Le 7 juillet dernier, les policiers de Saint-Denis interviennent pour une dégradation de bien sur un véhicule. La propriétaire n'aura pas eu besoin de les appeler puisque c'est l'auteur qui appelle le commissariat et leur demande de venir le chercher. La raison est simple : "J'ai besoin de me poser et de réfléchir, je veux aller en prison", indique l'homme aux policiers qui le place en garde à vue. Pour bien se faire entendre, il ajoute que s'il n'est pas envoyé en détention, il est prêt à faire bien pire. Une analyse psychiatrique est effectuée et confirme "un état de dangerosité certain".
"Je veux aller en prison, j'ai des problèmes chez moi avec ma mère. Si je ne vais pas en prison je vais faire pire que ça. Je veux me poser et réfléchir 2 à 3 mois", insiste le prévenu face au tribunal. "C'est le dossier le plus singulier du week-end. Il menace de passage à l'acte plus grave si on ne l'envoie pas en prison. C'est une personne préoccupante. Je vous demande entre 10 et 12 mois de prison avec maintien en détention", requiert le parquet. "Je suis d'accord avec le parquet, c'est un dossier particulier. Pour autant, il faut savoir raison garder. Il faut le protéger et protéger la société", plaide la défense.
Le prévenu, 10 mentions à son casier, ne s'attendait pas à de telles réquisitions et affiche soudainement un visage moins enjoué qu'en début d'audience. Après délibération, le tribunal le condamne à 6 mois de prison ferme. Il est maintenu en détention.
"Je veux aller en prison, j'ai des problèmes chez moi avec ma mère. Si je ne vais pas en prison je vais faire pire que ça. Je veux me poser et réfléchir 2 à 3 mois", insiste le prévenu face au tribunal. "C'est le dossier le plus singulier du week-end. Il menace de passage à l'acte plus grave si on ne l'envoie pas en prison. C'est une personne préoccupante. Je vous demande entre 10 et 12 mois de prison avec maintien en détention", requiert le parquet. "Je suis d'accord avec le parquet, c'est un dossier particulier. Pour autant, il faut savoir raison garder. Il faut le protéger et protéger la société", plaide la défense.
Le prévenu, 10 mentions à son casier, ne s'attendait pas à de telles réquisitions et affiche soudainement un visage moins enjoué qu'en début d'audience. Après délibération, le tribunal le condamne à 6 mois de prison ferme. Il est maintenu en détention.