Ce lundi, Gabriel Attal, ministre délégué chargé des Comptes publics, a dévoilé son plan sur dix ans afin de réduire les dépenses sociales. Il entend notamment doubler les redressements d’ici 2027. Depuis l’arrivée au pouvoir d’Emmanuel Macron, ils ont déjà augmenté de 35%, un chiffre encore insuffisant pour le gouvernement. Pour réduire ce besoin, mille postes vont être créés, et un milliard va être investi dans les systèmes de contrôle d’ici la fin du quinquennat.
“La fraude sociale, comme la fraude fiscale, est une forme d’impôt caché sur les Français qui travaillent”, s’agace Gabriel Attal. Le ministre entend également mieux contrôler le versement des allocations pour les Français résidant à l’étranger. L’objectif est de mieux traquer les décès, et donc d’éviter les versements indus.
Le gouvernement devrait aussi durcir les règles pour être éligible à un certain nombre de prestations sociales. Il faudra désormais passer neuf mois de l’année dans le pays, contre six prévus actuellement, pour bénéficier des allocations familiales ou du minimum vieillesse. Idem pour les APL qui ne nécessitent que huit mois de présence pour l’heure. L’Urssaf devrait voir ses moyens de lutte contre la fraude augmenter dans les prochaines années.
La fraude aux prestations sociales est à elle seule évaluée entre 6 et 8 milliards d’euros par an, selon la Cour des comptes.
“La fraude sociale, comme la fraude fiscale, est une forme d’impôt caché sur les Français qui travaillent”, s’agace Gabriel Attal. Le ministre entend également mieux contrôler le versement des allocations pour les Français résidant à l’étranger. L’objectif est de mieux traquer les décès, et donc d’éviter les versements indus.
Le gouvernement devrait aussi durcir les règles pour être éligible à un certain nombre de prestations sociales. Il faudra désormais passer neuf mois de l’année dans le pays, contre six prévus actuellement, pour bénéficier des allocations familiales ou du minimum vieillesse. Idem pour les APL qui ne nécessitent que huit mois de présence pour l’heure. L’Urssaf devrait voir ses moyens de lutte contre la fraude augmenter dans les prochaines années.
La fraude aux prestations sociales est à elle seule évaluée entre 6 et 8 milliards d’euros par an, selon la Cour des comptes.