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Les psychotropes
Les psychotropes sont-ils vraiment efficaces ? Ou constituent-ils plutôt une menace ?
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Pourquoi les gens devraient-ils se sentir concernés par les drogues psychiatriques ?
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Les drogues psychiatriques ne sont pas, comme les médicaments, destinées à un problème physique. Elles sont prescrites pour contrôler les symptômes comportementaux, pas pour guérir une maladie physique. Contrairement aux maladies physiques, il n'existe pas de rayons X, de scanners du cerveau, de tests sanguins, urinaires ou chimiques pour confirmer l'existence d'un trouble mental; c’est un fait que même les laboratoires pharmaceutiques admettent maintenant.
Les médicaments psychiatriques sont appelés "psychotropes" pour la raison qu’ils peuvent modifier les perceptions et les pensées. Ils ne résolvent pas la source des problèmes de la personne. Ils en masquent la cause sous-jacente et empêchent de prendre dûment en compte le vrai problème.
Chacun a le droit d'être complètement informé des risques de ces médicaments afin de pouvoir prendre une décision avisée quant à son besoin en soins médicaux ou à celui de ses enfants.
Dans le monde entier, des agences de sécurité sanitaire des produits de santé ont émis de sérieux avertissements sur les risques liés aux médicaments psychiatriques : dépendance, hostilité, suicide, dommages irréversibles du système nerveux, hallucinations, apathie, irritabilité, psychose, accidents vasculaires cérébraux, diabète entrainant la mort et décès. Ce sont suffisamment d’informations pour se sentir concerné.
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Que peut-on faire pour une personne qui souffre gravement de troubles mentaux ?
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Les personnes souffrant de troubles émotionnels devraient subir un examen médical approfondi pour éliminer la possibilité d’une condition médicale sous-jacente non traitée. Des études médicales approfondies montrent que des maladies physiques peuvent se manifester sous forme de symptômes « psychiatriques » et on devrait alors les soigner avec un traitement médical, pas un traitement psychiatrique.
CCDH a travaillé avec des médecins sur un programme pilote en Californie dans les années 1980 qui a montré qu’au moins 40% des personnes admises dans des établissements psychiatriques ont une condition médicale diagnosticable que les psychiatres n'ont pas vue.
En se basant là-dessus, le Département du Domaine de l’Évaluation Médicale de la Santé Mentale de Californie indique que les praticiens de santé mentale ont l’obligation professionnelle et légale de reconnaître que des maladies physiques peuvent provoquer ou aggraver la condition mentale d'un patient. On doit d'abord les écarter. Par exemple:
A la mauvaise nutrition, aux maladies cardiaques, aux troubles oculaires ou auriculaires, aux déficiences en zinc ou autres, à l’anomalie thyroïdienne, au déficit immunitaire, etc. sont associés des symptômes comportementaux que l’on pourrait à tort qualifier de « trouble mental ».
Il est bien connu que l'exposition au plomb peut se manifester avec les mêmes symptômes que le TDAH.
L’épuisement des glandes surrénales, la maladie de Lyme (une infection bactérienne grave qui attaque le système nerveux, suite à une morsure de tique) peuvent provoquer une dépression ou des états psychotiques.
Certains médicaments peuvent même induire des comportements suicidaires, tels les antidépresseurs.
En outre, si un enfant est très intelligent ou créatif et s’ennuie avec le programme scolaire, on peut également l’étiqueter du TDAH. Certains enfants ont besoin d'un programme plus difficile, de sorties artistiques ou de sport.
En règle générale, une bonne nutrition, un environnement sain, et du travail pour remonter le moral peuvent aider les gens.
Ce dont les individus perturbés n'ont pas besoin c’est que l’on blesse ou que l’on viole leurs droits humains, c'est-à-dire qu’on les force à se soumettre à des méthodes psychiatriques qui nuisent sous le prétexte d’aider.
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Les antidépresseurs ne corrigent-ils pas un déséquilibre chimique du cerveau ?
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Les psychiatres poussent les gens à penser de manière erronée que les antidépresseurs et autres psychotropes corrigent un déséquilibre chimique dans le cerveau ; ils font apparaitre à tort comme « médical » les médicaments ou les conditions qu’ils traitent. Il n'existe aucune preuve scientifique soutenant cela, ni aucun examen médical prouvant l’existence d'un déséquilibre chimique. L’Association Psychiatrique Américaine* (APA) a admis publiquement en 2005 qu’aucun test de laboratoire ne confirme l'existence d'un déséquilibre chimique et que cette théorie provenait de l'industrie pharmaceutique; cela était et demeure essentiellement une campagne de marketing pour vendre des antidépresseurs. [* Le président de l’ APA, Steven Sharfstein et le Dr. Mark Graf, siégeant aux affaires publiques pour l'APA l'ont admis en 2005 et depuis d’autres psychiatres l’ont fait.]
Les gens doivent être complètement informés des dangers des médicaments psychiatriques et savoir que le déséquilibre chimique est seulement une théorie, pas un fait scientifique.
Donner des antidépresseurs pour corriger un «déséquilibre chimique» est la même chose qu’administrer de la chimiothérapie à un patient dont on n’a jamais vérifié le cancer.
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Pourquoi certaines personnes disent-elles que les drogues psychiatriques les soutiennent ?
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Les gens ont des problèmes dans la vie et parfois ne savent pas comment les résoudre. Les phénomènes mentaux et émotionnels causés par les difficultés de la vie peuvent avoir des effets dévastateurs : pleurer la perte d'un être cher, surmonter la rupture d’une relation ou un divorce, perdre son emploi. Les médicaments psychiatriques, de même que l'alcool ou l'héroïne, peuvent bloquer une réponse émotionnelle indésirable ou douloureuse, et la personne peut même en ressentir un soulagement temporaire. Mais c'est un effet massue qui ne résout jamais le problème.
Les psychiatres convainquent les gens qu'ils devraient prendre des médicaments psychotropes puissants pour un tas de mauvaises raisons. Ils mentent aux patients en leur disant que leurs problèmes sont le résultat d'un déséquilibre chimique dans le cerveau, ainsi il faut médicaliser les problèmes courants de la vie. De plus, les médicaments psychiatriques créent une dépendance.
Lorsque les patients essayent d'arrêter les médicaments, ils peuvent subir une aggravation des symptômes antérieurs. Le sevrage des antidépresseurs peut provoquer de l'anxiété, de l’agitation, des périodes de pleurs, de l'irritabilité, de l'insomnie et des sensations de picotement de chocs électriques.
Pour couvrir les effets graves de sevrage, les psychiatres disent aux patients qu'il s'agit d'un retour de leur « maladie mentale » et leur font croire qu'ils ont besoin de continuer les médicaments, parfois à vie. Cela n’est pas de l’aide. C’est du contrôle comportemental et émotionnel; ils obtiennent des milliards en utilisant la vulnérabilité des gens.
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Quelle autre solution existe-t-il pour une personne déprimée ?
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La responsabilité première d'un médecin est « tout d'abord de ne pas nuire. » Pour le consommateur, la première solution est une meilleure information. Prenez conscience que vous ne souffrez pas de déséquilibre chimique dans le cerveau.
Quand quelqu'un vous prescrit un antidépresseur, par exemple, assurez-vous que vous en connaissez tous les dangers et les risques. Avant de prendre une décision, trouvez un médecin compétent qui peut faire un examen médical complet pour éliminer les conditions médicalement légitimes, celles-ci pouvant être à l'origine de problèmes affectifs ou comportementaux indésirables. De cette façon, on peut traiter médicalement toute condition physique, sans s’exposer aux risques d’un médicament psychotrope.
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La Commission des Citoyens pour les Droits de l'Homme - CCDH
Association loi 1901, la CCDH se donne pour objectif de faire respecter les droits de l'homme dans le domaine de la psychiatrie et de la santé mentale conformément à la Déclaration qu'elle a rédigée et qui explicite ces droits.
CCDH recueille ainsi des témoignages mais aussi des statistiques et des rapports sur les abus psychiatriques, tels que les internements abusifs, les traitements brutaux et destructifs (électrochocs, neuroleptiques...) ou les diagnostics frauduleux qui font sombrer des millions d'individus dans la spirale destructive de la psychiatrie. Les données sont ensuite utilisées afin de susciter une prise de conscience de la part des autorités et du public en général. Ainsi, des réformes ou de nouvelles lois peuvent être mises en place.
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