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Mizrana : les citoyens ferment le siège de l'APC et adressent un ultimatum aux responsables

02/06/2013 - 17:25

MIZRANA (SIWEL) — Les habitants de Tamazirt Ourabah, un important village de la commune de Mizrana, à quelques encablures de la station balnéaire de Tigzirt ont procédé dans la matinée d’aujourd’hui à la fermeture du siège de l’APC de Mizrana, en vue de crier leur ras le bol, et interpeller les autorités locales sur la marginalisation de leur village.


Les habitants de Mizrana perdent patience et se fâchent (PH/DR)
Les habitants de Mizrana perdent patience et se fâchent (PH/DR)
Cette action s’inscrit dans le cadre dans le cadre d’épuisement des différentes voies légales pour la satisfaction de leur plate forme de revendication. Ils demandent aux responsables le désenclavement de leur village, le raccordement au réseau Internet, l'achèvement des travaux AEP et enfin la réparation de leur aires de jeux, voire du stade qui est menacé d’important éboulement, pénalisant la classe juvénile à l’exercice de toute activité sportive.

En effet, dans une expédition adressée au premier magistrat de l’APC de Mizrana, dont une copie au chef de daïra de Tigzirt, la semaine écoulée, le comité du village Tamazirt Ourabah a dressé un tableau noir des conditions de vie et ne cessent de dénoncer la léthargie et les conditions des plus difficiles auxquelles ils font face au grand damne des autorités locales qui ne bougent pas le petit doigt. Les rédacteurs du document ont signifié un dernier ultimatum à ces responsables pour satisfaire leur plateforme de revendications, restée jusque-là lettre morte.

Un des membres du comité dudit village nous a contactés pour nous faire part des problèmes qu’ils endurent depuis belle lurette : "Nous sommes délaissés et marginalisés par les autorités locales. Nous leur avons adressé des requêtes à maintes reprises, en vain. Ils ne daignent pas prendre sérieusement en charge nos doléances. Ils ne se soucient guère de nos préoccupations. Nous en avons marre car nous avions assez souffert et payé de notre chair le lourd tribut". Ils dénoncent également le mépris et la marginalisation dont ils sont victimes.

Les rédacteurs accordent un "délai d’une semaine à ces autorités, à compter de sa signature pour la prise en charge sérieuse de leur plate forme action de revendication" lit-on en substance. « Si nous n’obtenons pas ce que nous réclamons de droit, nous comptons entreprendre des actions d’envergure en vue de faire valoir nos légitimes droits". "La balle est dans le camp des responsables locaux, à eux de mettre un terme à notre calvaire" conclut-t-on. "Nous sommes déterminés à durcir le ton et à élargir notre mouvement de protestation jusqu’à la satisfaction totale de nos revendications".

nb/zp
SIWEL 021725 JUIN 13




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