L'agitation était de mise à Saint-Louis ce mercredi. Alors que les rues étaient animées par la braderie commerciale, les couloirs de la mairie l'étaient tout autant. Et pour cause, cela fait trois ans que Juliana M'Doihoma est devenue la première femme maire de Saint-Louis. L'occasion de se remémorer ce jour si particulier dans l'histoire de la ville à l'heure de dresser un bilan de mi-mandat.
"J'ai l'impression que c'était hier, mais 3 ans ont passé. Je me souviens de la liesse populaire, du souvenir de l'espoir que l'on a fait naître parmi la population. Ils voulaient rompre avec les pratiques et les hommes du passé. Ils avaient espoir que les élus soient plus souvent dans leur bureau qu'au tribunal. Surtout, ils avaient espoir du retour de la fierté de vivre à Saint-Louis", lance d'entrée l'édile.
Les finances et la gestion du personnel comme premier chantier
"Notre premier défi a été d'assainir la situation financière. Entre 2009 et 2019, la gestion hasardeuse a pesé sur la ville. C'est ce qui nous a le plus mobilisé dans les six premiers mois", souligne Juliana M'Doihoma. Un travail de fourmi qui a permis de réduire les déficits, mais également de pouvoir annoncer des mesures fortes et symboliques comme la première baisse de la taxe foncière en 30 ans.
Un assainissement des comptes de l'une des cinq communes les plus pauvres de France qui a permis de retrouver la confiance des partenaires. "Les entreprises ne voulaient plus répondre aux appels d'offres, car Saint-Louis payait mal ou dans des délais trop longs" explique l'élue.
Le deuxième défi auquel la nouvelle équipe municipale a dû faire face a été "l'urgence du quotidien. Il a fallu réorganiser l'administration communale. Ce ne fut pas simple, mais nous avons réussi. Nous avons une nouvelle base pour le fonctionnement des services où chacun est à sa place. Notre ambition est d'améliorer la qualité des services", promet-elle avant d'annoncer que les deux prochains chantiers concerneront l'état-civil et le CCAS.
"J'ai l'impression que c'était hier, mais 3 ans ont passé. Je me souviens de la liesse populaire, du souvenir de l'espoir que l'on a fait naître parmi la population. Ils voulaient rompre avec les pratiques et les hommes du passé. Ils avaient espoir que les élus soient plus souvent dans leur bureau qu'au tribunal. Surtout, ils avaient espoir du retour de la fierté de vivre à Saint-Louis", lance d'entrée l'édile.
Les finances et la gestion du personnel comme premier chantier
"Notre premier défi a été d'assainir la situation financière. Entre 2009 et 2019, la gestion hasardeuse a pesé sur la ville. C'est ce qui nous a le plus mobilisé dans les six premiers mois", souligne Juliana M'Doihoma. Un travail de fourmi qui a permis de réduire les déficits, mais également de pouvoir annoncer des mesures fortes et symboliques comme la première baisse de la taxe foncière en 30 ans.
Un assainissement des comptes de l'une des cinq communes les plus pauvres de France qui a permis de retrouver la confiance des partenaires. "Les entreprises ne voulaient plus répondre aux appels d'offres, car Saint-Louis payait mal ou dans des délais trop longs" explique l'élue.
Le deuxième défi auquel la nouvelle équipe municipale a dû faire face a été "l'urgence du quotidien. Il a fallu réorganiser l'administration communale. Ce ne fut pas simple, mais nous avons réussi. Nous avons une nouvelle base pour le fonctionnement des services où chacun est à sa place. Notre ambition est d'améliorer la qualité des services", promet-elle avant d'annoncer que les deux prochains chantiers concerneront l'état-civil et le CCAS.
Permettre aux habitants de "s'émanciper"
L'un des chantiers prioritaires de la nouvelle équipe a été l'éducation. Entre les travaux sur le bâti scolaire ou les petits équipements "symboliques", la mairie a multiplié les actions en faveur de la jeunesse. C'est le cas pour la fourniture d'outil numérique pour "avoir des écoles du 21e siècle", précise Sylvain Arthemise, l'élu en charge de l'éducation.
Le travail pour renouer la proximité avec les habitants est également un élément que la maire considère comme marquant durant la première étape du mandat. La rénovation des maisons de quartier, la nomination des ambassadeurs de quartier et la mise en place d'un fond de soutien de proximité ont permis d'aboutir à 140 petits projets désirés par les habitants.
Le sport n'a pas été oublié avec des aménagements et l'obtention de plusieurs labels. De son côté, la culture qui a connu "un réveil total" selon la maire qui rappelle que la fête de la musique et que les célébrations du 14-Juillet sont de retour. "Toute notre action est guidée pour donner aux habitants les moyens de s'émanciper."
Selon Juliana M'Doihoma, les actions municipales ont permis de faire passer le taux de pauvreté dans la ville de 47 à 42 %.
Donner un nouveau visage à Saint-Louis
Enfin, le dernier axe pour la majorité municipale porte sur le nouveau visage qu'ils veulent donner à la ville. Cela implique les grands projets structurants autant que la gestion du cadre de vie et de la modernisation.
Les voiries et l'éclairage public sont progressivement remis à neuf, tandis que le nouveau Plan local d'Urbanisme (PLU) est toujours à l'étude. L'un des chantiers qui symbolise le plus ce renouveau est l'ancien centre artisanal du bois qui va laisser à un nouveau centre plus moderne à vocation artisanal et commercial.
"La ville de Saint-Louis s'est prise en main. Les habitants se sont levés en juillet 2020. Les choses changent, les projets sortent de terre. Notre ville avance et ce n'est qu'un début" promet Juliana M'Doihoma. Rendez-vous dans trois ans.
L'un des chantiers prioritaires de la nouvelle équipe a été l'éducation. Entre les travaux sur le bâti scolaire ou les petits équipements "symboliques", la mairie a multiplié les actions en faveur de la jeunesse. C'est le cas pour la fourniture d'outil numérique pour "avoir des écoles du 21e siècle", précise Sylvain Arthemise, l'élu en charge de l'éducation.
Le travail pour renouer la proximité avec les habitants est également un élément que la maire considère comme marquant durant la première étape du mandat. La rénovation des maisons de quartier, la nomination des ambassadeurs de quartier et la mise en place d'un fond de soutien de proximité ont permis d'aboutir à 140 petits projets désirés par les habitants.
Le sport n'a pas été oublié avec des aménagements et l'obtention de plusieurs labels. De son côté, la culture qui a connu "un réveil total" selon la maire qui rappelle que la fête de la musique et que les célébrations du 14-Juillet sont de retour. "Toute notre action est guidée pour donner aux habitants les moyens de s'émanciper."
Selon Juliana M'Doihoma, les actions municipales ont permis de faire passer le taux de pauvreté dans la ville de 47 à 42 %.
Donner un nouveau visage à Saint-Louis
Enfin, le dernier axe pour la majorité municipale porte sur le nouveau visage qu'ils veulent donner à la ville. Cela implique les grands projets structurants autant que la gestion du cadre de vie et de la modernisation.
Les voiries et l'éclairage public sont progressivement remis à neuf, tandis que le nouveau Plan local d'Urbanisme (PLU) est toujours à l'étude. L'un des chantiers qui symbolise le plus ce renouveau est l'ancien centre artisanal du bois qui va laisser à un nouveau centre plus moderne à vocation artisanal et commercial.
"La ville de Saint-Louis s'est prise en main. Les habitants se sont levés en juillet 2020. Les choses changent, les projets sortent de terre. Notre ville avance et ce n'est qu'un début" promet Juliana M'Doihoma. Rendez-vous dans trois ans.