Journée mondiale de l’audition : autant entendre ça que d’être sourd
C’était, hier je crois, la « Journée mondiale de l’audition ». Et de se désoler, et de se lamenter, et de pleurer, et de prendre Beethoven à témoin, et de chercher des solutions, et de créer des instituts pour parer à ce grave danger planétaire : « On entend de moins en moins bien mais pourquoi, N… de D… de b… de m… ? »
Parce qu’il y a trop de pollution sonore ? Parce qu’il y a trop de parasites dans l’air que nous auditionnons ? Parce que se pogner, ça rend sourd ? (pardon… répète in coup siouplaît…mi entende pas bien)…
La réponse, elle saute aux yeux. Pardon, aux oreilles.
Dans ce foutu monde de chiasse qui ne jure que par l’argent, la nouvelle cible financière évidente, la jeunesse, a poussé les multinationales de la musique à inventer et inonder le marché de produits auditifs tous plus nocifs les uns que les autres. Nous étions bien avec nos microsillons, nos 33-tours stéréo et nos bandes magnétiques ; mais le fric-plus nécessitait de trouver des produits plus petits, plus nocifs, plus rapporteurs.
On a donc inventé le MP3.
Jean-Michel Jarre se désolait à la télé, il y a longtemps déjà : « Nous, les musiciens, nous acharnons à trouver des sons de plus en plus beaux. Pendant ce temps, l’industrie s’acharne à trouver des moyens d’écoute de plus en plus mauvais ! »
C’est hélas trop vrai : un Teppaz grinçant et craquant nous restituait un son mille fois meilleur qu’un MP3.
Nos jeunes, séduits par une publicité envahissante et destructrice, vivent le MP3 à l’oreille ; un engin qui ne donne du son que le pire : les graves et les aigus.
Total des courses, un jeune Européen de 25 ans a, en 2023, le pouvoir auditif d’un Africain de 75 ans. Cherchez l’erreur…
Suicides d’agriculteurs, une fatalité ?
Nous avons besoin d’eux, nous dépendons d’eux, sans eux nous boufferions des écorces et mangerions des insectes… Pourtant; malgré les incommensurables services rendus à la planète, les agriculteurs sont traités comme la 10è roue de la charrette.
Fut un temps lointain, les années 80, je m’essayais au métier d’agriculteur à Mayotte. Juste pour le plaisir, de connaître autre chose. J’aime mieux vous dire que je me suis planté en beauté et que je suis vite revenu à mes amours premières, à savoir l’écriture. Parce que l’agriculture, vous savez… ben y’a des jours où la terre est basse. J'avais une chance : je possédais un métier qui me réussissait assez bien.
Mais l’agriculteur qui est né dans les champs et les pâturages et qui aime ça, lui, il n’a pas de solution de rechange. Alors, même quand ça ne marche pas, il continue, il insiste, jusqu’à ce que ça finisse par marcher.
Mais il y a des fois, de trop nombreuses fois, où ça ne marche toujours pas. Alors… les dettes, la maison à finir de payer, la femme, les enfants, travailler quatorze heures par jour, se fatiguer comme un boeuf-charrette pour peau de balle… on finit par lâcher la rampe.
Combien de nos valeureux agriculteurs ont décidé d’en finir ces derniers temps, je n’ose y penser, ça me fout le cafard.
Voilà des hommes, des femmes, des enfants exerçant le plus dur des métiers en même temps que le métier le plus indispensable à notre survie ; et qui en récoltent le moins les fruits. Je connais des couples de vieux agriculteurs survivant péniblement avec une retraite de 300 euros… pour deux !
Et dire que la plupart de ceux pérorant devant les caméras de télé se plaignent quand la tomate est à 2,50 euros le kilo.
Si vous en connaissez beaucoup, des agriculteurs millionnaires, faites-le moi vite savoir, SVP !
La bombe iranienne ?
Le président Biden « aurait » annoncé que selon les informations fournies par sa NSA (National Security Agency, l’agence de renseignements la plus informée au monde), les mollahs disposeraient d’une bombe nucléaire opérationnelle dans quelques jours. Dieu nous en préserve. Jusqu’ici, l’équilibre de la terreur reposait sur la certitude que personne de sensé ne se servirait jamais de la machine infernale. Mais les dirigeants iraniens sont-ils sensés ?
Leurs incessants rappels à la loi divine (hum !) ne sont-ils pas plutôt comme les coups de marteaux que les fous se tapent sur le crâne ? Sauf que les fous savent s’arrêter quand ça fait vraiment mal. Les fous d’Allah, eux, en sont-ils capables ? Quand on les voit gazer les étudiantes pour les empêcher d’acquérir du savoir, on peut se poser la question.
Le peuple iranien s’est débarrassé du shah, lassé par les monstruosités de la Savak, sa police politique secrète. Ils ont accueilli un ayatollah leur promettant monts et merveilles. Je ne suis pas vraiment certain qu’ils aient gagné au change ; et la planète non plus.
C’était, hier je crois, la « Journée mondiale de l’audition ». Et de se désoler, et de se lamenter, et de pleurer, et de prendre Beethoven à témoin, et de chercher des solutions, et de créer des instituts pour parer à ce grave danger planétaire : « On entend de moins en moins bien mais pourquoi, N… de D… de b… de m… ? »
Parce qu’il y a trop de pollution sonore ? Parce qu’il y a trop de parasites dans l’air que nous auditionnons ? Parce que se pogner, ça rend sourd ? (pardon… répète in coup siouplaît…mi entende pas bien)…
La réponse, elle saute aux yeux. Pardon, aux oreilles.
Dans ce foutu monde de chiasse qui ne jure que par l’argent, la nouvelle cible financière évidente, la jeunesse, a poussé les multinationales de la musique à inventer et inonder le marché de produits auditifs tous plus nocifs les uns que les autres. Nous étions bien avec nos microsillons, nos 33-tours stéréo et nos bandes magnétiques ; mais le fric-plus nécessitait de trouver des produits plus petits, plus nocifs, plus rapporteurs.
On a donc inventé le MP3.
Jean-Michel Jarre se désolait à la télé, il y a longtemps déjà : « Nous, les musiciens, nous acharnons à trouver des sons de plus en plus beaux. Pendant ce temps, l’industrie s’acharne à trouver des moyens d’écoute de plus en plus mauvais ! »
C’est hélas trop vrai : un Teppaz grinçant et craquant nous restituait un son mille fois meilleur qu’un MP3.
Nos jeunes, séduits par une publicité envahissante et destructrice, vivent le MP3 à l’oreille ; un engin qui ne donne du son que le pire : les graves et les aigus.
Total des courses, un jeune Européen de 25 ans a, en 2023, le pouvoir auditif d’un Africain de 75 ans. Cherchez l’erreur…
Suicides d’agriculteurs, une fatalité ?
Nous avons besoin d’eux, nous dépendons d’eux, sans eux nous boufferions des écorces et mangerions des insectes… Pourtant; malgré les incommensurables services rendus à la planète, les agriculteurs sont traités comme la 10è roue de la charrette.
Fut un temps lointain, les années 80, je m’essayais au métier d’agriculteur à Mayotte. Juste pour le plaisir, de connaître autre chose. J’aime mieux vous dire que je me suis planté en beauté et que je suis vite revenu à mes amours premières, à savoir l’écriture. Parce que l’agriculture, vous savez… ben y’a des jours où la terre est basse. J'avais une chance : je possédais un métier qui me réussissait assez bien.
Mais l’agriculteur qui est né dans les champs et les pâturages et qui aime ça, lui, il n’a pas de solution de rechange. Alors, même quand ça ne marche pas, il continue, il insiste, jusqu’à ce que ça finisse par marcher.
Mais il y a des fois, de trop nombreuses fois, où ça ne marche toujours pas. Alors… les dettes, la maison à finir de payer, la femme, les enfants, travailler quatorze heures par jour, se fatiguer comme un boeuf-charrette pour peau de balle… on finit par lâcher la rampe.
Combien de nos valeureux agriculteurs ont décidé d’en finir ces derniers temps, je n’ose y penser, ça me fout le cafard.
Voilà des hommes, des femmes, des enfants exerçant le plus dur des métiers en même temps que le métier le plus indispensable à notre survie ; et qui en récoltent le moins les fruits. Je connais des couples de vieux agriculteurs survivant péniblement avec une retraite de 300 euros… pour deux !
Et dire que la plupart de ceux pérorant devant les caméras de télé se plaignent quand la tomate est à 2,50 euros le kilo.
Si vous en connaissez beaucoup, des agriculteurs millionnaires, faites-le moi vite savoir, SVP !
La bombe iranienne ?
Le président Biden « aurait » annoncé que selon les informations fournies par sa NSA (National Security Agency, l’agence de renseignements la plus informée au monde), les mollahs disposeraient d’une bombe nucléaire opérationnelle dans quelques jours. Dieu nous en préserve. Jusqu’ici, l’équilibre de la terreur reposait sur la certitude que personne de sensé ne se servirait jamais de la machine infernale. Mais les dirigeants iraniens sont-ils sensés ?
Leurs incessants rappels à la loi divine (hum !) ne sont-ils pas plutôt comme les coups de marteaux que les fous se tapent sur le crâne ? Sauf que les fous savent s’arrêter quand ça fait vraiment mal. Les fous d’Allah, eux, en sont-ils capables ? Quand on les voit gazer les étudiantes pour les empêcher d’acquérir du savoir, on peut se poser la question.
Le peuple iranien s’est débarrassé du shah, lassé par les monstruosités de la Savak, sa police politique secrète. Ils ont accueilli un ayatollah leur promettant monts et merveilles. Je ne suis pas vraiment certain qu’ils aient gagné au change ; et la planète non plus.
1963, la 1ère Corniche…
Les grands projets structurants de La Réunion, Corniche, route des Tamarins, lycées etc. ont été pensés et voulus par le génial visionnaire qu’était Pierre Lagourgue.
A propos de la première corniche, celle serpentant tout au bas de la falaise, lorsque j’interrogeais le président Lagourgue à l’époque du Mémorial, il disait déjà :
« On n’a sûrement pas choisi la meilleure solution mais il fallait faire quelque chose dans l’urgence. Cette route devra être refaite un jour ou l’autre. Je pense qu’alors, il faudra faire une route en tunnel. Nous en avons les moyens et ce sera la solution la plus rapide, la moins chère et, surtout, la plus écologique car, dans la roche basaltique, on ne touchera à aucune plante, à aucune bête endémique : dans le basalte, il n’y a que du basalte ! »
Au lieu de ça, que voit-on ? Nos vaillants élus qui pensent et repensent, ont choisi la solution du viaduc, la solution la plus longue, la moins écologique, la moins sûre et la plus chère, de loin.
Une solution qui a favorisé les grandes multinationales du BTP et du béton. Les mauvais esprits vont encore se demander pourquoi !
Qu’ils crèvent !
Un nombre effarant d’immigrants venus d’Afrique et de Turquie ont péri en mer parce que le gouvernement italien d’extrême-droite a interdit aux organisations caritatives non-gouvernementales de les secourir, plusieurs jours durant.
Si je traduis bien la profonde pensée humaniste de l’extrême-droite, cela se résume à quelque chose de très simple :
« Qu’ils crèvent ! »
Le 20/02/2023, les premiers goyaviers
Ces jours derniers, un planteur de goyaviers expliquait à la télé (c’était le 20 février !!!!!) que les goyaviers « étaient un peu en avance ». Malgré quoi il y a encore des climato-sceptiques pour douter du réchauffement.
Je me rappelle que dans ma jeunesse, on piaffait d’impatience à attendre les vacances d’août pour prendre nos petits fers-blancs et aller dans les forêts des Canots (hauts du Gol) et des Canaux (hauts d’Etang-salé). La saison goyaviers, alors, était en août (un petit peu avant au Grand-Brûlé).
Les scientifiques expliquent qu’il suffit d’à peine un degré de plus pour que toutes les fructifications de la planète s’en trouvent chamboulées.
Quand j’étais môme, il y avait des bananiers et des avocatiers à Cilaos. Qui ne donnaient aucun fuit, aucun régime. Aujourd’hui, avec un seul petit degré de plus, ils « chargent » à plaisir.
Avec deux degrés de plus, la planète brûle. Au fou !
Dimanche 19, journée internationale de la baleine !!!!!
Une journée internationale de la baleine, bien, bravo ! Il faut les protéger envers et contre tout et tous, surtout ceux qui refusent d’arrêter d’en manger sous prétexte que c’est dans le patrimoine culturel. N’importe quoi !
Je suis pour la protection inconditionnelle des animaux, la baleine, les éléphants, les tortues, les rhinocéros, l’ornithorynque, le diable de Tasmanie, l’affaire est entendue. Mais il y en a d’autres, alors ne lésinons pas :
Il faut instituer la journée du tangue, du cordon-moresse, de la bébête-l’argent, du martin-volèr, du mélanchonicus- trublionus-tristonis, de l’akouët-misérabilis, de la laurencia-vergésius-attardée, que sais-je.
Les grands projets structurants de La Réunion, Corniche, route des Tamarins, lycées etc. ont été pensés et voulus par le génial visionnaire qu’était Pierre Lagourgue.
A propos de la première corniche, celle serpentant tout au bas de la falaise, lorsque j’interrogeais le président Lagourgue à l’époque du Mémorial, il disait déjà :
« On n’a sûrement pas choisi la meilleure solution mais il fallait faire quelque chose dans l’urgence. Cette route devra être refaite un jour ou l’autre. Je pense qu’alors, il faudra faire une route en tunnel. Nous en avons les moyens et ce sera la solution la plus rapide, la moins chère et, surtout, la plus écologique car, dans la roche basaltique, on ne touchera à aucune plante, à aucune bête endémique : dans le basalte, il n’y a que du basalte ! »
Au lieu de ça, que voit-on ? Nos vaillants élus qui pensent et repensent, ont choisi la solution du viaduc, la solution la plus longue, la moins écologique, la moins sûre et la plus chère, de loin.
Une solution qui a favorisé les grandes multinationales du BTP et du béton. Les mauvais esprits vont encore se demander pourquoi !
Qu’ils crèvent !
Un nombre effarant d’immigrants venus d’Afrique et de Turquie ont péri en mer parce que le gouvernement italien d’extrême-droite a interdit aux organisations caritatives non-gouvernementales de les secourir, plusieurs jours durant.
Si je traduis bien la profonde pensée humaniste de l’extrême-droite, cela se résume à quelque chose de très simple :
« Qu’ils crèvent ! »
Le 20/02/2023, les premiers goyaviers
Ces jours derniers, un planteur de goyaviers expliquait à la télé (c’était le 20 février !!!!!) que les goyaviers « étaient un peu en avance ». Malgré quoi il y a encore des climato-sceptiques pour douter du réchauffement.
Je me rappelle que dans ma jeunesse, on piaffait d’impatience à attendre les vacances d’août pour prendre nos petits fers-blancs et aller dans les forêts des Canots (hauts du Gol) et des Canaux (hauts d’Etang-salé). La saison goyaviers, alors, était en août (un petit peu avant au Grand-Brûlé).
Les scientifiques expliquent qu’il suffit d’à peine un degré de plus pour que toutes les fructifications de la planète s’en trouvent chamboulées.
Quand j’étais môme, il y avait des bananiers et des avocatiers à Cilaos. Qui ne donnaient aucun fuit, aucun régime. Aujourd’hui, avec un seul petit degré de plus, ils « chargent » à plaisir.
Avec deux degrés de plus, la planète brûle. Au fou !
Dimanche 19, journée internationale de la baleine !!!!!
Une journée internationale de la baleine, bien, bravo ! Il faut les protéger envers et contre tout et tous, surtout ceux qui refusent d’arrêter d’en manger sous prétexte que c’est dans le patrimoine culturel. N’importe quoi !
Je suis pour la protection inconditionnelle des animaux, la baleine, les éléphants, les tortues, les rhinocéros, l’ornithorynque, le diable de Tasmanie, l’affaire est entendue. Mais il y en a d’autres, alors ne lésinons pas :
Il faut instituer la journée du tangue, du cordon-moresse, de la bébête-l’argent, du martin-volèr, du mélanchonicus- trublionus-tristonis, de l’akouët-misérabilis, de la laurencia-vergésius-attardée, que sais-je.