Mardi 3 janvier, Amber McLaughlin est devenue la première condamnée à mort transgenre à être exécutée aux États-Unis. Elle est également la première personne exécutée dans le pays en 2023. Âgée de 49 ans, elle a reçu une injection létale dans le pénitencier de Bonne Terre dans le Missouri.
Au moment des faits en 2003, elle n’avait pas supporté la séparation avec son ex-compagne. Cette dernière avait obtenu des mesures de protection. Cela n’avait pas empêché Amber McLaughlin de l’attendre à la sortie du travail avec un couteau de cuisine. Elle l’avait alors violée avant de la poignarder et d’abandonner son corps près du fleuve Mississippi.
Amber McLaughlin avait effectué sa transition en prison, mais était restée détenue dans le couloir de la mort masculin.
Lors du procès en 2006, les jurés l’avaient reconnue coupable de meurtre, mais n’avaient pas réussi à se mettre d’accord sur la peine. L’État du Missouri autorise un magistrat à prononcer la peine capitale lorsque le jury populaire ne parvient pas à obtenir une unanimité.
Ses avocats ont tenté de faire commuer sa peine en prison à perpétuité en s’appuyant sur sa singularité et sur le fait que « la peine de mort considérée ici ne reflète pas la conscience de la communauté, mais celle d’un unique juge ». Ils ont également souligné l’enfance difficile de leur cliente, qui a subi des sévices dans sa famille adoptive, ainsi que ses troubles psychiatriques.
Au moment des faits en 2003, elle n’avait pas supporté la séparation avec son ex-compagne. Cette dernière avait obtenu des mesures de protection. Cela n’avait pas empêché Amber McLaughlin de l’attendre à la sortie du travail avec un couteau de cuisine. Elle l’avait alors violée avant de la poignarder et d’abandonner son corps près du fleuve Mississippi.
Amber McLaughlin avait effectué sa transition en prison, mais était restée détenue dans le couloir de la mort masculin.
Lors du procès en 2006, les jurés l’avaient reconnue coupable de meurtre, mais n’avaient pas réussi à se mettre d’accord sur la peine. L’État du Missouri autorise un magistrat à prononcer la peine capitale lorsque le jury populaire ne parvient pas à obtenir une unanimité.
Ses avocats ont tenté de faire commuer sa peine en prison à perpétuité en s’appuyant sur sa singularité et sur le fait que « la peine de mort considérée ici ne reflète pas la conscience de la communauté, mais celle d’un unique juge ». Ils ont également souligné l’enfance difficile de leur cliente, qui a subi des sévices dans sa famille adoptive, ainsi que ses troubles psychiatriques.