Exposition de peintures et de sculptures du 26 juillet au 31 août 2019

VERNISSAGE VENDREDI 26 JUILLET 18H30 - Entrée libre



Exposition du 26 juillet au 31 août 2019
Entrée libre
Heures d'ouverture de l'Espace Gibert : du lundi au samedi de 9h à 12h et de 14h à 19h
Vernissage le vendredi 26 juillet  à 18h30 avec dégustation de vins :
Rosé, blanc : CLOS CANOS (Françoise Castel et Pierre Galinier) - 11200 Luc-Sur-Orbieu
Rouge : CLOS COUNTA (Pascale et Jean Boyer) - 11200 Lézignan-Corbières
 


Corinne Izquierdo, Christine Drouillard, Thierry Brignac

Corinne Izquierdo

« …La vue de la mer, le bruit d’un cours d’eau, me détendent; dans l’eau je suis dans mon élément et c’est tout naturellement que j’ai été attirée par la technique de l’aquarelle, celle dite «mouillé sur mouillé».
 Lorsque je suis devant la feuille trempée, une fois la première appréhension passée, le «lâcher-prise» reprend le dessus et je joue avec l’eau. ” La maîtrise de l’aquarelle dans l’humide est une aventure, presque un goût du risque, en tout cas un voyage qui par moment passe par des terres inconnues même si l’on cherche à s’approcher de la destination finale souhaitée, et correspond à mon tempérament à la fois dynamique et patient.” En regardant mon travail, pensez que cela nécessite beaucoup de préparation et de concentration, mais que j’étais loin de stresser et que je me suis bien amusée!… Imaginez la joie d’un enfant éclaboussant en sautant dans une flaque d’eau, je ressens les mêmes sensations devant ma feuille!”
Pour apprivoiser l’eau, il faut d’abord dompter le modèle, pour cela la préparation du tableau à venir est importante avant de se «jeter à l’eau» de façon plus libérée.” Des études de valeurs, études de couleurs, croquis de masse nous permettent de nous rassurer face au sujet.
La partie la plus fascinante vient ensuite : jeté des couleurs sur un papier à l’état de «miroir brillant d’eau», répéter des gestes minutieux et découvrir se dessiner des formes sous des tracés de fils d’eau ou des «enlevés» pour «ouvrir un blanc», être quelquefois surpris par des hasards heureux sur lesquels on peut construire… Mais surtout garder l’oeil vif et la main sure, comme un joueur ayant une vision globale du terrain de jeu, afin de donner la balle au joueur le mieux placé; car il s’agit de surveiller l’ensemble des couleurs qui ont fusées pour intervenir sur un lieu du support avec pour seule logique son séchage progressif.
Cette discipline, où l’alliance d’une patience réfléchie et de la spontanéité nécessite un engagement personnel profond de tout son être, vous apprend la tolérance et le respect. ” L’image symbolique que je donne de ces valeurs est celle d’une danse de couple « peintre – eau », sans meneur, où chacun à son tour prend l’initiative d’un nouveau pas, tout en restant en harmonie…. »
https://www.corinne-izquierdo.fr/

 

Christine Drouillard

"Christine Drouillard a commencé la photographie en 1999. Très vite, son caractère s’est affirmé, et son regard s’est porté sur les petites choses a priori indécelables. En cela, elle s’inscrit dans cette grande lignée d’artistes qui savent « voir » au sens fort du terme. Voyons quelques unes de ses séries."
Jean Henri Maisonneuve – Critique d’art
 
"Sous la ligne de flottaison, j'y vois des lieux, des formes, des histoires que j’ai alors envie de me raconter et de partager. Des histoires qui se sont construites au fil du temps, au fil de l’eau et aussi sous la main de l’homme, du marin, et qui s’offrent au regard comme des toiles de maîtres."
https://www.drouillardchristine.com/

Thierry Brignac

"Thierry Brignac est un artiste libre. Il aime la vie et il sait merveilleusement la mettre en scène. Il crée des mosaïques de bois récupérés, glanés et sait les transformer en extraordinaires tableaux de... tranches de vie. Tout est finesse. On entre dans ses tableaux comme dans une histoire. Brignac en est le conteur et nous sommes invités à découvrir l’histoire avec lui. Alors, on y va ?"

Le mot d'Alban

Thierry Brignac
 vient de Gaillac, artiste confirmé et sculpteur sur bois.
Thierry travaille à plat, en relief et en perspective. L'artiste récupère et recycle les chutes de bois. Après un patient travail de traitement, ponçage, polissage, chanfreinage,  les pièces retrouvent leurs couleurs naturelles et une douceur tactile, elles sont prêtes à être intégrées dans un de ses tableaux. 
C'est le hasard des formes, des essences, des veines et des nœuds qui va guider l'artiste dans une marqueterie volontairement primitive et brute, les arrondis et les épaisseurs différentes donnant le volume.
Avec le bois se mélange des plaques de métal rouillées ou décapées, comme pour «Lao-Tseu l’a dit » ou « une minute peut blesser un siècle » Le hasard n’exclus pas la composition, les équilibres, les complémentaires et belle dose  d’humour, comme le dit Thierry, «c'est l'imagination qui donne des formes aux œuvres».
Et comme dit Alban «  un grand merci pour cette exposition et bravo à l’artiste »
 
Christine Drouillard  
Passionnée par la photographie depuis ses vingt ans, l’argentique et le noir et blanc avec en échos une maxime  d’Henri Cartier Bresson ‘’C’est une illusion que les photos sont faites avec un appareil… elles sont faites avec les yeux, le coeur et la tête. ‘’
Le numérique et la couleur s’imposent en 2008 Christine nous dit
‘’Pour retrouver et partager ce que mes yeux ont caressé, pour traduire mes émotions, mes pensées, comme il me manquait des mots, un jour, je me suis mise à la photo.’’
Elle nous présente trois séries :
« L’esprit du cheval » où le mouvement trouve corps dans la composition où le vivant s’impose par rapport à l’image
« Vague à l’âme » la deuxième série est un miroir, une projection  qui interroge, une réflexion : moi,  les autres ….
« Sous la ligne de flottaison » la troisième série l’artiste nous propose des photos de coques de bateaux épaves, bateaux en cure de repos ou de rajeunissement, la dualité entre le visible et l’invisible la matière trace du temps, mais aussi et peut être un essentiel cette liberté qui se rapproche de l’abstraction pour laisser au spectateur l’opportunité de raconter sa propre histoire.
Une exposition où plus globalement la photo se rapproche de la peinture où l’émotion de l’artiste prend le pas sur l’image où l’image éveille  l’insoupçonné et révèle le merveilleux, c’est excellent.
 
Corinne Izquierdo
Troisième exposition à Gibert en 12 ans, aquarelliste professionnelle, elle vit à Ornaisons.  Je me souviens du dernier passage de Corinne  où je lui souhaitait un destin national voir plus…
Aujourd’hui on va dire que toutes les cases sont validées. Je ne site que les deux derniers évènements la liste est trop longue. Un prix international ses derniers jours ’’le prix Rembrandt’’ dans la catégorie paysage, seule française parmi les dix artistes internationaux  sélectionnés et une participation au prochain festival international d’aquarelle de l’Haÿ les Roses.
Deux livres’ «  l’aquarelle montre patte blanche » et « l’aquarelle de but en blanc »
Il y les blancs bien sûr la force de l’aquarelle et cette technique de mouillé dans le mouillé que tu as défendu et que tu maitrises à la perfection. Mais aussi une palette de couleurs comme une signature, du dessin avec des compositions en plongée comme Paul Cézanne et ses chutes d’eau contemporaines avec les transparences qui rappellent les estampes japonaises d’Hokusai, les scènes de vie qui ouvrent la porte vers la rêverie et le romantisme et ces bouquets d’hortensia charnus et dodus un cadeau offert comme un feu d’artifice.
Oui c’est ça l’art

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Rédigé par Association Espace Gibert le Samedi 12 Janvier 2019
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