Le procès pour assassinat et tentative d'assassinat d'Edson Racine s'est terminé ce vendredi matin. Après en avoir délibéré, la cour d'assises a livré son verdict : 25 ans de réclusion criminelle. Les faits n'ont pas été requalifiés contrairement à la demande de l'avocat de l'accusé.
Hier soir, ses deux avocats s'étaient partagés le travail de défense. Le premier, Me Yannick Mardenalom, avait insisté sur les faits. Tout au long de sa plaidoirie, il avait appelé les jurés à considérer uniquement les faits et les preuves dont ils disposaient : "Le psychiatre l'a dit, il a un affect sous dimensionné et on veut vous faire croire qu'il aurait, 3 ans après, fomenté une histoire qu'il a préparée. Vous avez une grande responsabilité et, aujourd'hui, on vous demande de ne pas trop chercher. Il va être condamné pour ce qu'il a fait, ça ne fait aucun doute. Mais vous devez vous poser deux questions : pour quelle qualification ? Et pour combien de temps ?
Si vous avez le moindre doute, il doit profiter à l'accusé, et les preuves vont vous permettre de vous forger une intime conviction. Il est mis en examen pour un assassinat et trois tentatives d'assassinat en un seul tir, je n'ai jamais vu ça ! Nous avons posé une question supplémentaire car il doit être condamné sous la bonne qualification. Viser quelqu'un avec une arme est un acte volontaire de violence, nous pensons que vous allez retenir cette qualification."
Hier soir, ses deux avocats s'étaient partagés le travail de défense. Le premier, Me Yannick Mardenalom, avait insisté sur les faits. Tout au long de sa plaidoirie, il avait appelé les jurés à considérer uniquement les faits et les preuves dont ils disposaient : "Le psychiatre l'a dit, il a un affect sous dimensionné et on veut vous faire croire qu'il aurait, 3 ans après, fomenté une histoire qu'il a préparée. Vous avez une grande responsabilité et, aujourd'hui, on vous demande de ne pas trop chercher. Il va être condamné pour ce qu'il a fait, ça ne fait aucun doute. Mais vous devez vous poser deux questions : pour quelle qualification ? Et pour combien de temps ?
Si vous avez le moindre doute, il doit profiter à l'accusé, et les preuves vont vous permettre de vous forger une intime conviction. Il est mis en examen pour un assassinat et trois tentatives d'assassinat en un seul tir, je n'ai jamais vu ça ! Nous avons posé une question supplémentaire car il doit être condamné sous la bonne qualification. Viser quelqu'un avec une arme est un acte volontaire de violence, nous pensons que vous allez retenir cette qualification."
Me Louis Weinling Gaze avait enchaîné sa plaidoirie en se concentrant sur la personnalité de l'accusé : "Douter est une exigence devant la cour d'assises. Douter, c'est savoir être certain, tout faire pour rechercher la vérité. Il est important de faire preuve de nuance et de modération. Tout pousse aujourd'hui à le réduire à un quartier, à un casier judiciaire. Sa personnalité a été complètement effacée lors de ce procès. Edson c'est aussi quelqu'un qui a souffert d'avoir quitté son île et qui a été victime de racisme, de railleries.
Le psychiatre le dit, il est réinsérable, il n'est pas dangereux. On vous demande 30 ans de prison en agitant la perpétuité pour vous faire croire que c'est acceptable mais 30 ans de prison, ce n'est pas une peine, c'est une vie !" avait conclu la robe noire.
L'accusé s'était exprimé une dernière fois avant que le jury ne se retire : "Je veux d’abord m’excuser auprès de la famille. Mon intention n’était pas de faire du mal, je regrette ce qu’il s’est passé". Il a finalement écopé d'une peine moins lourde, 25 ans de réclusion criminelle, que celle requise hier par l'avocate générale, soit 30 ans avec une période de sûreté des deux tiers.
Le psychiatre le dit, il est réinsérable, il n'est pas dangereux. On vous demande 30 ans de prison en agitant la perpétuité pour vous faire croire que c'est acceptable mais 30 ans de prison, ce n'est pas une peine, c'est une vie !" avait conclu la robe noire.
L'accusé s'était exprimé une dernière fois avant que le jury ne se retire : "Je veux d’abord m’excuser auprès de la famille. Mon intention n’était pas de faire du mal, je regrette ce qu’il s’est passé". Il a finalement écopé d'une peine moins lourde, 25 ans de réclusion criminelle, que celle requise hier par l'avocate générale, soit 30 ans avec une période de sûreté des deux tiers.