Difficile de passer entre les mailles du filet des douaniers. Un homme en provenance des Comores qui a atterri le 28 juin dernier à la Réunion s'en souviendra. Alors qu'il pousse un porte-bagage avec une autre personne, les douaniers demandent aux deux passagers ce qu'ils ont à déclarer. Rien, selon leurs déclarations. Pas convaincus, les douaniers décident de contrôler les bagages au scanner. Il s'avère qu'il découvre dans les sacs deux tableaux représentant des paysages des Comores. Dans ces tableaux, des masses suspectent apparaissent au scanner entre la toile et le cadre. La fouille permet ensuite de découvrir au dos des toiles des sachets de cristaux blancs pour un poids total de 1820 grammes. Après analyses, il s'agit de méthamphétamine.
Au final, le propriétaire des sacs a tenté de passer ses bagages en mettant ses affaires sur le chariot d'un passager à qui il a proposé de partager. Il s'avère qu'avant de venir à La Réunion via Moroni, il venait de Marseille où il avait déclaré aux douanes la somme de 14.000€ en espèces, "pour construire sa maison aux Comores". Il avait également dans ses bagages certains matériels contrefaits. Estimation faite, il transportait entre 27.600 à 36.800 euros de drogue estimée entre 15 à 20 euros le gramme.
L'individu s'évertue à expliquer que ces tableaux lui ont été confiés par son cousin en guise de service. Les enquêteurs finissent, après la troisième audition de garde à vue, à obtenir les codes du téléphone qui contient des vidéos compromettantes où l'on voit la confection de la planque dans les tableaux.
"Il y a dans ces tableaux pratiquement 2 kilos de drogue de synthèse fabriquée dans des laboratoires illégaux" tance la procureure. "C'est de l'importation grave et dangereuse pour notre île, ce n'est pas quelqu'un qui ne savait pas" conclut la procureure qui requiert une peine de 4 ans de prison avec maintien en détention.
"4 ans de prison, c'est extrêmement sévère" répond la défense au parquet. "C'est sans aucun doute dû au traitement médiatique de cette affaire que l'on a pu voir, et avec cette peine, le parquet met la pression sur le tribunal" plaide la robe noire.
Pression médiatique ou pas, le prévenu est condamné, pour les faits qu'il a commis, à 3 ans de prison avec maintien en détention et 54.600€ d'amende douanière.
Au final, le propriétaire des sacs a tenté de passer ses bagages en mettant ses affaires sur le chariot d'un passager à qui il a proposé de partager. Il s'avère qu'avant de venir à La Réunion via Moroni, il venait de Marseille où il avait déclaré aux douanes la somme de 14.000€ en espèces, "pour construire sa maison aux Comores". Il avait également dans ses bagages certains matériels contrefaits. Estimation faite, il transportait entre 27.600 à 36.800 euros de drogue estimée entre 15 à 20 euros le gramme.
L'individu s'évertue à expliquer que ces tableaux lui ont été confiés par son cousin en guise de service. Les enquêteurs finissent, après la troisième audition de garde à vue, à obtenir les codes du téléphone qui contient des vidéos compromettantes où l'on voit la confection de la planque dans les tableaux.
"Il y a dans ces tableaux pratiquement 2 kilos de drogue de synthèse fabriquée dans des laboratoires illégaux" tance la procureure. "C'est de l'importation grave et dangereuse pour notre île, ce n'est pas quelqu'un qui ne savait pas" conclut la procureure qui requiert une peine de 4 ans de prison avec maintien en détention.
"4 ans de prison, c'est extrêmement sévère" répond la défense au parquet. "C'est sans aucun doute dû au traitement médiatique de cette affaire que l'on a pu voir, et avec cette peine, le parquet met la pression sur le tribunal" plaide la robe noire.
Pression médiatique ou pas, le prévenu est condamné, pour les faits qu'il a commis, à 3 ans de prison avec maintien en détention et 54.600€ d'amende douanière.