Le 23 juillet dernier, à Sainte-Marie, dès 9 heures du matin, Samuel D. part avec un copain pour picoler. Sous contrôle judiciaire avec un suivi addictologique pour l'alcool, ce chauffeur de bus de profession va faire vivre un enfer à sa compagne. De retour vers 15 heures, après une dispute en raison de son état, il lui porte un coup de tête et la menace ensuite avec un couteau en main devant les enfants apeurés : "Si tu me quittes, je te coupe les doigts". Elle appelle les gendarmes qui interviennent rapidement et le place en garde à vue.
A la barre, il ne se souvient pas des faits mais comprend qu'il est allé trop loin : "J'ai un problème avec l'alcool, j'ai repris depuis trois mois" indique-t-il en pleurs. "Vous vous rendez compte que c'est parfaitement incompatible avec votre emploi sur la route" répond sèchement le président. Sa compagne, présente à la barre, est parfaitement claire : "Je veux juste qu'il se soigne, c'est un bon père de famille, je veux rester avec lui, nous avons un bébé de quelques jours ensemble".
"Un geste de violence qui arrive de manière brutale"
Le parquet ne s'en laisse pas compter un instant, estimant qu'il s'agit d'un "geste de violence qui arrive de manière brutale et qu'il poursuit en proférant des menaces muni d'un couteau. Il doit prendre en compte son alcoolisme. Imaginez la noirceur de cette scène qui débute par un conflit dès 9 heures du matin" tance la procureure qui requiert une peine de 12 mois de prison dont 6 mois de sursis probatoire avec un maintien en détention, une interdiction de contact et un stage sur les violences conjugales.
"Quelle est la solution ? Il y a une réelle repentance et ses pleurs sont sincères devant vous" répond la défense. "Il a eu la bêtise de son ivresse. On demande 6 mois de prison mais son comportement aujourd'hui vous prouve qu'il n'en a pas besoin. Un sursis probatoire renforcé serait la bonne solution" plaide la défense.
Le tribunal suit les réquisitions du parquet mais prononce une semi-liberté pour la partie ferme de la peine. Il lui est fait interdiction de contact avec sa compagne pendant les 6 mois de semi-liberté. Il devra également faire un stage de sensibilisation aux violences conjugales.
A la barre, il ne se souvient pas des faits mais comprend qu'il est allé trop loin : "J'ai un problème avec l'alcool, j'ai repris depuis trois mois" indique-t-il en pleurs. "Vous vous rendez compte que c'est parfaitement incompatible avec votre emploi sur la route" répond sèchement le président. Sa compagne, présente à la barre, est parfaitement claire : "Je veux juste qu'il se soigne, c'est un bon père de famille, je veux rester avec lui, nous avons un bébé de quelques jours ensemble".
"Un geste de violence qui arrive de manière brutale"
Le parquet ne s'en laisse pas compter un instant, estimant qu'il s'agit d'un "geste de violence qui arrive de manière brutale et qu'il poursuit en proférant des menaces muni d'un couteau. Il doit prendre en compte son alcoolisme. Imaginez la noirceur de cette scène qui débute par un conflit dès 9 heures du matin" tance la procureure qui requiert une peine de 12 mois de prison dont 6 mois de sursis probatoire avec un maintien en détention, une interdiction de contact et un stage sur les violences conjugales.
"Quelle est la solution ? Il y a une réelle repentance et ses pleurs sont sincères devant vous" répond la défense. "Il a eu la bêtise de son ivresse. On demande 6 mois de prison mais son comportement aujourd'hui vous prouve qu'il n'en a pas besoin. Un sursis probatoire renforcé serait la bonne solution" plaide la défense.
Le tribunal suit les réquisitions du parquet mais prononce une semi-liberté pour la partie ferme de la peine. Il lui est fait interdiction de contact avec sa compagne pendant les 6 mois de semi-liberté. Il devra également faire un stage de sensibilisation aux violences conjugales.