L’affaire du fonds Marianne n’en finit plus de pourrir le plan de communication du gouvernement. Empêtré dans la réforme des retraites, l’exécutif fait face depuis plusieurs semaines à un autre incendie qu’il ne parvient pas à éteindre.
Un juge d’instruction a été désigné afin de diriger l’information judiciaire ouverte ce jeudi 4 mai pour “détournement de fonds publics par négligence", "abus de confiance", et "prise illégale d'intérêts".
Sur les 2,5 millions d’euros engagés dans ce fonds créé suite à l’assassinat de Samuel Paty en avril 2021, près de 650.000 euros ont été confié à deux structures opaques. Censé lutter contre le “séparatisme”, la justice soupçonne qu’une partie de cet argent ait servi à la production de contenus dénigrants des opposants, surtout de Gauche, d’Emmanuel Macron. Ce fonds servait un projet de promotion des "valeurs de la République" lancé par Marlène Schiappa – alors ministre déléguée à la Citoyenneté. Depuis, elle a nié toute intervention dans l'attribution de l'argent.
En parallèle du travail de la justice, une commission d’enquête sénatoriale s’est constituée afin d’obtenir des précisions sur l'utilisation de l'enveloppe d’argent public. Les premières auditions devraient commencer à la mi-mai.
Un juge d’instruction a été désigné afin de diriger l’information judiciaire ouverte ce jeudi 4 mai pour “détournement de fonds publics par négligence", "abus de confiance", et "prise illégale d'intérêts".
Sur les 2,5 millions d’euros engagés dans ce fonds créé suite à l’assassinat de Samuel Paty en avril 2021, près de 650.000 euros ont été confié à deux structures opaques. Censé lutter contre le “séparatisme”, la justice soupçonne qu’une partie de cet argent ait servi à la production de contenus dénigrants des opposants, surtout de Gauche, d’Emmanuel Macron. Ce fonds servait un projet de promotion des "valeurs de la République" lancé par Marlène Schiappa – alors ministre déléguée à la Citoyenneté. Depuis, elle a nié toute intervention dans l'attribution de l'argent.
En parallèle du travail de la justice, une commission d’enquête sénatoriale s’est constituée afin d’obtenir des précisions sur l'utilisation de l'enveloppe d’argent public. Les premières auditions devraient commencer à la mi-mai.