Vêtus de jaune et de vert, les soutiens bolsonaristes avaient en effet pénétré le Congrès brésilien, la Cour suprême et le palais présidentiel à Brasilia, forçant quelques heures plus tard les forces de sécurité à intervenir pour les évacuer.
En déplacement dans l'Etat de Sao Paulo où il s'était rendu après des inondations, le président Lula a d'abord dénoncé des incidents "sans précédent" dans l'histoire récente du pays avant d'assurer que les auteurs de ces dégradations "vont payer pour ces actes irresponsables et antidémocratiques".
Dans le courant de la journée, le chef d'État brésilien a placé les forces de l'ordre locales sous le commandement des forces fédérales pour reprendre en main la sécurité à Brasilia.
En déplacement dans l'Etat de Sao Paulo où il s'était rendu après des inondations, le président Lula a d'abord dénoncé des incidents "sans précédent" dans l'histoire récente du pays avant d'assurer que les auteurs de ces dégradations "vont payer pour ces actes irresponsables et antidémocratiques".
Dans le courant de la journée, le chef d'État brésilien a placé les forces de l'ordre locales sous le commandement des forces fédérales pour reprendre en main la sécurité à Brasilia.
Son prédécesseur Jair Bolsonaro a condamné ces violences en niant toute responsabilité. Dans un tweet, il a indiqué que les "déprédations et invasions de bâtiments publics (...) sont contraires à la règle" régissant les "manifestations pacifiques". Il a ensuite rejeté les accusations "sans preuve" de Lula qui l'avait accusé d'avoir encouragé les manifestants dans leur passage à l'acte.
En attendant, une réunion d'urgence est prévue ce lundi avec les gouverneurs de tous les États du pays pour tenter de trouver "une réponse institutionnelle pour défendre la démocratie".
En attendant, une réunion d'urgence est prévue ce lundi avec les gouverneurs de tous les États du pays pour tenter de trouver "une réponse institutionnelle pour défendre la démocratie".