La grande “opération spéciale” que la place Beauvau voulait secrète s’étale désormais largement dans la presse. Décrite une première fois par Les Nouvelles de Mayotte, puis confirmée par les journalistes du Canard enchaîné dans l’édition du 22 février, l’opération “Wuambushu” semble prendre une autre ampleur. Signifiant en shimaoré “une tentative pour la première fois”, cette offensive viserait à mettre un coup d’arrêt à l’immigration clandestine.
On annonçait déjà que les opérations seraient organisées par Gérald Darmanin, il semble désormais que le président en personne souhaite venir y adouber son protégé. Normalement prévu pour courant avril, afin de coïncider avec le débat parlementaire sur le projet de loi “asile et immigration”, cette opération serait surtout un tremplin pour Matignon pour le ministre de l’Intérieur, toujours selon le Canard.
Toujours aucune vraie solution pour les problèmes de fond de Mayotte
Un corps expéditionnaire de cinq escadrons de gendarmes mobiles serait mobilisé, avec les effectifs locaux des forces de l’ordre. Si aucune information officielle n’a fuité du côté du gouvernement, le mois d’avril semble avoir été choisi pour lancer l’intervention. De son côté, la section régionale du syndicat de la magistrature dénonce une instrumentalisation de la justice et “exprime ses plus vives inquiétudes car cette opération s’inscrit également dans un calendrier politique précis, guidé par une logique sécuritaire et démagogique”.
Le tribunal administratif de l’océan Indien (Réunion-Mayotte) se tiendrait prêt à faire face à la pluie de recours qui va logiquement suivre cette vague d’interpellations. Une chose est sûre, les bulldozers pour détruire les bangas sont déjà prévus. Au contraire, rien n’a fuité sur l’avenir de l’île aux parfums après cette opération.
On annonçait déjà que les opérations seraient organisées par Gérald Darmanin, il semble désormais que le président en personne souhaite venir y adouber son protégé. Normalement prévu pour courant avril, afin de coïncider avec le débat parlementaire sur le projet de loi “asile et immigration”, cette opération serait surtout un tremplin pour Matignon pour le ministre de l’Intérieur, toujours selon le Canard.
Toujours aucune vraie solution pour les problèmes de fond de Mayotte
Un corps expéditionnaire de cinq escadrons de gendarmes mobiles serait mobilisé, avec les effectifs locaux des forces de l’ordre. Si aucune information officielle n’a fuité du côté du gouvernement, le mois d’avril semble avoir été choisi pour lancer l’intervention. De son côté, la section régionale du syndicat de la magistrature dénonce une instrumentalisation de la justice et “exprime ses plus vives inquiétudes car cette opération s’inscrit également dans un calendrier politique précis, guidé par une logique sécuritaire et démagogique”.
Le tribunal administratif de l’océan Indien (Réunion-Mayotte) se tiendrait prêt à faire face à la pluie de recours qui va logiquement suivre cette vague d’interpellations. Une chose est sûre, les bulldozers pour détruire les bangas sont déjà prévus. Au contraire, rien n’a fuité sur l’avenir de l’île aux parfums après cette opération.