Il est quelquefois bon d’étudier notre histoire pour mieux comprendre nos comportements d’aujourd’hui. La sexualité, ce sujet tabou entre tous, mérite sans doute plus que tous les autres, cette étude rétrospective. Il y a un peu plus de 300 ans avant JC, est née le royaume de Macédoine devenu célèbre grâce aux conquêtes de son roi Philippe II et surtout celles de son fils, le fameux Alexandre le Grand. On peut aujourd’hui considérer que c’est dans ce pays que sont nées les pratiques les plus abouties en matière de sexualité et d’éducation des jeunes dans ce domaine. Ces pratiques ont d’ailleurs influencé les mœurs de la Grèce antique puis celles des Romains. Elles ont, par la suite, été combattues par la civilisation chrétienne et occidentale.
Considérant sans doute que l’âge de la puberté était, en particulier pour les garçons, une période charnière difficile à passer, les Macédoniens prirent très rapidement l’habitude de confier l’éducation sexuelle des garçons pubères à des sortes d’initiateurs. Le concept qui prévalait à l’époque était que, pour être un homme en âge de procréer, il fallait y aller progressivement et prendre bien conscience de son propre corps et de ses facultés de reproducteur, avant d’aborder le sexe opposé, encore secret, mystérieux et quelquefois même effrayant pour certains. On considérait même hors norme ceux qui ne fréquentaient pas ce genre d’initiateur (1). Connaitre le corps masculin avant de connaître le corps féminin, était donc la règle. Et, cette connaissance était complète puisqu’elle allait, le plus souvent jusqu’à la masturbation mutuelle et même la sodomie. On considérait donc que, ainsi rassuré sur ses capacités de reproducteur, le garçon était mieux armé pour conquérir le sexe féminin, sans tabou et sans complexes. A l’âge adulte, le jeune homme avait toute liberté de choisir son partenaire sexuel. Mais, dans plus de 90% des cas il devenait rapidement et durablement hétérosexuel.
Il est sans doute impensable de revenir aujourd’hui à ces mœurs antiques mais cela peut éclairer un sujet obscur et trop souvent caché : l’éveil sexuel des garçons. La réflexion que l’on peut faire à ce sujet, est que, en l’absence de ces explications et de ce type d’initiation, ce que l’on nomme aujourd’hui pudiquement l’âge ingrat, est probablement à l’origine de toutes ces mauvais comportements, ces dérives contre nature et ces crimes sexuels. Il n’est pas question d’interdire l’homosexualité et toutes les dérives comportementales de deux humains majeurs et consentants, mais d’éclairer et d’aider les jeunes pubères, grâce à une information plus complète, à mieux passer ce cap difficile de la puberté. Une deuxième réflexion que l’on peut probablement faire, c’est que le traumatisme d’une puberté mal vécue, peut sans-doute expliquer, dans beaucoup de cas, cette cristallisation durable et ce blocage sur l’homosexualité.
Considérant sans doute que l’âge de la puberté était, en particulier pour les garçons, une période charnière difficile à passer, les Macédoniens prirent très rapidement l’habitude de confier l’éducation sexuelle des garçons pubères à des sortes d’initiateurs. Le concept qui prévalait à l’époque était que, pour être un homme en âge de procréer, il fallait y aller progressivement et prendre bien conscience de son propre corps et de ses facultés de reproducteur, avant d’aborder le sexe opposé, encore secret, mystérieux et quelquefois même effrayant pour certains. On considérait même hors norme ceux qui ne fréquentaient pas ce genre d’initiateur (1). Connaitre le corps masculin avant de connaître le corps féminin, était donc la règle. Et, cette connaissance était complète puisqu’elle allait, le plus souvent jusqu’à la masturbation mutuelle et même la sodomie. On considérait donc que, ainsi rassuré sur ses capacités de reproducteur, le garçon était mieux armé pour conquérir le sexe féminin, sans tabou et sans complexes. A l’âge adulte, le jeune homme avait toute liberté de choisir son partenaire sexuel. Mais, dans plus de 90% des cas il devenait rapidement et durablement hétérosexuel.
Il est sans doute impensable de revenir aujourd’hui à ces mœurs antiques mais cela peut éclairer un sujet obscur et trop souvent caché : l’éveil sexuel des garçons. La réflexion que l’on peut faire à ce sujet, est que, en l’absence de ces explications et de ce type d’initiation, ce que l’on nomme aujourd’hui pudiquement l’âge ingrat, est probablement à l’origine de toutes ces mauvais comportements, ces dérives contre nature et ces crimes sexuels. Il n’est pas question d’interdire l’homosexualité et toutes les dérives comportementales de deux humains majeurs et consentants, mais d’éclairer et d’aider les jeunes pubères, grâce à une information plus complète, à mieux passer ce cap difficile de la puberté. Une deuxième réflexion que l’on peut probablement faire, c’est que le traumatisme d’une puberté mal vécue, peut sans-doute expliquer, dans beaucoup de cas, cette cristallisation durable et ce blocage sur l’homosexualité.
- Référence : L’amour en Grèce de Robert Flacelière – Editions Hachette 1971.