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Le bachagha Ould Ali Lhadi attribue le 13è prix du festival du film « d’expression Amazigh » à un film « MUET »

29/03/2013 - 18:16

TIZI-OUZOU (SIWEL) — A défaut de pousser le bouchon encore plus loin et remettre le prix du festival du film d'expression amazigh à une production d’expression arabe, le bachagha Ould Ali Lhadi, chef des opérations de destruction du patrimoine amazighe en Kabylie, a attribué le premier prix du festival du film « d’expression Amazigh » à un film « MUET »...
Quant au prix «jeune talent», il a été décerné à Slimane Belharet, un « jeune» de 56 ans.

La cérémonie, quant à elle, s’est déroulée dans une ambiance sordide, digne des pires années de plomb avec drapeau algérien et portrait présidentiel attestant (en effet) de l’officialité de Tamazight sous la houlette des deux bachaghas que l’on ne présente plus : Ould Ali Lhadi et Khalida Toumi.


Nouvelle arnaque à l'Amazighité: Sous la houlette des bachaghas Ould Ali Lhadi et Kahlida Toumi, le festival du film «d'expression amazigh» attribue le premier prix à un film «muet».(PH/DR)
Nouvelle arnaque à l'Amazighité: Sous la houlette des bachaghas Ould Ali Lhadi et Kahlida Toumi, le festival du film «d'expression amazigh» attribue le premier prix à un film «muet».(PH/DR)
Le 13è prix du festival du film d’expression Amazigh a donc été attribué à un film « MUET » intitulé « le banc d’Algérie ». Le « film » réalisé par le chanteur Djamel Allam est une arnaque sans nom qui a suscité l’indignation du public abusé de manière tellement flagrante qu’elle en devient offosante. Il est toutefois utile de rappeler que le chanteur en question est un ami intime du bachaghas Ould Ali Lhadi, avec qui il partage d’ailleurs les fréquentations nauséabondes du régime raciste d’Alger.

« MUET », c’est ainsi que le ministère de la culture algérienne et ses zélés Bachagha préfèrent l’expression amazighe : L’officialisation de Tamazight doit être « muette », « dénuée de sens » ou « tournée à la dérision » car le film d’expression amazighe « muet » n’est pas le seul exploit des bachaghas ;un autre prix « hallucinant » a été attribué au titre de prix de « jeune talent » au « jeune » Slimane Belharet, âgé de 56 ans… Le festival tourne au « carnaval » de très mauvais goût, le tout organisé par les fossoyeurs de l’identité amazighe : les deux comparses Bachaghas à jamais frappé du sceau de l’infamie.

Les prix ont été décernés dans une ambiance sordide qui a soulevé le courroux des présents. Ansi, Hamid Ait Slimane, présent à la cérémonie des remises des prix du festival du film « d’expression amazigh » affirme que le festival qui se voulait « être un hommage à Malek Bouguermouh, était un fiasco total » avec « sonorisation défectueuse », « manque de coordination entre les trois animateurs dont l’un animait en « arabe », tandis que les deux autres, Zira de la chaîne deux, et Belaid du groupe Tagrawla, ont fait preuve d’un manque de professionnalisme sidérant et semblaient ne pas être à leur place ». « Les récompensés quant à eux, étaient clouée à droite de la scène où trônait l’emblème national à coté du portrait de Bouteflika pour qu’ils soient bien visibles des caméras » poursuit-il.

Une scène perçue par les présents comme une perfidie sans nom où les « officiels » faisaient preuve d’une servilité hallucinante. En effet, Hamid Ait Slimane décrit une « mascarade flagrante » qui ne pouvait pas échapper au public qui croyait réellement que ce « festival » allait mettre en valeur le cinéma amazigh. « Il n’en fut rien ! » s’offusque-t-il.

En effet, durant toute la cérémonie, poursuit M. Ait Slimane, « aucun long métrage de fiction ne fut projeté ». « Les organisateurs se sont contenté de projeter des suites d’images racolées ici et là sous l’appellation pompeuse de court ou moyen métrage »….l’essentiel étant que l’argent coule à flot car effectivement une grosse enveloppe a été allouée par la Bachagha Khalida Toumi à son sous-fifre Ould Ali Lhadi ; une enveloppe de plus de plus de « 15 milliards de centimes » affirme le journal Tamurt.

Le public est ressorti avec le sentiment « d’avoir été roulé dans la farine », et avec la certitude que ce festival n’est là que pour « tourner à la dérision la culture amazigh » affirme M. Ait-Slimane ; une certitude mise en relief par le prix de « jeune talent » décerné à Slimane Benhrat, âgé de 56 ans, tandis que le prix de l’olivier d’or a été décerné à un film « muet » ; un film d’une médiocrité qui frise le ridicule. Encore une fois, « les fossoyeurs de notre identité on atteint leur but… ils peuvent être félicités pour cette mission admirablement remplie. » termine notre interlocuteur.

Bref, un « festival » qui tourne au « carnaval » avec un « film muet » primé au festival du film « d’expression amazighe » et un prix « jeune réalisateur » attribué à un « vieux de 56 ans »…Il y a de quoi regretter que le ridicule ne tue pas. Quant aux jeunes artistes d’expression amazighs, qui espéraient pouvoir enfin exprimer leur art, ils sont restés sur leur frustration et ont été relégués au plan de figurants. Ils n’ont pas eu d’autre choix que de subir le dictat des deux bachaghas, Khalida Toumi et Ould Ali Lhadi, en charge de ruiner la culture amazighe pour le compte de l’arabo-islamisme qu’ils servent avec le zèle qui caractérise tant les « collabos ».


zp,
SIWEL 291816 MARS 13





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