Communiqué de SNUEP-FSU :
L’intersyndicale réunissant la CGTR Educ’Action, la FSU (SNES, SNEP et SNUEP), l’UNSA, FO PLP et SUD EDUCATION s’est réunie ce jour dans les locaux de la FSU pour dénoncer le projet de réforme de la voie professionnelle. Cette réforme, que veut imposer le président Macron, constitue un véritable danger pour 45% des lycéens Réunionnais (30% en métropole), pour l’avenir de nos métiers et de la
formation professionnelle initiale.
Ce projet de réforme s’inscrit dans la continuité de la destruction de la voie professionnelle sous statut scolaire depuis 2009.
Rendez-vous est pris mardi 18 octobre à 10h devant les grilles du rectorat pour refuser :
- L’augmentation de 50% des périodes de stage, ce qui diminuera d’autant les heures
d’enseignements (professionnel et général) et le nombre de postes d’enseignants.
- L’apprentissage limité aux tâches particulières sur un poste de travail au détriment d’une
formation diplômante et nationale.
- Une territorialisation des formations et diplômes réduite aux besoins locaux immédiats donc
sans possibilité de mobilité ni de projection sur l’avenir.
Cette réforme annoncée ne prend pas en compte :
- La dimension globale d’un métier
- La législation en vigueur sur l’utilisation des machines dangereuses (moins de 16 ans)
- La possibilité pour le tissu économique local d’absorber le surcroit de stages
- Le taux élevé d’accidents du travail chez les apprentis (50% des salariés de moins de 21 ans)
alors même que le gouvernement présente l’apprentissage comme une voie d’excellence
C’est une illusion de faire croire aux élèves et aux familles qu’augmenter les périodes de formation
en entreprise permettra de lutter contre le décrochage scolaire et favorisera l’insertion dans le milieu
professionnel. Quid des poursuites d’études ? Quid de la mobilité ?
L’intersyndicale réunissant la CGTR Educ’Action, la FSU (SNES, SNEP et SNUEP), l’UNSA, FO PLP et SUD EDUCATION s’est réunie ce jour dans les locaux de la FSU pour dénoncer le projet de réforme de la voie professionnelle. Cette réforme, que veut imposer le président Macron, constitue un véritable danger pour 45% des lycéens Réunionnais (30% en métropole), pour l’avenir de nos métiers et de la
formation professionnelle initiale.
Ce projet de réforme s’inscrit dans la continuité de la destruction de la voie professionnelle sous statut scolaire depuis 2009.
Rendez-vous est pris mardi 18 octobre à 10h devant les grilles du rectorat pour refuser :
- L’augmentation de 50% des périodes de stage, ce qui diminuera d’autant les heures
d’enseignements (professionnel et général) et le nombre de postes d’enseignants.
- L’apprentissage limité aux tâches particulières sur un poste de travail au détriment d’une
formation diplômante et nationale.
- Une territorialisation des formations et diplômes réduite aux besoins locaux immédiats donc
sans possibilité de mobilité ni de projection sur l’avenir.
Cette réforme annoncée ne prend pas en compte :
- La dimension globale d’un métier
- La législation en vigueur sur l’utilisation des machines dangereuses (moins de 16 ans)
- La possibilité pour le tissu économique local d’absorber le surcroit de stages
- Le taux élevé d’accidents du travail chez les apprentis (50% des salariés de moins de 21 ans)
alors même que le gouvernement présente l’apprentissage comme une voie d’excellence
C’est une illusion de faire croire aux élèves et aux familles qu’augmenter les périodes de formation
en entreprise permettra de lutter contre le décrochage scolaire et favorisera l’insertion dans le milieu
professionnel. Quid des poursuites d’études ? Quid de la mobilité ?