Ministres et embouteillages : un irrespect flagrant de la « petite » population
Déjà, quand un ministre vient seul, c’est-à-dire accompagné de seulement cinquante gardes du corps, c’est un souk infernal sur les routes. Dans nos villes, n’en parlons même pas.
Cette fois, ils sont cinq, y compris la première d’entre eux qui a attendu un an avant de se décider à venir voir si l’Outremer existait réellement.
Cinq qui vont encore brasser l’alizé, taz nout’ guèl, tester le rougail saucisses, vaguement écouter un maloya de circonstance, et blablater, blablater, blablater sans que rien n’en sorte de concret. « Paroles, paroles, paroles… » Franchement, je préfère la voix de Dalida aux voix de crécelles des lèche-pompes du gouvernement.
Ils sont venus en jet présidentiel, 1è classe +++, caviar, langouste, bulots en gratin, champagne Veuve Cliquot-Ponsardin demi-sec, etc. Non mais… vous ne croyez pas qu’ils vont petit-déjeuner à la sardine à l’huile et au gros rouge ?
Ensuite, ils se partagent en cinq, mobilisent cinq centaines de policiers et gendarmes et quelques milliers de barricades pour interdire les accès aux lieux où ces braves gens s’en iront répandre une parole aussi creuse que des bourses d’eunuques et ne pas entendre nos pétroleuses (c’est comme ça qu’on nomme les casseroladières pour ne pas utiliser l’ancienne appellation évoquant de trop près l’assassinat d’Alexis de Vileneuve !)
Pendant ce temps, bouchons à tous les niveaux, circulations détournées, embouteillages monstres, autobus détournés au détriment des voyageurs, et gueuletons dans les meilleurs restaurants.
Je vous passe les commentaires entendus sous les arrêts de bus ce matin. Si les et la ministres entendaient ça… ben ils s’en foutraient, comme toujours. Car le plaisir des petites gens est le vraiment dernier de leurs soucis.
Et ils vont s’étonner qu’on les méprise ?
Cette idiote « feuille de route »
Auparavant, on avait des projets, des propositions, des programmes, des centres d’action, voire des idées. Maintenant, il n’existe plus que des feuilles de route !
Une locution creuse destinée à masquer le vide de l’esprit. On remplace la réalité par des néologismes totalement abscons.
Une « feuille de route », dans le sens premier du terme, est une expression purement militaire.
Que vient-elle faire dans les directives gouvernementales, n… de D… de b… de m… ? Ou alors, cela signifie que nos pâles petits ministres ne sont qu’un groupuscule de gentils soldats le petit doigt sur la couture du pantalon ?
« Chef ! Oui chef ! »
Les mesures du Macro(n), ISF, piscines hors-sol, autoroutes
La première géniale idée de Macro(n) fut de supprimer l’ISF. Car il est anormal de faire casquer ceux qui ont du pognon. Maintenant, il projette de multiplier le programme d’autoroutes et d’en confier la gestion à ses potes du privé. Alors que les autoroutes rapportent du fric, beaucoup de fric.
Mais… autant que ce fric profite à des privés plutôt qu’à l’Etat, non ? Car ce gros tas de fric permettrait d’augmenter le budget de l’État, de diminuer la dette publique, de soulager la pression fiscale, d’augmenter le rendement du Livret A. Non mais, où on va, là ?
Il n’a quand même pas été élu pour soulager les laissés-pour-compte, le ludion de l’Elysée !
Mayotte : refus de soins !
La situation à Mayotte est le noeud gordien de notre démocratie française. Et ni Macro(n) ni Darmanin ne sont Alexandre : ils ne pourront jamais le trancher !
Pour ce qui est de Wumbushu, le sujet est des plus douloureux. Je vous en parle d’autant mieux (ou moins bien ?) que j’ai vécu là-bas quatre années de rêve.
Je comprends que les Mahorais veuillent débarrasser leur terre des immigrants illégaux.
« Nous voulons être Français pour être libres ! »
Car auparavant, la moitié de leurs territoires était en possession des Grands-Comoriens. Ahmed Abdallah possédait (qui s’est « suicidé » d’une rafale de mitraillette dans le dos !) la moitié de Mayotte. Le slogan français de « liberté, égalité, fraternité » est totalement intégré à l’esprit politique mahorais.
Faut-il pour autant renier tout droit simplement humain aux Grands-Comoriens de Mayotte ?
Il existe un dispensaire, face à l’hôpital de Mamoudzou, qui soigne et vaccine gratuitement les enfants grands-comoriens ne possédant pas, et pour cause, de carte Vitale.
Une harde de femmes mahoraises a choisi d’interdire l’entrée du dispensaire à ces miséreux !
Est-ce en se montrant monstrueux qu’on va faire la preuve de son bon droit ?
Est-ce en méprisant d’innocents enfants qu’on va faire la preuve de son bon droit ?
Comme dirait Raymond Devos, « J’ai des doutes ».
Un enfant de clandestin n’est pas différent de mon enfant. Son sang est aussi rouge que le mien.
Ouvriers français, rendement et qualité du travail
Le gouvernement Macronesque a obligé les Assemblées à adopter « sa » loi sur les 64 ans. Ce faisant, il a omis deux faits essentiels concernant le monde ouvrier français, deux faits pourtant largement mis en avant par les sociétés de sondages françaises ET européennes.
Un ouvrier spécialisé de chez Renault, auparavant, avait droit à la même considération qu’un ingénieur. Aujourd’hui, il est en contrat temporaire.
J’aimerais qu’on m’explique.
FNAC Ste Marie
Les boutiques FNAC étaient encore considérées, il n’y a guère, comme des exemples de la distribution grand public.
Ben… ce temps est loin.
A la FNAC de Saint-Marie, par exemple, impossible de dénicher un ou une employée sachant ce qu’ils font là. Le regard bovin, j’vous explique pas.
« Pardon, mademoiselle, je voudrais des disques de Sacha Distel et Django Reinhart…
-C’est qui ça ? »
Pareil au rayon des livres : ne leur réclamez surtout pas un bouquin de Léo Malet ! Tout juste s’ils connaissent Axel Gauvin.
Quand je pense que du temps où j’étais dans le Sud, j’étais reçu à bras ouverts par les employés de la FNAC de Saint-Pierre.
« Prends un siège Cinna et assieds-toi par terre
« Et si tu veux parler, commence par te taire ! »
Allez ! On se retrouve bientôt, les potes !
Déjà, quand un ministre vient seul, c’est-à-dire accompagné de seulement cinquante gardes du corps, c’est un souk infernal sur les routes. Dans nos villes, n’en parlons même pas.
Cette fois, ils sont cinq, y compris la première d’entre eux qui a attendu un an avant de se décider à venir voir si l’Outremer existait réellement.
Cinq qui vont encore brasser l’alizé, taz nout’ guèl, tester le rougail saucisses, vaguement écouter un maloya de circonstance, et blablater, blablater, blablater sans que rien n’en sorte de concret. « Paroles, paroles, paroles… » Franchement, je préfère la voix de Dalida aux voix de crécelles des lèche-pompes du gouvernement.
Ils sont venus en jet présidentiel, 1è classe +++, caviar, langouste, bulots en gratin, champagne Veuve Cliquot-Ponsardin demi-sec, etc. Non mais… vous ne croyez pas qu’ils vont petit-déjeuner à la sardine à l’huile et au gros rouge ?
Ensuite, ils se partagent en cinq, mobilisent cinq centaines de policiers et gendarmes et quelques milliers de barricades pour interdire les accès aux lieux où ces braves gens s’en iront répandre une parole aussi creuse que des bourses d’eunuques et ne pas entendre nos pétroleuses (c’est comme ça qu’on nomme les casseroladières pour ne pas utiliser l’ancienne appellation évoquant de trop près l’assassinat d’Alexis de Vileneuve !)
Pendant ce temps, bouchons à tous les niveaux, circulations détournées, embouteillages monstres, autobus détournés au détriment des voyageurs, et gueuletons dans les meilleurs restaurants.
Je vous passe les commentaires entendus sous les arrêts de bus ce matin. Si les et la ministres entendaient ça… ben ils s’en foutraient, comme toujours. Car le plaisir des petites gens est le vraiment dernier de leurs soucis.
Et ils vont s’étonner qu’on les méprise ?
Cette idiote « feuille de route »
Auparavant, on avait des projets, des propositions, des programmes, des centres d’action, voire des idées. Maintenant, il n’existe plus que des feuilles de route !
Une locution creuse destinée à masquer le vide de l’esprit. On remplace la réalité par des néologismes totalement abscons.
Une « feuille de route », dans le sens premier du terme, est une expression purement militaire.
Que vient-elle faire dans les directives gouvernementales, n… de D… de b… de m… ? Ou alors, cela signifie que nos pâles petits ministres ne sont qu’un groupuscule de gentils soldats le petit doigt sur la couture du pantalon ?
« Chef ! Oui chef ! »
Les mesures du Macro(n), ISF, piscines hors-sol, autoroutes
La première géniale idée de Macro(n) fut de supprimer l’ISF. Car il est anormal de faire casquer ceux qui ont du pognon. Maintenant, il projette de multiplier le programme d’autoroutes et d’en confier la gestion à ses potes du privé. Alors que les autoroutes rapportent du fric, beaucoup de fric.
Mais… autant que ce fric profite à des privés plutôt qu’à l’Etat, non ? Car ce gros tas de fric permettrait d’augmenter le budget de l’État, de diminuer la dette publique, de soulager la pression fiscale, d’augmenter le rendement du Livret A. Non mais, où on va, là ?
Il n’a quand même pas été élu pour soulager les laissés-pour-compte, le ludion de l’Elysée !
Mayotte : refus de soins !
La situation à Mayotte est le noeud gordien de notre démocratie française. Et ni Macro(n) ni Darmanin ne sont Alexandre : ils ne pourront jamais le trancher !
Pour ce qui est de Wumbushu, le sujet est des plus douloureux. Je vous en parle d’autant mieux (ou moins bien ?) que j’ai vécu là-bas quatre années de rêve.
Je comprends que les Mahorais veuillent débarrasser leur terre des immigrants illégaux.
« Nous voulons être Français pour être libres ! »
Car auparavant, la moitié de leurs territoires était en possession des Grands-Comoriens. Ahmed Abdallah possédait (qui s’est « suicidé » d’une rafale de mitraillette dans le dos !) la moitié de Mayotte. Le slogan français de « liberté, égalité, fraternité » est totalement intégré à l’esprit politique mahorais.
Faut-il pour autant renier tout droit simplement humain aux Grands-Comoriens de Mayotte ?
Il existe un dispensaire, face à l’hôpital de Mamoudzou, qui soigne et vaccine gratuitement les enfants grands-comoriens ne possédant pas, et pour cause, de carte Vitale.
Une harde de femmes mahoraises a choisi d’interdire l’entrée du dispensaire à ces miséreux !
Est-ce en se montrant monstrueux qu’on va faire la preuve de son bon droit ?
Est-ce en méprisant d’innocents enfants qu’on va faire la preuve de son bon droit ?
Comme dirait Raymond Devos, « J’ai des doutes ».
Un enfant de clandestin n’est pas différent de mon enfant. Son sang est aussi rouge que le mien.
Ouvriers français, rendement et qualité du travail
Le gouvernement Macronesque a obligé les Assemblées à adopter « sa » loi sur les 64 ans. Ce faisant, il a omis deux faits essentiels concernant le monde ouvrier français, deux faits pourtant largement mis en avant par les sociétés de sondages françaises ET européennes.
- Le rendement de l’ouvrier français (un acharné de la qualité) est de 10 à 15% supérieur à celui de n’importe quel autre ouvrier européen, américain ou mongol. Ce fait a été passé sous silence par TOUS les députés, y compris ceux défendant la classe ouvrière. A se demander pourquoi.
- La qualité du travail d’un ouvrier français est sans égale dans le monde et ce n’est pas moi qui le dis.
Un ouvrier spécialisé de chez Renault, auparavant, avait droit à la même considération qu’un ingénieur. Aujourd’hui, il est en contrat temporaire.
J’aimerais qu’on m’explique.
FNAC Ste Marie
Les boutiques FNAC étaient encore considérées, il n’y a guère, comme des exemples de la distribution grand public.
Ben… ce temps est loin.
A la FNAC de Saint-Marie, par exemple, impossible de dénicher un ou une employée sachant ce qu’ils font là. Le regard bovin, j’vous explique pas.
« Pardon, mademoiselle, je voudrais des disques de Sacha Distel et Django Reinhart…
-C’est qui ça ? »
Pareil au rayon des livres : ne leur réclamez surtout pas un bouquin de Léo Malet ! Tout juste s’ils connaissent Axel Gauvin.
Quand je pense que du temps où j’étais dans le Sud, j’étais reçu à bras ouverts par les employés de la FNAC de Saint-Pierre.
« Prends un siège Cinna et assieds-toi par terre
« Et si tu veux parler, commence par te taire ! »
Allez ! On se retrouve bientôt, les potes !