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L'institution islamique d'Al-Azhar appelle à "crucifier" les terroristes de Daesh

05/02/2015 - 18:04

CAIRE (SIWEL) — Après l'horreur de la mise à mort du pilote jordanien, brûlé vif dans une cage, par l'organisation terroriste de l'Etat islamique, l'institution religieuse d'Al-Azhar en Egypte, a appelé à "crucifier" les terroristes de l'Etat islamique, appelant ainsi leurs adeptes à user du même type de procédés que ceux qu'ils prétendent condamner.


cheikh Ahmed al-Tayeb,grand Imam de l'institution islamique d'Al-Azhar (PH/DR)
cheikh Ahmed al-Tayeb,grand Imam de l'institution islamique d'Al-Azhar (PH/DR)

Le grand Imam de l'institution islamique d'Al-Azhar, le cheikh Ahmed al-Tayeb, a "vivement condamné" (...) cet acte terroriste lâche, qui nécessite la punition prévue dans le Coran pour ces agresseurs corrompus qui combattent Dieu et son prophète: la mort, la crucifixion ou l'amputation de leurs mains et de leurs pieds" précise le communiqué d'Al-Azhar rendu public dans la nuit de mardi à mercredi....

Al Azhar a semble-t-il cité les châtiments prévus par le Coran pour préciser que l'Etat islamique a eu recours à des châtiments "non conventionnels" mais cela signifierait-il alors que la décapitation, les amputation et autres lapidations sont des châtiments conventionnels ?

L’Arabie saoudite, qui décapite, lapide et estropie à tour de bras, a également condamné, par la voix de son nouveau roi un acte "contraire à l’islam et à toutes les valeurs de l’humanité". En d'autres termes, cela signifie que pour l'Arabie saoudite la lapidation et la décapitation sont conformes aux valeurs de l'humanité (sic!), toute comme pour la prestigieuse Institution islamique d'Al Azhar, crucifier des terroristes serait un châtiment "conventionnel"...

Toujours est-il que la Jordanie n'a heureusement pas répondu à l'appel de la prestigieuse université d'Al Azhar et qu'en réponse à l'ignoble assassinat de son jeune pilote supplicié par les terroristes de l'Etat islamique, la Jordanie a finalement exécuté par pendaison ( et non pas crucifié) deux djihadistes irakiens qui étaient par ailleurs déjà condamnés à mort pour cause de terrorisme, depuis plusieurs années, dont la djihadiste Sajida al-Rishawi que l’Etat islamique réclamait en échange de la libération du pilote Maaz al-Kassasbeh.

Avec agences
maa,
SIWEL 051804 FEV 15




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