Le 19 juillet dernier à Saint-Paul, un conflit de voisinage a bien failli tourner au drame. Une histoire de stationnement gênant, qui dure depuis un moment, est à l'origine d'une violente altercation entre les deux hommes. À l'origine, Michel C. reproche à Jean-Louis I. de se garer devant chez lui, ce qui gêne la visibilité lorsqu'il sort.
Or, le 1er juillet dernier, Jean-Louis I. retrouve les pneus de son véhicule crevés alors qu'il est en stationnement devant chez Michel C. De ragots en ladi-lafé, on lui rapporte que ce serait Michel C. qui en serait à l'origine. Ni une ni deux, le 19 juillet dernier, la tension atteint son paroxysme. Jean-Louis I. veut récupérer le montant de la réparation de ses pneus et veut en découdre.
Le ton monte et un échange de coups a lieu lors d'une première scène
Une altercation éclate entre lui et son voisin. Le ton monte et un échange de coups à lieu lors d'une première scène. Voyant qu'il n'a pas le dessus, Michel C. va chercher une arme, la pointe en direction de son voisin et tire un coup de feu sur le côté en direction du sol. Furieux, l'homme s'avance vers lui pour le désarmer. Il lui donne un coup de poing au visage qui le projette contre le mur derrière lui et l'assomme.
Il tombe au sol et reçoit deux coups de pieds. Il finit par lâcher l'arme. Résultat, une ITT de 45 jours pour le tireur qui s'est fracturé la cheville en tombant et 15 jours pour l'autre protagoniste qui est blessé à la tête et fait état d'un stress aigu dû au tir.
"Tout ça parce qu'il est garé devant chez vous sur la voie publique ?"
La gendarmerie intervient et, une fois les plaies pansées, place les deux hommes en garde à vue. Le parquet décide de les juger ce vendredi en comparution immédiate. Les deux hommes regrettent et comprennent la gravité de leurs actes : "Tout ça parce qu'il est garé devant chez vous sur la voie publique ?" fustige d'entrée le président. "Il a braqué l'arme vers moi, puis il a baissé l’arme et a tiré. J’ai cru que j’allais mourir" témoigne Jean-Louis I. Si le tireur fait montre d'un casier vierge, la victime du coup de feu a trois mentions assez anciennes. "C'est une vraie scène du Far-West avec l'utilisation d'une arme à feu sur la voie publique" ironise amèrement le parquet.
"Cela aurait pu finir en violences avec arme ayant entrainé la mort sans intention de la donner. Les faits sont graves et parfaitement établis" estime la procureure qui requiert 18 mois de prison dont 9 mois assortis du sursis probatoire et demande une détention à domicile pour la partie ferme. Elle ne requiert rien pour le second, estimant qu'il a agi en état de légitime défense de manière proportionnée. "Réagir par la violence quand on est menacé par une arme ne me parait pas déraisonnable", conclut la magistrate.
"Sans ce coup de feu, nous ne serions pas là"
"Il était en état de légitime défense, c'est une bêtise qui l'amène là", plaide la défense de Jean-Louis I. "Sans ce coup de feu, nous ne serions pas là", répond la défense du tireur. "Il faut considérer cette affaire dans son ensemble. C'est une goutte d'eau qui fait déborder le vase. Ce n'est pas juste une histoire de place de parking, c'est un tout. Il vient en beuglant chez mon client et veut se battre. C'est tétanisé qu'il prend cette arme pour le faire fuir. Il n'a pas de casier, je vous demande une peine entièrement assortie du sursis probatoire", plaide la robe noire.
Reconnu coupable, le tireur est condamné à 18 mois de prison dont 12 assortis d'un sursis simple. La partie ferme se fera sous la forme d'une détention à domicile sous bracelet électronique. Le second est relaxé de faits de violences.
Or, le 1er juillet dernier, Jean-Louis I. retrouve les pneus de son véhicule crevés alors qu'il est en stationnement devant chez Michel C. De ragots en ladi-lafé, on lui rapporte que ce serait Michel C. qui en serait à l'origine. Ni une ni deux, le 19 juillet dernier, la tension atteint son paroxysme. Jean-Louis I. veut récupérer le montant de la réparation de ses pneus et veut en découdre.
Le ton monte et un échange de coups a lieu lors d'une première scène
Une altercation éclate entre lui et son voisin. Le ton monte et un échange de coups à lieu lors d'une première scène. Voyant qu'il n'a pas le dessus, Michel C. va chercher une arme, la pointe en direction de son voisin et tire un coup de feu sur le côté en direction du sol. Furieux, l'homme s'avance vers lui pour le désarmer. Il lui donne un coup de poing au visage qui le projette contre le mur derrière lui et l'assomme.
Il tombe au sol et reçoit deux coups de pieds. Il finit par lâcher l'arme. Résultat, une ITT de 45 jours pour le tireur qui s'est fracturé la cheville en tombant et 15 jours pour l'autre protagoniste qui est blessé à la tête et fait état d'un stress aigu dû au tir.
"Tout ça parce qu'il est garé devant chez vous sur la voie publique ?"
La gendarmerie intervient et, une fois les plaies pansées, place les deux hommes en garde à vue. Le parquet décide de les juger ce vendredi en comparution immédiate. Les deux hommes regrettent et comprennent la gravité de leurs actes : "Tout ça parce qu'il est garé devant chez vous sur la voie publique ?" fustige d'entrée le président. "Il a braqué l'arme vers moi, puis il a baissé l’arme et a tiré. J’ai cru que j’allais mourir" témoigne Jean-Louis I. Si le tireur fait montre d'un casier vierge, la victime du coup de feu a trois mentions assez anciennes. "C'est une vraie scène du Far-West avec l'utilisation d'une arme à feu sur la voie publique" ironise amèrement le parquet.
"Cela aurait pu finir en violences avec arme ayant entrainé la mort sans intention de la donner. Les faits sont graves et parfaitement établis" estime la procureure qui requiert 18 mois de prison dont 9 mois assortis du sursis probatoire et demande une détention à domicile pour la partie ferme. Elle ne requiert rien pour le second, estimant qu'il a agi en état de légitime défense de manière proportionnée. "Réagir par la violence quand on est menacé par une arme ne me parait pas déraisonnable", conclut la magistrate.
"Sans ce coup de feu, nous ne serions pas là"
"Il était en état de légitime défense, c'est une bêtise qui l'amène là", plaide la défense de Jean-Louis I. "Sans ce coup de feu, nous ne serions pas là", répond la défense du tireur. "Il faut considérer cette affaire dans son ensemble. C'est une goutte d'eau qui fait déborder le vase. Ce n'est pas juste une histoire de place de parking, c'est un tout. Il vient en beuglant chez mon client et veut se battre. C'est tétanisé qu'il prend cette arme pour le faire fuir. Il n'a pas de casier, je vous demande une peine entièrement assortie du sursis probatoire", plaide la robe noire.
Reconnu coupable, le tireur est condamné à 18 mois de prison dont 12 assortis d'un sursis simple. La partie ferme se fera sous la forme d'une détention à domicile sous bracelet électronique. Le second est relaxé de faits de violences.