Malgré une forte inflation, l’économie réunionnaise résiste
L’année 2022 s’inscrit dans un contexte marqué par une inflation particulièrement soutenue, conséquence du déclenchement de la guerre en Ukraine fin février, et plus largement d’une évolution des circuits mondiaux de circulation des biens et des services. Cette année est aussi celle d'une sortie progressive de la crise sanitaire, même si des contraintes continuaient encore de peser au premier trimestre.
L'économie réunionnaise montre des signes de résistances dans ce contexte pourtant difficile. En 2022, le produit intérieur brut (PIB) augmente de 2,7 %, soit un rythme proche de celui d’avant-crise sanitaire. Cette croissance fait suite à la forte reprise de 2021, après la chute de l’activité en 2020. En 2022, la croissance est portée à parts égales par la consommation des ménages, celle des administrations publiques et les dépenses touristiques. À l’inverse, l’investissement est en berne, en lien notamment avec le recul de la construction de logements.
Malgré une inflation forte, la plus élevée depuis 30 ans (+3,6 % en moyenne sur l'année), le pouvoir d'achat individuel des Réunionnais résiste en 2022 (+0,7 %). Il est soutenu aussi bien par un emploi dynamique, que par des hausses des salaires et des prestations sociales.
Les créations d'entreprises augmentent fortement en 2022, pour atteindre encore un niveau inégalé.
L’année 2022 s’inscrit dans un contexte marqué par une inflation particulièrement soutenue, conséquence du déclenchement de la guerre en Ukraine fin février, et plus largement d’une évolution des circuits mondiaux de circulation des biens et des services. Cette année est aussi celle d'une sortie progressive de la crise sanitaire, même si des contraintes continuaient encore de peser au premier trimestre.
L'économie réunionnaise montre des signes de résistances dans ce contexte pourtant difficile. En 2022, le produit intérieur brut (PIB) augmente de 2,7 %, soit un rythme proche de celui d’avant-crise sanitaire. Cette croissance fait suite à la forte reprise de 2021, après la chute de l’activité en 2020. En 2022, la croissance est portée à parts égales par la consommation des ménages, celle des administrations publiques et les dépenses touristiques. À l’inverse, l’investissement est en berne, en lien notamment avec le recul de la construction de logements.
Malgré une inflation forte, la plus élevée depuis 30 ans (+3,6 % en moyenne sur l'année), le pouvoir d'achat individuel des Réunionnais résiste en 2022 (+0,7 %). Il est soutenu aussi bien par un emploi dynamique, que par des hausses des salaires et des prestations sociales.
Les créations d'entreprises augmentent fortement en 2022, pour atteindre encore un niveau inégalé.
Après trois années de hausse, l’emploi marque le pas dans le privé
Au premier trimestre 2023, les tensions sur les prix persistent.
Dans ce contexte, l’emploi salarié diminue légèrement pour la première fois depuis trois ans, avec 200 emplois de moins par rapport à fin 2022.
Le secteur privé cesse en effet de porter la dynamique de l’emploi et voit disparaître 500 emplois, notamment dans l’intérim, alors que le secteur public se redresse.
Le chômage s’établit à 19 % de la population active.
Les constructions de logements diminuent. Néanmoins, la fréquentation touristique continue sa progression et les créations d’entreprise restent à un niveau stable.
Au premier trimestre 2023, les tensions sur les prix persistent.
Dans ce contexte, l’emploi salarié diminue légèrement pour la première fois depuis trois ans, avec 200 emplois de moins par rapport à fin 2022.
Le secteur privé cesse en effet de porter la dynamique de l’emploi et voit disparaître 500 emplois, notamment dans l’intérim, alors que le secteur public se redresse.
Le chômage s’établit à 19 % de la population active.
Les constructions de logements diminuent. Néanmoins, la fréquentation touristique continue sa progression et les créations d’entreprise restent à un niveau stable.
Amélioration surprise du climat des affaires
Iedom, « Tendances conjoncturelles à La Réunion - 1 er trimestre 2023 », n° 777, juin 2023.
Au premier trimestre 2023, le climat des affaires à La Réunion connaît une amélioration inattendue. L’indicateur du climat des affaires s’inscrit en hausse à 115,1 (+6,6 points), après deux trimestres de baisse consécutifs. Il demeure ainsi au-dessus de sa moyenne de longue période (100). Cette performance s’explique par un niveau d’activité au 1er trimestre plus favorable qu’anticipé par les chefs d’entreprises, ainsi que par l’amélioration des soldes de gestion.
Dans ce contexte, les conditions sur le marché du travail sont restées stables. Néanmoins, de nouveaux signes de retournement conjoncturel sont apparus : la consommation des ménages semble reculer à partir de la fin du mois de février.
Les perspectives d’investissement pour les douze prochains sont moins bien orientées par rapport au début de l’année dernière. Les échanges commerciaux sont en forte baisse ce trimestre. L’alourdissement de la facture énergétique, dans le sillage du renchérissement du prix de l’électricité, paraît peser sur l’activité des entreprises pour deux tiers des professionnels interrogés. Ce trimestre, l’activité dans les secteurs des services, et dans une moindre mesure du commerce et du tourisme apparaît comme la plus dynamique.
Iedom, « Tendances conjoncturelles à La Réunion - 1 er trimestre 2023 », n° 777, juin 2023.
Au premier trimestre 2023, le climat des affaires à La Réunion connaît une amélioration inattendue. L’indicateur du climat des affaires s’inscrit en hausse à 115,1 (+6,6 points), après deux trimestres de baisse consécutifs. Il demeure ainsi au-dessus de sa moyenne de longue période (100). Cette performance s’explique par un niveau d’activité au 1er trimestre plus favorable qu’anticipé par les chefs d’entreprises, ainsi que par l’amélioration des soldes de gestion.
Dans ce contexte, les conditions sur le marché du travail sont restées stables. Néanmoins, de nouveaux signes de retournement conjoncturel sont apparus : la consommation des ménages semble reculer à partir de la fin du mois de février.
Les perspectives d’investissement pour les douze prochains sont moins bien orientées par rapport au début de l’année dernière. Les échanges commerciaux sont en forte baisse ce trimestre. L’alourdissement de la facture énergétique, dans le sillage du renchérissement du prix de l’électricité, paraît peser sur l’activité des entreprises pour deux tiers des professionnels interrogés. Ce trimestre, l’activité dans les secteurs des services, et dans une moindre mesure du commerce et du tourisme apparaît comme la plus dynamique.