Jeu du 20 11 2006
Pascale Madame Martin-Debève
Si j’étais une fée
Si j’étais une fée, j’aurai beaucoup de difficultés, il me serait très dur et je pense souvent insurmontable de faire le choix dans mon travail.
Je pense que je favoriserai les plus démunis matériellement mais surtout moralement. La priorité, tendre la main à une personne que je croise régulièrement dans la rue. Vêtue proprement mais à l’air si triste, au regard fuyant et bas.
Puis-je satisfaire un de vos souhaits ma brave dame ?
Elle lève la tête et son air étonné me fait mal car elle a peur de ma question visiblement.
Je comprends qu’elle n’a pas dans sa vie, déjà rencontré une fée. Même si le sort ne lui a pas toujours été contraire-Dieu merci-elle semble bénéficier d’une agréable constitution et d’une bonne santé. Visiblement l’état de ses vêtements, gris, démodés, le peu de soin apporté à sa coiffure, l’absence de maquillage, sa mine désabusée et son air triste, traduisent ses déboires.
Elle a donc perdu tout espoir pour être surprise à ce point ! Elle est fière et ne veut pas de charité. Simplement qu’on l’écoute car elle en a gros sur le cœur.
Sera-t-elle écoutée ? Cette fée a l’air sympathique, mais aura-t-elle le temps et la patience ? Comprendra-t-elle son tourment ? Et aura-t-elle une solution pour arrêter son tourment ?
Lucienne (en gras,