Mais je voudrais tout d’abord interpeller Andrew sur son côté “actual teen”. Mon cher Andrew, tu as 19 ans, et même si dans ton pays tu n’as pas encore l’âge légal pour boire de l’alcool, tu conduis sans doute depuis plusieurs années ton automobile, tu fais des petits boulots, et à 19 ans, tu n’es plus vraiment un adolescent. Et même si les publicitaires adorent parler des adulescents qui ne veulent pas grandir, tu es maintenant un adulte. Merci pour ton analyse, très instructive, mais je suis certain que tu vas changer un peu de point de vue dans les deux prochaines années.
Dans son billet, Andrew fait le tour des principaux médias sociaux, et partage avec nous son expérience et les usages qu’il constate chez ses amis. Point très intéressant dans son analyse, l’omniprésence du mobile. Lorsque l’on parle d’Internet, de réseaux sociaux, de partage, même si on ne le cite pas explicitement, c’est presque exclusivement au travers du téléphone intelligent et de la tablette que l’on participe.
Voici en résumé (c’est un vrai résumé, donc allez à l’article original pour lire ses arguments, souvent très détaillés et constructifs), de ce que lui et sa génération penseraient des principaux médias sociaux :
Facebook : c’est mort. C’est comme un dîner de famille dont on ne peut pas d’échapper. Utilisent les groupes et la messagerie
Instagram : c’est le plus utilisé. Plus d’interactions, moins de publicité, plus de “privacy”
Twitter : la plupart d’entre nous n’a pas compris à quoi cela sert.
SnapChat : de plus en plus utilisé, pour partager des moments sans importance.
Tumblr : pour publier de manière anonyme
Yik Yak : l’application des cours de récréation
Medium : créer et partager du contenu de manière simple et rapide
LinkedIn : c’est pour les pros
Pinterest : c’est pour les filles
Whatsapp : tout le monde l’essaye… et l’abandonne
GroupMe : pour se regrouper lorsqu’on est à l’université
YouTube : le Google des plus jeunes, qui préfèrent regarder une vidéo que lire une page d’explications
Vine : on regarde, mais on contribue peu
Reddit : pour trouver du contenu en rapport avec ses centres d’intérêt
Google+ : je ne connais personne qui utilise activement Google+
Alors en synthèse, si vous vous adressez aux adolescents, oubliez LinkedIn, Facebook, et Google+, et focalisez vous sur Instagram, YouTube et quelques autres.
Et c’est là que je me permet de rebondir… “si vous vous adressez aux adolescents”... Beaucoup de lecteurs de ces billets écrits par un adolescent d’aujourd’hui, et d’auditeurs de son interview sur TechCrunch, ne s’adressent pas aux adolescents.
Deux réflexions prospectives s’opposent :
certains considèrent que les “jeunes” arriveront quelques années plus tard avec leurs habitudes, et qu’ils continueront à utiliser les mêmes outils une fois leur vie d’étudiant-adolescent achevée.
d’autres considèrent que ces “jeunes” deviendront adultes; que, même s’ils conservent certaines habitudes, ils adopteront les codes de leur nouvelle vie.
Je penche clairement pour la seconde solution, soit parce qu’elle est plus confortable pour moi, soit parce qu’elle est tout simplement plus logique.
Prenons le cas de LinkedIn : en effet, avant que vous ne cherchiez du travail ou un stage, avant que vous n’ayez même compris ce que sont entreprises, réseau professionnel, carrière… vous n’avez aucun besoin de LinkedIn. Mais ces adolescents changeront d’avis dès qu’ils côtoieront les entreprises et auront besoin de contacter des professionnels. Je le constate tous les jours en voyant à chaque début de session universitaire, les jeunes étudiants s’inscrire en masse, et tenter de constituer un début de réseau professionnel. Les moins rapides attendront la fin de session et la recherche de stage, et regretteront le retard pris…
En ce qui concerne les Instagram, Tumblr, Mention, SnapChat, Vine… il y a de grandes chances pour que nos adolescents disposent de moins de temps pour des publications somme toutes assez futiles (si je puis me permettre). Leurs priorités changeront, et la fréquence de leurs publications diminuera.
En résumé si vous vous adressez aux adolescents, suivez les conseils de Andrew Watts. Mais si vous vous adressez aux adultes d’aujourd’hui ou de demain, choisissez plutôt un mix de ceux que Andrew Watts délaisse, comme LinkedIn, et de ceux qui perdureront comme YouTube, Instragram, et Twitter (pour toucher une partie plus techno de la population).
Seule constante : pensez, construisez, agissez mobile. Aujourd’hui et encore plus demain, ces adultes utiliseront leur téléphone intelligent et leurs tablettes à chaque instant de leur vie numérique. Si vous n’êtes pas mobiles, vous êtes morts ! #mobilefirst
Dans son billet, Andrew fait le tour des principaux médias sociaux, et partage avec nous son expérience et les usages qu’il constate chez ses amis. Point très intéressant dans son analyse, l’omniprésence du mobile. Lorsque l’on parle d’Internet, de réseaux sociaux, de partage, même si on ne le cite pas explicitement, c’est presque exclusivement au travers du téléphone intelligent et de la tablette que l’on participe.
Voici en résumé (c’est un vrai résumé, donc allez à l’article original pour lire ses arguments, souvent très détaillés et constructifs), de ce que lui et sa génération penseraient des principaux médias sociaux :
Facebook : c’est mort. C’est comme un dîner de famille dont on ne peut pas d’échapper. Utilisent les groupes et la messagerie
Instagram : c’est le plus utilisé. Plus d’interactions, moins de publicité, plus de “privacy”
Twitter : la plupart d’entre nous n’a pas compris à quoi cela sert.
SnapChat : de plus en plus utilisé, pour partager des moments sans importance.
Tumblr : pour publier de manière anonyme
Yik Yak : l’application des cours de récréation
Medium : créer et partager du contenu de manière simple et rapide
LinkedIn : c’est pour les pros
Pinterest : c’est pour les filles
Whatsapp : tout le monde l’essaye… et l’abandonne
GroupMe : pour se regrouper lorsqu’on est à l’université
YouTube : le Google des plus jeunes, qui préfèrent regarder une vidéo que lire une page d’explications
Vine : on regarde, mais on contribue peu
Reddit : pour trouver du contenu en rapport avec ses centres d’intérêt
Google+ : je ne connais personne qui utilise activement Google+
Alors en synthèse, si vous vous adressez aux adolescents, oubliez LinkedIn, Facebook, et Google+, et focalisez vous sur Instagram, YouTube et quelques autres.
Et c’est là que je me permet de rebondir… “si vous vous adressez aux adolescents”... Beaucoup de lecteurs de ces billets écrits par un adolescent d’aujourd’hui, et d’auditeurs de son interview sur TechCrunch, ne s’adressent pas aux adolescents.
Deux réflexions prospectives s’opposent :
certains considèrent que les “jeunes” arriveront quelques années plus tard avec leurs habitudes, et qu’ils continueront à utiliser les mêmes outils une fois leur vie d’étudiant-adolescent achevée.
d’autres considèrent que ces “jeunes” deviendront adultes; que, même s’ils conservent certaines habitudes, ils adopteront les codes de leur nouvelle vie.
Je penche clairement pour la seconde solution, soit parce qu’elle est plus confortable pour moi, soit parce qu’elle est tout simplement plus logique.
Prenons le cas de LinkedIn : en effet, avant que vous ne cherchiez du travail ou un stage, avant que vous n’ayez même compris ce que sont entreprises, réseau professionnel, carrière… vous n’avez aucun besoin de LinkedIn. Mais ces adolescents changeront d’avis dès qu’ils côtoieront les entreprises et auront besoin de contacter des professionnels. Je le constate tous les jours en voyant à chaque début de session universitaire, les jeunes étudiants s’inscrire en masse, et tenter de constituer un début de réseau professionnel. Les moins rapides attendront la fin de session et la recherche de stage, et regretteront le retard pris…
En ce qui concerne les Instagram, Tumblr, Mention, SnapChat, Vine… il y a de grandes chances pour que nos adolescents disposent de moins de temps pour des publications somme toutes assez futiles (si je puis me permettre). Leurs priorités changeront, et la fréquence de leurs publications diminuera.
En résumé si vous vous adressez aux adolescents, suivez les conseils de Andrew Watts. Mais si vous vous adressez aux adultes d’aujourd’hui ou de demain, choisissez plutôt un mix de ceux que Andrew Watts délaisse, comme LinkedIn, et de ceux qui perdureront comme YouTube, Instragram, et Twitter (pour toucher une partie plus techno de la population).
Seule constante : pensez, construisez, agissez mobile. Aujourd’hui et encore plus demain, ces adultes utiliseront leur téléphone intelligent et leurs tablettes à chaque instant de leur vie numérique. Si vous n’êtes pas mobiles, vous êtes morts ! #mobilefirst














