Les parlementaires Marc Le Fur (Les Républicains, Côtes-d'Armor) et Estelle Youssoupha (LIOT, Mayotte), nommés rapporteurs de la mission d'information sur l'autonomie alimentaire des Outre-mer, ont présenté leurs conclusions ce lundi. Cette mission d'information avait pour but de faire un état des lieux et de proposer au gouvernement des mesures à mettre en place pour développer le secteur agro-alimentaire dans les territoires ultramarins.
Les parlementaires ont évoqué plusieurs questions dans leur rapport et se sont notamment interrogés sur les fonctionnements de la TVA et de l'octroi de mer sur les produits alimentaires importés à La Réunion. Ils se sont penchés sur le régime de taxation particulier pour le riz.
Cet aliment de base de la cuisine réunionnaise est très massivement importé (98,5%). Pour autant, l'octroi de mer, dont l'un des objectifs est de protéger la production locale face à la concurrence extérieure, n'est pas appliqué au riz. Il en va de même pour la TVA qui est de 0% pour ce produit.
Les parlementaires ont évoqué plusieurs questions dans leur rapport et se sont notamment interrogés sur les fonctionnements de la TVA et de l'octroi de mer sur les produits alimentaires importés à La Réunion. Ils se sont penchés sur le régime de taxation particulier pour le riz.
Cet aliment de base de la cuisine réunionnaise est très massivement importé (98,5%). Pour autant, l'octroi de mer, dont l'un des objectifs est de protéger la production locale face à la concurrence extérieure, n'est pas appliqué au riz. Il en va de même pour la TVA qui est de 0% pour ce produit.
Riz à La Réunion : Vers une filière de niche
Protéger le pouvoir d'achat mais pas la production locale
Chaque Réunionnais adulte consomme 65 kilos de riz chaque année. Mais cette céréale n'est que très peu cultivée à La Réunion. Couvrir tous les besoins locaux nécessiterait trop de foncier mais les rizières de l'île font aussi face à des menaces absentes dans les pays asiatiques, notamment celles des oiseaux locaux qui viennent s'en nourrir. Et c'est sans parler de la concurrence extérieure où les coûts de production sont bien moindres que sur notre département.
La mission d'information sur l'autonomie alimentaire des Outre-mer a par ailleurs noté le rôle de l'octroi de mer dans la production de riz. Les députés notent que les autorités locales ont fait le choix de n'appliquer aucune taxe au riz pour préserver le pouvoir d'achat des Réunionnais.
Cela prive les collectivités locales d'une source de revenus très importante et ne leur permet pas non plus de protéger la production locale face à une concurrence internationale aux coûts de production inférieurs.
Chaque Réunionnais adulte consomme 65 kilos de riz chaque année. Mais cette céréale n'est que très peu cultivée à La Réunion. Couvrir tous les besoins locaux nécessiterait trop de foncier mais les rizières de l'île font aussi face à des menaces absentes dans les pays asiatiques, notamment celles des oiseaux locaux qui viennent s'en nourrir. Et c'est sans parler de la concurrence extérieure où les coûts de production sont bien moindres que sur notre département.
N’est-il pas temps de revoir notre consommation de riz ?
La mission d'information sur l'autonomie alimentaire des Outre-mer a par ailleurs noté le rôle de l'octroi de mer dans la production de riz. Les députés notent que les autorités locales ont fait le choix de n'appliquer aucune taxe au riz pour préserver le pouvoir d'achat des Réunionnais.
Cela prive les collectivités locales d'une source de revenus très importante et ne leur permet pas non plus de protéger la production locale face à une concurrence internationale aux coûts de production inférieurs.
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