Jacques Lowinsky, vous organisez toute l’année des dizaines de salons d’envergure plus ou moins importante. Ambition Planète est un premier événement ouvert sur l’océan Indien, créé par la Nordev grâce à ses partenaires. D’où est venu ce concept qui a fédéré autant de participants que d’intervenants ?
JL - Il est plus juste de dire que le concept est venu nous rattraper et que c’est une œuvre collective. La situation actuelle et l’émergence des problématiques écologiques telles que le dérèglement thématique, la montée des eaux, la lutte contre l’utilisation des gaz à effet de serre, nous obligent à adopter un comportement responsable et respectueux du patrimoine végétal et animal de notre île. Les nouveaux comportements et nouvelles sensibilités en faveur du développement durable et de l’écologie doivent être reconnus, soutenus et accompagnés. Le concept « Ambition Planète » à la Réunion a réussi à mobiliser un nombre important de personnes engagées, tant dans des spécialités que dans des collectivités, des associations ou des entreprises.
Comment mesurer les engagements pris lors de ces deux journées intenses en tables-rondes, ateliers ? Il est important de mesurer ces engagements qui ne doivent pas rester « dans les cartons »
JL - Chacun sera invité à proposer un plan de réalisation avec des étapes de mise en œuvre dans un calendrier trimestriel qui fera l’objet d’une publication. Alors, la prochaine rencontre « Ambition Planète » pourra prendre acte et juger du niveau de mise en œuvre des engagements déclarés.
Cette première édition Ambition Planète de la Nordev pourrait être dupliquée ?
JL - «Cette question est revenue à plusieurs reprises ; elle implique que nous devrions ancrer ce concept dans le temps et peut être multiplier les rencontres. La Nordev sera toujours ravie d’accueillir du public car c’est l’objet même de son existence. Cette thématique remet en cause notre manière d’aménager, de construire, de se déplacer, de se divertir… et si l’on veut un territoire bienveillant avec l’humanité, il nous faut forcément nous rencontrer régulièrement pour avancer avec les idées des uns et des autres. Face à l’urgence écologique, partageons ! Travaillons ensemble pour préserver notre identité, nos traditions et notre patrimoine terrestre.
Que pensez-vous des engagements exprimés à l’issue de ces deux journées d’échanges ? Comment pourrez-vous les mesurer ?
JL - Les participants à cette rencontre ont fortement insisté pour « la mise en place d’actions visibles. La population attend des actions. Nous devons matérialiser ces réflexions en mesures ou actions concrètes à travers des engagements. Les enjeux sont graves, stratégiques pour le bien-être de nos concitoyens. Les engagements, concrets, pris lors de ces deux journées seront publiés prochainement.
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Des premiers engagements :
* La Nordev s’est engagée à diminuer sa consommation énergétique de 10% d’ici deux ans : changement des éclairages en LED, climatisation, sensibilisation des exposants
* La Sodiparc va équiper ses dépôts de panneaux photovoltaïques sur 10 000m², pour une production de 1,5 Mégawatt, soit l’équivalent de la consommation de 1 450 habitants dyonisiens. Mise en place de 25 bornes de recharge à Saint-Denis
* Le Sidelec va par exemple faciliter le Plan Climat-Air-Énergie Territorial entre les intercommunalités, aider les 24 communes à réduire leur consommation…
* Runeo s’engage à réduire la consommation sur la STEP du Grand-Prado
* La Ville de Saint-Denis va diminuer la consommation des 17 000 points lumineux de la ville et le stade de l’Est en les remplaçant par des LED (réduction de 2 000 à 800 watts pour le stade)
* La Cinor fournira 1 000 récupérateurs de pluie dès 2023
* La Région s’engage à accompagner toutes les actions en partenariat avec les porteurs de projets, à transformer les cours des lycées en oasis plantés, à rendre les routes nationales ombragées avec des arbres endémiques.
JL - Il est plus juste de dire que le concept est venu nous rattraper et que c’est une œuvre collective. La situation actuelle et l’émergence des problématiques écologiques telles que le dérèglement thématique, la montée des eaux, la lutte contre l’utilisation des gaz à effet de serre, nous obligent à adopter un comportement responsable et respectueux du patrimoine végétal et animal de notre île. Les nouveaux comportements et nouvelles sensibilités en faveur du développement durable et de l’écologie doivent être reconnus, soutenus et accompagnés. Le concept « Ambition Planète » à la Réunion a réussi à mobiliser un nombre important de personnes engagées, tant dans des spécialités que dans des collectivités, des associations ou des entreprises.
Comment mesurer les engagements pris lors de ces deux journées intenses en tables-rondes, ateliers ? Il est important de mesurer ces engagements qui ne doivent pas rester « dans les cartons »
JL - Chacun sera invité à proposer un plan de réalisation avec des étapes de mise en œuvre dans un calendrier trimestriel qui fera l’objet d’une publication. Alors, la prochaine rencontre « Ambition Planète » pourra prendre acte et juger du niveau de mise en œuvre des engagements déclarés.
Cette première édition Ambition Planète de la Nordev pourrait être dupliquée ?
JL - «Cette question est revenue à plusieurs reprises ; elle implique que nous devrions ancrer ce concept dans le temps et peut être multiplier les rencontres. La Nordev sera toujours ravie d’accueillir du public car c’est l’objet même de son existence. Cette thématique remet en cause notre manière d’aménager, de construire, de se déplacer, de se divertir… et si l’on veut un territoire bienveillant avec l’humanité, il nous faut forcément nous rencontrer régulièrement pour avancer avec les idées des uns et des autres. Face à l’urgence écologique, partageons ! Travaillons ensemble pour préserver notre identité, nos traditions et notre patrimoine terrestre.
Que pensez-vous des engagements exprimés à l’issue de ces deux journées d’échanges ? Comment pourrez-vous les mesurer ?
JL - Les participants à cette rencontre ont fortement insisté pour « la mise en place d’actions visibles. La population attend des actions. Nous devons matérialiser ces réflexions en mesures ou actions concrètes à travers des engagements. Les enjeux sont graves, stratégiques pour le bien-être de nos concitoyens. Les engagements, concrets, pris lors de ces deux journées seront publiés prochainement.
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Des premiers engagements :
* La Nordev s’est engagée à diminuer sa consommation énergétique de 10% d’ici deux ans : changement des éclairages en LED, climatisation, sensibilisation des exposants
* La Sodiparc va équiper ses dépôts de panneaux photovoltaïques sur 10 000m², pour une production de 1,5 Mégawatt, soit l’équivalent de la consommation de 1 450 habitants dyonisiens. Mise en place de 25 bornes de recharge à Saint-Denis
* Le Sidelec va par exemple faciliter le Plan Climat-Air-Énergie Territorial entre les intercommunalités, aider les 24 communes à réduire leur consommation…
* Runeo s’engage à réduire la consommation sur la STEP du Grand-Prado
* La Ville de Saint-Denis va diminuer la consommation des 17 000 points lumineux de la ville et le stade de l’Est en les remplaçant par des LED (réduction de 2 000 à 800 watts pour le stade)
* La Cinor fournira 1 000 récupérateurs de pluie dès 2023
* La Région s’engage à accompagner toutes les actions en partenariat avec les porteurs de projets, à transformer les cours des lycées en oasis plantés, à rendre les routes nationales ombragées avec des arbres endémiques.