Le ministre de la Transformation et de la Fonction publique, Stanislas Guerini, annoncé une revalorisation de 1,5% du point d'indice, loin des demandes des syndicats. Photo : Facebook - Stanislas Guérini
Les fonctionnaires peuvent enfin connaître leurs futurs revenus, mais les nouvelles risquent de les décevoir. Lors d'une réunion avec les huit organisations syndicales représentatives de la fonction publique (CGT, FO, CFDT, Unsa, FSU, Solidaires, CFE-CGC, FA-FP), le ministre de la Transformation et de la Fonction publique, Stanislas Guerini, a dévoilé une série de mesures visant à "répondre aux enjeux de pouvoir d'achat" des quelque 5,7 millions d'agents des trois versants de la fonction publique (d'État, territoriale, hospitalière).
Malgré la promesse d'une augmentation générale des salaires de la part du gouvernement, le niveau de cette revalorisation est nettement inférieur aux attentes des syndicats. Comme en 2022, les fonctionnaires et les contractuels du secteur public bénéficieront d'une augmentation générale à partir du 1er juillet. Leur traitement sera revalorisé de 1,5 % après une hausse de 3,5 % l'année dernière.
Pour chaque agent, l'augmentation sera calculée à partir du salaire de base, hors primes et indemnités. Selon le ministère de la Fonction publique, un agent qui percevait précédemment un peu plus de 1.700 euros brut par mois gagnera 26 euros supplémentaires grâce à cette augmentation de 1,5 % de la valeur du point d'indice, l'un des deux paramètres utilisés pour calculer les rémunérations dans la fonction publique.
Ces mesures représenteront une enveloppe de 3,5 milliards d'euros au deuxième semestre 2023 et environ 6 milliards en 2024.
Un autre critère pris en compte
La CGT, principal syndicat de la fonction publique, a vivement critiqué cette mesure dans un communiqué, la jugeant largement insuffisante, surtout lorsque l'inflation atteint encore 5,1 % en mai selon l'Insee.
En plus de la revalorisation du point d'indice, le gouvernement a décidé d'intervenir sur l'autre paramètre déterminant la rémunération : le nombre de points d'indice détenus par chaque agent.
Malgré la promesse d'une augmentation générale des salaires de la part du gouvernement, le niveau de cette revalorisation est nettement inférieur aux attentes des syndicats. Comme en 2022, les fonctionnaires et les contractuels du secteur public bénéficieront d'une augmentation générale à partir du 1er juillet. Leur traitement sera revalorisé de 1,5 % après une hausse de 3,5 % l'année dernière.
Pour chaque agent, l'augmentation sera calculée à partir du salaire de base, hors primes et indemnités. Selon le ministère de la Fonction publique, un agent qui percevait précédemment un peu plus de 1.700 euros brut par mois gagnera 26 euros supplémentaires grâce à cette augmentation de 1,5 % de la valeur du point d'indice, l'un des deux paramètres utilisés pour calculer les rémunérations dans la fonction publique.
Ces mesures représenteront une enveloppe de 3,5 milliards d'euros au deuxième semestre 2023 et environ 6 milliards en 2024.
Un autre critère pris en compte
La CGT, principal syndicat de la fonction publique, a vivement critiqué cette mesure dans un communiqué, la jugeant largement insuffisante, surtout lorsque l'inflation atteint encore 5,1 % en mai selon l'Insee.
En plus de la revalorisation du point d'indice, le gouvernement a décidé d'intervenir sur l'autre paramètre déterminant la rémunération : le nombre de points d'indice détenus par chaque agent.
Ainsi, tous les fonctionnaires et les contractuels recevront cinq points supplémentaires à partir du 1er janvier 2024, ce qui représente environ 25 euros de plus sur leur feuille de paie mensuelle. À plus court terme, dès le 1er juillet, certains agents des catégories B et C, les moins bien rémunérés de la fonction publique, recevront jusqu'à neuf points d'indice supplémentaires.
Selon le ministère, cette mesure complémentaire concerne 384.000 agents dans la fonction publique d'État (environ 15 % des effectifs), 803.000 dans la fonction publique territoriale (environ 40 %) et 255.000 dans la fonction publique hospitalière (environ 20 %).
Une "équité" à trouver avec le secteur public
Dans un souci "d'équité" avec les salariés du secteur privé, le gouvernement a également annoncé l'attribution d'une prime de 300 à 800 euros brut "au bénéfice des agents les plus touchés par l'inflation".
Toujours dans ce souci "d'équité" envers les travailleurs du secteur privé, le gouvernement a annoncé lundi l'octroi d'une prime de 300 à 800 euros bruts en faveur des agents les plus touchés par l'inflation (5,1 % sur une année en mai selon l'Insee). Cette prime sera versée "avant la fin de 2023" aux agents dont le salaire mensuel brut est inférieur à 3 250 euros.
Toutefois, alors que les fonctionnaires hospitaliers et d'État bénéficieront automatiquement de cette prime, les agents des collectivités ne pourront en profiter que si leur employeur le souhaite. Une situation vivement dénoncée par les syndicats.
Selon les estimations du ministère, près de la moitié des agents de la fonction publique d'État, soit 1,2 million de fonctionnaires et contractuels, recevront cette prime. Dans le secteur hospitalier, cela concerne 70 % des effectifs, soit plus de 800.000 agents.
Par ailleurs, le gouvernement a annoncé qu'il prendrait désormais en charge 75 % du coût de l'abonnement des agents aux transports en commun, une augmentation par rapport aux 50 % précédemment pris en charge.
Selon le ministère, cette mesure complémentaire concerne 384.000 agents dans la fonction publique d'État (environ 15 % des effectifs), 803.000 dans la fonction publique territoriale (environ 40 %) et 255.000 dans la fonction publique hospitalière (environ 20 %).
Une "équité" à trouver avec le secteur public
Dans un souci "d'équité" avec les salariés du secteur privé, le gouvernement a également annoncé l'attribution d'une prime de 300 à 800 euros brut "au bénéfice des agents les plus touchés par l'inflation".
Toujours dans ce souci "d'équité" envers les travailleurs du secteur privé, le gouvernement a annoncé lundi l'octroi d'une prime de 300 à 800 euros bruts en faveur des agents les plus touchés par l'inflation (5,1 % sur une année en mai selon l'Insee). Cette prime sera versée "avant la fin de 2023" aux agents dont le salaire mensuel brut est inférieur à 3 250 euros.
Toutefois, alors que les fonctionnaires hospitaliers et d'État bénéficieront automatiquement de cette prime, les agents des collectivités ne pourront en profiter que si leur employeur le souhaite. Une situation vivement dénoncée par les syndicats.
Selon les estimations du ministère, près de la moitié des agents de la fonction publique d'État, soit 1,2 million de fonctionnaires et contractuels, recevront cette prime. Dans le secteur hospitalier, cela concerne 70 % des effectifs, soit plus de 800.000 agents.
Par ailleurs, le gouvernement a annoncé qu'il prendrait désormais en charge 75 % du coût de l'abonnement des agents aux transports en commun, une augmentation par rapport aux 50 % précédemment pris en charge.