il consiste à poser des questions subjectives avec lesquelles on pourrait qualifier n'importe qui de «malade mental » et lui recommander des médicaments psychotropes.
Aux États-Unis, le « dépistage de la dépression » a eu une influence sur les centaines de millions de prescriptions d’antidépresseurs. Environ 10% de la population américaine, dont 1,5 millions d'enfants, sont sous antidépresseurs.
Un programme de dépistage de la dépression, appelée TeenScreen (dépistage des adolescents), est tellement subjectif et arbitraire que son auteur, le psychiatre David Shaffer de l'université de Columbia, admet qu’il y a 84% de possibilités de nommer quelqu'un déprimé à tort. Depuis quand un taux d'échec de 84% correspond à un test scientifique fiable ?
L'utilisation du dépistage des troubles mentaux et de programmes psychologiques dans les écoles mettent les élèves dans un environnement psychologiquement contrôlé, où on peut utiliser la contrainte pour les amener à croire certaines choses, notamment qu'ils souffrent d'un trouble mental nécessitant une « aide » psychiatrique. Cette « aide » étant généralement la prescription de médicaments pouvant provoquer l'hostilité, le suicide, des hallucinations, du diabète, et des irrégularités cardiaques.
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Pourquoi certains parents disent-ils que les médicaments ont sauvé leur enfant ?
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Certains psychiatres pensent qu’il est meilleur d’avoir des enfants dociles et sous sédatifs que de les avoir actifs.
Ils ont induit en erreur de nombreux parents faisant face à une situation souvent désespérée. Les parents veulent le meilleur pour leurs enfants et parfois n’arrivent pas à concevoir qu'un professionnel en qui ils ont confiance puisse leur donner une information erronée. Tous les enfants peuvent présenter des comportements similaires au « TDAH »: ils ne veulent pas rester en place, ils sont toujours en mouvement ou interrompent les conversations de leurs parents.
Les stimulants et autres médicaments semblent « calmer » l'enfant et le forcer à « se concentrer » à l'école ou pour d'autres tâches. La cocaïne ou l'héroïne feraient probablement la même chose. On a convaincu les parents que le changement de comportement signifie d’une part que le diagnostic est légitime et d’autre part que le « médicament » fonctionne. C'est faux.
Manquant d'une éducation efficace et étant incapable de lire, l’enfant peut agir de manière inhabituelle, tandis que les influences environnementales peuvent même pousser l'enfant à paraître « trop » actif. Tous les parents devraient recevoir des informations complètes sur cette question et on ne devrait jamais contraindre un parent à accepter une solution, en particulier s’il s’agit de médicaments intervenant sur le mental et potentiellement dommageables.
Les parents préféreraient une autre solution qui fonctionne, plutôt que de droguer leurs enfants, s’ils savaient qu'elle existe.
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L'utilisation de médicaments psychiatriques chez les enfants n'est-elle pas plus problématique aux Etats-Unis qu'en Europe ?
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Partout où les psychiatres étiquettent un enfant d’un trouble mental, tout en sachant qu'ils ne sont pas capables de prouver son existence médicale, il y a un problème. En fait, 20 millions d'enfants dans le monde avalent leurs prescriptions de médicaments psychotropes. C'est plus qu'un problème, c'est une épidémie.
Quel que soit le problème comportemental ou éducationnel de l'enfant, cela ne justifie pas le fait de l'exposer aux risques des effets secondaires des médicaments, tels que les hallucinations, psychoses, problèmes cardiaques, diabète, accidents vasculaires cérébraux, infarctus du myocarde, et suicide.
Le Comité des Nations Unies des droits de l'enfant a même condamné récemment la prescription excessive de médicaments psychiatriques pour les soi-disant «TDAH». Durant l'année 2010 et au début 2011, il a émis des avis sur au moins cinq pays* à ce sujet et a déclaré que les parents doivent être en mesure d'accéder facilement à d’autres mesures, éducatives et sociales.
(* Espagne, Danemark, Norvège, Belgique, Japon).
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La Commission des Citoyens pour les Droits de l'Homme - CCDH
Association loi 1901, la CCDH se donne pour objectif de faire respecter les droits de l'homme dans le domaine de la psychiatrie et de la santé mentale conformément à la Déclaration qu'elle a rédigée et qui explicite ces droits.
CCDH recueille ainsi des témoignages mais aussi des statistiques et des rapports sur les abus psychiatriques, tels que les internements abusifs, les traitements brutaux et destructifs (électrochocs, neuroleptiques...) ou les diagnostics frauduleux qui font sombrer des millions d'individus dans la spirale destructive de la psychiatrie. Les données sont ensuite utilisées afin de susciter une prise de conscience de la part des autorités et du public en général. Ainsi, des réformes ou de nouvelles lois peuvent être mises en place.
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