Bien que leur rôle soit discret dans les palais de justice, les greffiers ont décidé de se faire entendre ce lundi. Que ce soit à Saint-Denis, Saint-Pierre et Mayotte, le personnel des greffes judiciaires s'est rassemblé ce midi afin de parler d'une même voix.
Leur premier grief des greffiers concerne les négociations en cours concernant la grille indiciaire actuellement en vigueur. Ces techniciens de procédures se voient proposer une augmentation de 50 euros bruts par mois, mais couplée à un abaissement d'échelon.
"Les magistrats auront à peu près 1000 euros de plus de revenus. C'est vrai que nous ne sommes pas des magistrats et nous n'avons pas les mêmes responsabilités. Nous ne demandons pas à avoir une majoration aussi importante qu'eux. Mais ce qu'on nous propose actuellement est ridicule, voire insultant pour notre profession. Nous sommes des maillons importants, les petites mains qui travaillent dans l'ombre et nous voulons être reconnus pour tout le travail que nous faisons", souligne Gina Dolciné, déléguée SDGF-FO.
"Je rappelle que bientôt, les surveillants pénitentiaires vont passer en catégorie B, les conseillers d'insertion et de probation vont passer en catégorie A, mais qu'en est-il des greffiers ? C'est la question que je pose aujourd'hui au Garde des Sceaux", ajoute-t-elle.
Leur premier grief des greffiers concerne les négociations en cours concernant la grille indiciaire actuellement en vigueur. Ces techniciens de procédures se voient proposer une augmentation de 50 euros bruts par mois, mais couplée à un abaissement d'échelon.
"Les magistrats auront à peu près 1000 euros de plus de revenus. C'est vrai que nous ne sommes pas des magistrats et nous n'avons pas les mêmes responsabilités. Nous ne demandons pas à avoir une majoration aussi importante qu'eux. Mais ce qu'on nous propose actuellement est ridicule, voire insultant pour notre profession. Nous sommes des maillons importants, les petites mains qui travaillent dans l'ombre et nous voulons être reconnus pour tout le travail que nous faisons", souligne Gina Dolciné, déléguée SDGF-FO.
"Je rappelle que bientôt, les surveillants pénitentiaires vont passer en catégorie B, les conseillers d'insertion et de probation vont passer en catégorie A, mais qu'en est-il des greffiers ? C'est la question que je pose aujourd'hui au Garde des Sceaux", ajoute-t-elle.
Un manque de personnel qui nuit au fonctionnement de la justice
Les greffiers souhaitent donc obtenir une revalorisation à hauteur du travail accompli au quotidien. Car c'est là que se pose l'autre motif de la mobilisation : le manque de personnel. "C'est pour nous une source de souffrance. Nous avons un manque de moyens. Nous avons un manque de reconnaissance, alors que nous abattons un travail considérable. Sans les greffiers, la juridiction ne peut pas tourner" rappelle la représentante syndicale.
Le manque de personnel et la surcharge de travail sont donc au cœur du problème. "Il faut savoir qu'au greffe correctionnel, nous sommes à 3-4 mois, voire 5 mois, d'exécution. Nous ne sommes pas en mesure d'exécuter nos délais parce que nous avons une surcharge qui n'est pas acceptable pour le justiciable."
Ce manque de moyens se répercute donc sur la quantité de travail et génère une souffrance au travail. Depuis le début de l'année, le tribunal de Saint-Pierre a connu une importante vague d'arrêts maladie liée à cette surcharge de travail, de l'ordre de 50%. "Cela n'avait jamais été le cas auparavant, cela prouve bien que les collègues sont fatigués et ça ne peut plus durer. On demande vraiment de l'aide" conclut Gina Dolciné.
Les greffiers souhaitent donc obtenir une revalorisation à hauteur du travail accompli au quotidien. Car c'est là que se pose l'autre motif de la mobilisation : le manque de personnel. "C'est pour nous une source de souffrance. Nous avons un manque de moyens. Nous avons un manque de reconnaissance, alors que nous abattons un travail considérable. Sans les greffiers, la juridiction ne peut pas tourner" rappelle la représentante syndicale.
Le manque de personnel et la surcharge de travail sont donc au cœur du problème. "Il faut savoir qu'au greffe correctionnel, nous sommes à 3-4 mois, voire 5 mois, d'exécution. Nous ne sommes pas en mesure d'exécuter nos délais parce que nous avons une surcharge qui n'est pas acceptable pour le justiciable."
Ce manque de moyens se répercute donc sur la quantité de travail et génère une souffrance au travail. Depuis le début de l'année, le tribunal de Saint-Pierre a connu une importante vague d'arrêts maladie liée à cette surcharge de travail, de l'ordre de 50%. "Cela n'avait jamais été le cas auparavant, cela prouve bien que les collègues sont fatigués et ça ne peut plus durer. On demande vraiment de l'aide" conclut Gina Dolciné.
La mobilisation s'est aussi tenue à Saint-Denis :