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Un satellite pourrait tomber au-dessus de l'Italie ce vendredi

23/09/2011 - 06:30

WASHINGTON (SIWEL) — Un satellite de 20 ans, qui a mesuré la couche d'ozone devrait tomber sur Terre ce vendredi. L'engin pèse 6 tonnes, mais le risque de dégâts au sol serait infime selon la NASA.


Le satellite UARS faisait le tour de la Terre toutes les 95,9 minutes. (Crédit Photo : NASA)
Le satellite UARS faisait le tour de la Terre toutes les 95,9 minutes. (Crédit Photo : NASA)
Upper Atmosphere Research Satellite (UARS) est un satellite au format "autobus" de 10 mètres de long par 3 de large pesant près de six tonnes (5900 kg). Il a été mis en orbite en 1991 par la navette Discovery pour étudier la haute atmosphère, il était doté de 10 instruments scientifiques de mesure de la chimie du vent, de température et d'ozone. UARS a fini sa mission en 2005 et, faute de carburant, et en raison d'une "forte augmentation de l'activité solaire depuis le début de cette semaine", la NASA a déclaré qu'il doit retomber sur Terre vers le 23 septembre, à plus ou moins un jour.

UARS a été déclassé en 2005 et depuis fin décembre dernier, il suivait par la passivation de ses systèmes une orbite finale devant le faire rentrer dans l'atmosphère terrestre.

« Il est impossible d'identifier exactement la zone où ses débris vont atterrir, le périmètre sera d'environ 800 kilomètres du secteur allant entre 57 degrés de latitude nord et 57 degrés de latitude sud ». a estimé l'agence spatiale américaine. Pour ses ingénieurs, la zone d'impact finale ne pourra être localisée que 20 minutes avant la chute. Cette incertitude s'explique notamment par la trajectoire vagabonde du satellite et par ses culbutes qui empêchent de savoir comment il va évoluer.

La NASA se veut rassurante. Elle déclare que jusqu'ici, «il n'y a jamais eu d'accident provoqué par un satellite revenant dans l'atmosphère». «Des engins de cette taille retombent en moyenne une fois par an». Sur une planète à 90% inhabitée, il n'y aurait que 0,03% de risque qu'un humain soit touché par cette pluie mécanique. Par mesure de précaution, l'agence spatiale américaine recommande aux gens qui seraient en contact avec les débris de ne pas y toucher. Non parce qu'ils sont toxiques ou inflammables mais parce qu'ils pourraient être coupants et «ils appartiennent formellement au gouvernement américain».

Le satellite, une fois soumis à la rude épreuve de la rentrée dans l'atmosphère à la vitesse de 8 km/seconde, ne pèsera plus qu'une demi-tonne.
«Le vaisseau spatial se brisera en morceaux pendant sa rentrée dans l'atmosphère terrestre, il brûlera dans l'atmosphère mais certains métaux comme le titane ou l'acier résisteront", a déclaré la NASA. Les experts s'attendent à ce que le satellite se divise en 26 morceaux différents, la plus grande part devant faire environ 250 kilos, amas de titane, d'aluminium et d'acier.

La station spatiale soviétique Salyut 7 reste le plus gros engin spatial à être retombé sur terre, ses débris ont arrosé une ville d'Argentine en 1991, sans faire de victime.

wbw
SIWEL 230630 SEP 11




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