Pour rappel, quatre compagnies sont implantées en Outre-Mer : Air France et Corsair qui desservent aussi bien La Réunion que les Antilles, mais aussi Air Austral et French Bee pour La Réunion, sans oublier Air Caraïbes pour les Antilles.
Une situation qui n'est "pas optimale" aussi bien pour sa compagnie que pour les passagers, assure Ben Smith. Si pour l'heure, rien n'a été acté par Air France, la consolidation qu'elle promeut pourrait prendre quatre formes, indique La Tribune : celle d'une acquisition pure et simple, une prise de participation minoritaire, une coentreprise ou un accord commercial. Sur ce dernier point, un accord sur la desserte Réunion existe déjà entre Air France et Air Austral avec la vente, de la part de cette dernière, de 30 sièges à la compagnie nationale.
Une situation qui n'est "pas optimale" aussi bien pour sa compagnie que pour les passagers, assure Ben Smith. Si pour l'heure, rien n'a été acté par Air France, la consolidation qu'elle promeut pourrait prendre quatre formes, indique La Tribune : celle d'une acquisition pure et simple, une prise de participation minoritaire, une coentreprise ou un accord commercial. Sur ce dernier point, un accord sur la desserte Réunion existe déjà entre Air France et Air Austral avec la vente, de la part de cette dernière, de 30 sièges à la compagnie nationale.
Dans l'hypothèse d'un rachat par Air France, c'est le nom de Corsair qui revient avec insistance, la compagnie se trouvant dans une situation financière "moins confortable" que ses concurrents, poursuit La Tribune. À La Réunion, Air Austral poursuit sa restructuration avec l'injection de 55 millions de capitaux privés tout en bénéficiant d'un abandon de créances de près de 119 millions d'euros. Aux Antilles, Marc Rochet, le directeur général d'Air Caraïbes et président de French Bee, avait quant à lui assuré que ces dernières, possédées par le groupe Dubreuil, avaient assez de marges pour sortir de la crise.
Reste la situation de Corsair. "Ses pertes nettes ont ainsi été de 180 millions d'euros pour les exercices 2020 et 2021 (clos au 30 septembre 2021). Les comptes pour 2022 n'ont pas encore été publiés. C'est plus du double d'Air Caraïbes", écrit La Tribune.
Pour l'heure, aucune des compagnies citées ne se sont exprimées suite aux propos du patron d'Air France mais la consolidation annoncée pourrait malgré tout entraîner des inquiétudes en Outre-Mer. Comme relevé par le site Tour Mag, "il est à craindre qu'une moindre concurrence entraîne une hausse des prix".
Reste la situation de Corsair. "Ses pertes nettes ont ainsi été de 180 millions d'euros pour les exercices 2020 et 2021 (clos au 30 septembre 2021). Les comptes pour 2022 n'ont pas encore été publiés. C'est plus du double d'Air Caraïbes", écrit La Tribune.
Pour l'heure, aucune des compagnies citées ne se sont exprimées suite aux propos du patron d'Air France mais la consolidation annoncée pourrait malgré tout entraîner des inquiétudes en Outre-Mer. Comme relevé par le site Tour Mag, "il est à craindre qu'une moindre concurrence entraîne une hausse des prix".