Comme me le disait un québécois pur laine il y a quelques années, le Québec est un pays fabuleux... pour faire du business ailleurs. La province est petite, et en matière de technologies de l'information parfois bloquée par le conservatisme parapluie de dirigeants baby boomers. Mais la vie y est agréable, et la position du Québec est idéale pour travailler avec les Etats-Unis, l'Europe, l'Amérique du sud et dans une moindre mesure l’Asie.
A Montréal, on parle français, partout, mais on peut aussi parler anglais, presque partout. Il n'y a guerre qu'au fond de Hochelaga que l'anglophone est ignoré, et dans les affaires, la règle est le plus souvent le respect de l'autre et de sa culture d’origine.
Participant à la première réunion d'un Meetup sur la visualisation graphique de données, j'ai été enchanté de constater une vraie volonté de bilinguisme respectueux :
- On ne force personne à parler français car il faut accepter que certains le comprennent mais ne le parlent pas.
- On ne force pas un francophone à parler anglais sous prétexte qu'il peut essayer et que cela arrange les anglophones, où que l’anglais serait la langue internationale des affaires.
- La règle est simple, chacun utilise sa langue maternelle ou la langue qu'il préfère, entre les deux langues officielles. Le résultat est limpide, une alternance équilibrée de présentations en français et en anglais, chacun étant également libre de poser ses questions dans sa langue de préférence.
Et tout s'est très bien passé !
Un sondage avait d'ailleurs montré que parmi les inscrits, la majorité maîtrisait les deux langues suffisamment pour les comprendre.
Cela me semble correspondre à la situation idéale de bilinguisme. Personne n'essaie d'imposer sa langue à l'autre, et chacun peut continuer à s'exprimer dans sa langue. C'est sans doute la meilleure manière de défendre le français !
Cela m'a rappelé certaines conférences, dans des pays qui pourraient tirer quelques leçons de la situation montréalaise :
- il y a quelques années, une conférence à Bruxelles où, bien que français, j'ai du donner ma conférence en anglais pour ne heurter personne, alors que dans la salle tous les néerlandophones présents comprenaient le français.
- il y a quelques mois, une conférence à Genève où là encore, j'ai du m'exprimer en anglais car les trois langues du pays (français, allemand et italien) poussent tout le monde à parler anglais.
J'aimerais que ce gros bon sens montréalais se développe. Les francophones pourraient continuer à parler français, sans avoir à abandonner leur langue maternelle pour un Globish imparfait. Ils apprendraient l'anglais pour communiquer avec les autres.
Les anglophones pourraient continuer à parler anglais. Mais ils feraient l’effort d’apprendre le français pour comprendre les francophones.
Et nous pourrons tous commencer à apprendre l’espagnol, dont l’usage à Montréal se développe rapidement. C’est d’ailleurs pour cela que nous avons de plus en plus de lecteurs en Amérique du Nord de www.Decideo.com.
A Montréal, on parle français, partout, mais on peut aussi parler anglais, presque partout. Il n'y a guerre qu'au fond de Hochelaga que l'anglophone est ignoré, et dans les affaires, la règle est le plus souvent le respect de l'autre et de sa culture d’origine.
Participant à la première réunion d'un Meetup sur la visualisation graphique de données, j'ai été enchanté de constater une vraie volonté de bilinguisme respectueux :
- On ne force personne à parler français car il faut accepter que certains le comprennent mais ne le parlent pas.
- On ne force pas un francophone à parler anglais sous prétexte qu'il peut essayer et que cela arrange les anglophones, où que l’anglais serait la langue internationale des affaires.
- La règle est simple, chacun utilise sa langue maternelle ou la langue qu'il préfère, entre les deux langues officielles. Le résultat est limpide, une alternance équilibrée de présentations en français et en anglais, chacun étant également libre de poser ses questions dans sa langue de préférence.
Et tout s'est très bien passé !
Un sondage avait d'ailleurs montré que parmi les inscrits, la majorité maîtrisait les deux langues suffisamment pour les comprendre.
Cela me semble correspondre à la situation idéale de bilinguisme. Personne n'essaie d'imposer sa langue à l'autre, et chacun peut continuer à s'exprimer dans sa langue. C'est sans doute la meilleure manière de défendre le français !
Cela m'a rappelé certaines conférences, dans des pays qui pourraient tirer quelques leçons de la situation montréalaise :
- il y a quelques années, une conférence à Bruxelles où, bien que français, j'ai du donner ma conférence en anglais pour ne heurter personne, alors que dans la salle tous les néerlandophones présents comprenaient le français.
- il y a quelques mois, une conférence à Genève où là encore, j'ai du m'exprimer en anglais car les trois langues du pays (français, allemand et italien) poussent tout le monde à parler anglais.
J'aimerais que ce gros bon sens montréalais se développe. Les francophones pourraient continuer à parler français, sans avoir à abandonner leur langue maternelle pour un Globish imparfait. Ils apprendraient l'anglais pour communiquer avec les autres.
Les anglophones pourraient continuer à parler anglais. Mais ils feraient l’effort d’apprendre le français pour comprendre les francophones.
Et nous pourrons tous commencer à apprendre l’espagnol, dont l’usage à Montréal se développe rapidement. C’est d’ailleurs pour cela que nous avons de plus en plus de lecteurs en Amérique du Nord de www.Decideo.com.













