Chapeau de paille, bretelles dans le dos et le Mahaveli brandi fièrement, c'est bien La Réunion que Jérémy Payet a emmenée avec lui à Miami pour sa grande première au Karate Combat. "Il a fait un énorme voyage depuis La Réunion. Si vous ne savez pas, c'est un département français qui est une petite île à côté de Madagascar dans l'océan Indien", présente ainsi le commentateur à deux légendes du MMA que sont Luke Rockhold et Bas Rutten.
Bien évidemment, Jérémy Payet n'était pas là pour donner un cours de géographie aux Américains, même si son adversaire, l'Espagnol Fernando Paz, risque bien de retenir la destination. Pour son premier combat dans cette discipline, le Saint-Josephois va faire taire tous les bookmakers et s'imposer par KO au deuxième round.
Après un solide crochet du droit, Jérémy Payet va finaliser la victoire en ground and pound (coups au sol). Ironie de l'histoire, c'est justement le combat au sol que le combattant considère comme son point faible. "Le sol en vérité, je ne suis pas assidu, mais j'ai de bonnes bases. On s'entraînait un peu avec des amis et les cousins pour s'amuser. J'ai déjà tourné dans des clubs de jiu-jitsu, mais là je vais être plus assidu", annonce Jérémy Payet qui compte bien participer à nouveau au Karate Combat.
Car en plus de la victoire, ce voyage restera exceptionnel "pour un ti Réunionnais comme moi, c'était impressionnant. Il y a une grosse différence avec les autres organisations où j'ai combattu. Ils respectent vraiment les combattants, tout est bien organisé. Ils s'occupent des billets d'avion, on a une belle chambre d'hôtel, un chauffeur qui vient nous chercher et une loge pour nous" se remémore-t-il. Bref, il est bien décidé à revenir distribuer des KO.
Bien évidemment, Jérémy Payet n'était pas là pour donner un cours de géographie aux Américains, même si son adversaire, l'Espagnol Fernando Paz, risque bien de retenir la destination. Pour son premier combat dans cette discipline, le Saint-Josephois va faire taire tous les bookmakers et s'imposer par KO au deuxième round.
Après un solide crochet du droit, Jérémy Payet va finaliser la victoire en ground and pound (coups au sol). Ironie de l'histoire, c'est justement le combat au sol que le combattant considère comme son point faible. "Le sol en vérité, je ne suis pas assidu, mais j'ai de bonnes bases. On s'entraînait un peu avec des amis et les cousins pour s'amuser. J'ai déjà tourné dans des clubs de jiu-jitsu, mais là je vais être plus assidu", annonce Jérémy Payet qui compte bien participer à nouveau au Karate Combat.
Car en plus de la victoire, ce voyage restera exceptionnel "pour un ti Réunionnais comme moi, c'était impressionnant. Il y a une grosse différence avec les autres organisations où j'ai combattu. Ils respectent vraiment les combattants, tout est bien organisé. Ils s'occupent des billets d'avion, on a une belle chambre d'hôtel, un chauffeur qui vient nous chercher et une loge pour nous" se remémore-t-il. Bref, il est bien décidé à revenir distribuer des KO.
"J'ai toujours été champion de La Réunion en fait"
Avant d'arriver sous le feu des projecteurs américains, le parcours martial de Jérémy Payet a donc débuté à Saint-Joseph lorsqu'il était âgé de 6 ans par le Qwan Ki Do. C'est à l'âge de 13 ans qu'il entre dans la salle qui changera sa vie. Il découvre la boxe thaï au côté de Gérard Maillot. "C'est l'un des pionniers de la boxe thaï en France. Pas seulement de La Réunion, mais bien de toute la France", rappelle-t-il.
Sous sa direction, Jérémy Payet va effectuer ses premiers combats à 18 ans en Kick-Boxing et en K-1. Comme pour le Qwan Ki Do, il devient champion de La Réunion en boxe thaï. En 2018, il remporte même un tournoi en -67 kg lors du Battle 974. "J'ai toujours été champion de La Réunion en fait", réalise-t-il au moment d'évoquer son palmarès.
Bien évidemment, il n'allait pas se limiter à un titre régional et obtient en 2018 la ceinture intercontinentale du WPMF (World Professional Muaythai Federation). L'année suivante, il est sacré champion du monde WMO (World Muaythai Organization).
C'est à cette période qu'il part s'installer à Nice où il passe son brevet de moniteur fédéral (BMF) auprès de la Fédération française de kick-boxing. Sur la Côte d'Azur, sa réputation le précède et il est invité à s'entraîner dans toutes les salles. "J'étais vraiment bien reçu partout où j'allais, je donnais même quelques cours", explique-t-il.
Avant d'arriver sous le feu des projecteurs américains, le parcours martial de Jérémy Payet a donc débuté à Saint-Joseph lorsqu'il était âgé de 6 ans par le Qwan Ki Do. C'est à l'âge de 13 ans qu'il entre dans la salle qui changera sa vie. Il découvre la boxe thaï au côté de Gérard Maillot. "C'est l'un des pionniers de la boxe thaï en France. Pas seulement de La Réunion, mais bien de toute la France", rappelle-t-il.
Sous sa direction, Jérémy Payet va effectuer ses premiers combats à 18 ans en Kick-Boxing et en K-1. Comme pour le Qwan Ki Do, il devient champion de La Réunion en boxe thaï. En 2018, il remporte même un tournoi en -67 kg lors du Battle 974. "J'ai toujours été champion de La Réunion en fait", réalise-t-il au moment d'évoquer son palmarès.
Bien évidemment, il n'allait pas se limiter à un titre régional et obtient en 2018 la ceinture intercontinentale du WPMF (World Professional Muaythai Federation). L'année suivante, il est sacré champion du monde WMO (World Muaythai Organization).
C'est à cette période qu'il part s'installer à Nice où il passe son brevet de moniteur fédéral (BMF) auprès de la Fédération française de kick-boxing. Sur la Côte d'Azur, sa réputation le précède et il est invité à s'entraîner dans toutes les salles. "J'étais vraiment bien reçu partout où j'allais, je donnais même quelques cours", explique-t-il.
"Les arts martiaux sont une bonne école de vie"
Puis est arrivé le Covid. "C'était difficile de rester enfermé dans l'appartement. C'est là que j'ai décidé de revenir à La Réunion" avoue-t-il. S'il s'est concentré depuis sur sa carrière de combattant, il n'a pas oublié son nouvel objectif : devenir entraîneur.
Il a depuis monté son association et espère obtenir un créneau dans une salle rapidement. Plus que transmettre ses connaissances pugilistiques, il souhaite surtout accompagner les jeunes dans leur parcours. "Les arts martiaux sont une bonne école de vie. Le sport est un bon moyen pour s'en sortir, car cela transmet des valeurs. Je veux donner aux jeunes ce que je n'ai pas eu afin de les guider vers le bon chemin".
Afin d'illustrer son propos à ses futurs élèves, Jérémy Payet leur montrera un combat qu'il avait effectué à La Réunion. Après un coup de pied sauté, il réalise que son adversaire est KO debout. Il parvient à le retenir avant qu'il ne chute lourdement. Un geste de fair-play qui lui vaudrait les acclamations du public et des organisateurs. "Cela m'a fait plaisir de pouvoir éviter qu'il ne fasse encore plus mal en retombant sur la tête. C'est un sport violent, mais on n'est pas des hommes violents. Le respect entre combattants est primordial" conclut-il.
Puis est arrivé le Covid. "C'était difficile de rester enfermé dans l'appartement. C'est là que j'ai décidé de revenir à La Réunion" avoue-t-il. S'il s'est concentré depuis sur sa carrière de combattant, il n'a pas oublié son nouvel objectif : devenir entraîneur.
Il a depuis monté son association et espère obtenir un créneau dans une salle rapidement. Plus que transmettre ses connaissances pugilistiques, il souhaite surtout accompagner les jeunes dans leur parcours. "Les arts martiaux sont une bonne école de vie. Le sport est un bon moyen pour s'en sortir, car cela transmet des valeurs. Je veux donner aux jeunes ce que je n'ai pas eu afin de les guider vers le bon chemin".
Afin d'illustrer son propos à ses futurs élèves, Jérémy Payet leur montrera un combat qu'il avait effectué à La Réunion. Après un coup de pied sauté, il réalise que son adversaire est KO debout. Il parvient à le retenir avant qu'il ne chute lourdement. Un geste de fair-play qui lui vaudrait les acclamations du public et des organisateurs. "Cela m'a fait plaisir de pouvoir éviter qu'il ne fasse encore plus mal en retombant sur la tête. C'est un sport violent, mais on n'est pas des hommes violents. Le respect entre combattants est primordial" conclut-il.