La France atteint son plus bas niveau de chômage depuis 1982, voilà l’analyse faite par l’Insee dans son étude sur le marché du travail en 2022. En deux ans, ce sont pas moins de 1,2 million d’emplois qui ont été créés, dont un tiers en alternance. Un rebond qui se remarque aussi dans la croissance du pays, avec un gain de PIB de un point par rapport à 2019. C’est l’emploi salarié qui tire ces chiffres vers le haut. En effet, l’Insee observe un net tassement dans la création de micro-entreprises.
Malheureusement, cette hausse du taux d’emplois se caractérise par un bond du taux d’emploi à durée limitée. “Après un rebond de 0,4 point en 2021, la part des personnes en emploi à durée limitée (CDD, intérim) a de nouveau augmenté en 2022 : +0,5 point. À 10,3 %, elle retrouve son niveau d’avant‑crise sanitaire, demeurant toutefois inférieure à son pic de 2017 (11,0 %)”, notent les auteurs de l’étude.
La part d’emploi à temps partiel tend à se réduire, pour atteindre les 17,3% des personnes travaillant, soit 4,1 millions de personnes. De son côté, la fin des restrictions et la reprise de l’activité dans tous les secteurs ont permis de réduire de façon drastique la part des travailleurs en chômage partiel.
Des salaires qui augmentent, mais un pouvoir d’achat qui fléchit
Les négociations salariales et la hausse du Smic ont permis d’augmenter les revenus des Français. Ainsi, le salaire minimum a grimpé de 5,6% en un an. Dans le public comme dans le privé, les fiches de paie se sont améliorées pour les Français.
Pourtant, l’inflation ne permet pas de profiter de ces hausses. Au contraire même, “ le pouvoir d’achat du SMPT [salaire moyen par tête] dans le secteur privé aurait baissé de 1,4 % en 2022”, contre près de “‑0,6 % en moyenne annuelle” dans le public.
Malheureusement, cette hausse du taux d’emplois se caractérise par un bond du taux d’emploi à durée limitée. “Après un rebond de 0,4 point en 2021, la part des personnes en emploi à durée limitée (CDD, intérim) a de nouveau augmenté en 2022 : +0,5 point. À 10,3 %, elle retrouve son niveau d’avant‑crise sanitaire, demeurant toutefois inférieure à son pic de 2017 (11,0 %)”, notent les auteurs de l’étude.
La part d’emploi à temps partiel tend à se réduire, pour atteindre les 17,3% des personnes travaillant, soit 4,1 millions de personnes. De son côté, la fin des restrictions et la reprise de l’activité dans tous les secteurs ont permis de réduire de façon drastique la part des travailleurs en chômage partiel.
Des salaires qui augmentent, mais un pouvoir d’achat qui fléchit
Les négociations salariales et la hausse du Smic ont permis d’augmenter les revenus des Français. Ainsi, le salaire minimum a grimpé de 5,6% en un an. Dans le public comme dans le privé, les fiches de paie se sont améliorées pour les Français.
Pourtant, l’inflation ne permet pas de profiter de ces hausses. Au contraire même, “ le pouvoir d’achat du SMPT [salaire moyen par tête] dans le secteur privé aurait baissé de 1,4 % en 2022”, contre près de “‑0,6 % en moyenne annuelle” dans le public.
source : Insee