Contrairement à ce que l'on aurait pu croire, la loi ne vise pas explicitement la burqa ou le niqab, tenues reconnues par l'ensemble de la classe politique comme "attentatoire à la dignité des femmes". Elle dispose en revanche : "Nul ne peut porter une tenue destinée à dissimuler son visage". Évidemment, des exceptions telles que le port du casque à moto ou les carnavals sont prévues.
Dès lors, ses fondements juridiques paraissent plus solides ; car l'interdiction ne vise pas une catégorie de population précise arguant de motifs religieux pour justifier la burqa (on ne "stigmatise" plus "une opinion religieuse"). C'est la notion d'ordre public - et pas des questions d'identité nationale ou d'égalité hommes/femmes- qui est mise en avant. Car juridiquement, les restrictions aux libertés publiques sont justifiables par le concept d'ordre public.
Défendu par Michelle Alliot-Marie (ministre de la justice), le texte prévoit pour les contrevenant(e)s une amende de 150 euros ainsi qu'un stage de citoyenneté relatif aux valeurs républicaines. Les verbalisations ne seront "pas systématiques".
Dès lors, ses fondements juridiques paraissent plus solides ; car l'interdiction ne vise pas une catégorie de population précise arguant de motifs religieux pour justifier la burqa (on ne "stigmatise" plus "une opinion religieuse"). C'est la notion d'ordre public - et pas des questions d'identité nationale ou d'égalité hommes/femmes- qui est mise en avant. Car juridiquement, les restrictions aux libertés publiques sont justifiables par le concept d'ordre public.
Défendu par Michelle Alliot-Marie (ministre de la justice), le texte prévoit pour les contrevenant(e)s une amende de 150 euros ainsi qu'un stage de citoyenneté relatif aux valeurs républicaines. Les verbalisations ne seront "pas systématiques".