Dans une interview accordée à l'AFP, Bruno Arcadipane, le président d'Action Logement, critique les coupes budgétaires envisagées par le gouvernement dans le secteur. Selon lui, "c'est inadmissible. Nous devons relancer la construction, sinon nous activons une bombe sociale." Il souligne qu'Action Logement, qui est géré par le patronat et les syndicats et finance des logements sociaux ainsi que des aides à la mobilité professionnelle grâce à une contribution des entreprises (PEEC), joue un rôle important.
Les déclarations de l'Exécutif concernant le logement suscitent des inquiétudes, alors que le Conseil national de la refondation (CNR), voulu par Emmanuel Macron, travaille sur des propositions qui tardent à être présentées officiellement. Le président de la République a récemment critiqué "un système de surdépenses publiques pour de l'inefficacité collective", tandis que le ministre des Comptes publics, Gabriel Attal, a averti que le secteur du logement serait particulièrement touché par la réduction des dépenses publiques.
Bruno Arcadipane réagit en disant : "C'est surtout inconséquent au moment où le secteur a besoin d'une forte impulsion. Cela démontre l'absence de volonté et de vision en matière de logement. C'est plus qu'inquiétant socialement, mais aussi économiquement."
Les déclarations de l'Exécutif concernant le logement suscitent des inquiétudes, alors que le Conseil national de la refondation (CNR), voulu par Emmanuel Macron, travaille sur des propositions qui tardent à être présentées officiellement. Le président de la République a récemment critiqué "un système de surdépenses publiques pour de l'inefficacité collective", tandis que le ministre des Comptes publics, Gabriel Attal, a averti que le secteur du logement serait particulièrement touché par la réduction des dépenses publiques.
Bruno Arcadipane réagit en disant : "C'est surtout inconséquent au moment où le secteur a besoin d'une forte impulsion. Cela démontre l'absence de volonté et de vision en matière de logement. C'est plus qu'inquiétant socialement, mais aussi économiquement."
"Il faut agir rapidement. La crise est là"
Le président d'Action Logement demande une aide immédiate de l'État pour sortir les professionnels de l'immobilier de la crise, caractérisée par des coûts de construction élevés et des difficultés d'accès au crédit. "Il faut agir rapidement. La crise est là" prévient-il en ajoutant que si les besoins du secteur du logement ne sont pas pris en compte, cela conduira à une "bombe sociale" en raison du nombre de personnes qui auront du mal à se loger. Il rappelle qu'en 2017, il y avait 1,7 million de demandeurs de logement social, contre 2,4 millions aujourd'hui. Il s'interroge sur la réduction des moyens alors que la demande est en augmentation.
"L'État ne peut pas être un empêcheur d'avancer", estime Bruno Arcadipane. Il demande également à l'État de signer rapidement le projet de convention quinquennale 2023-2027 avec Action Logement, qui comprend des mesures telles que la réduction du taux du prêt accession de 1,5 % à 1 % pour aider les primo-accédants, ainsi que l'objectif d'augmenter le nombre de bénéficiaires de la garantie locative Visale à deux millions de personnes. Bruno Arcadipane souligne que cela soutiendra l'emploi et la réindustrialisation, ce que tout le monde souhaite.
Cependant, le président d'Action Logement s'oppose à son extension à tous les locataires sans conditions, telle que promise par Emmanuel Macron lors de sa dernière campagne. Il estime que la force et la reconnaissance du produit résident dans sa différenciation entre les salariés.
Le président d'Action Logement demande une aide immédiate de l'État pour sortir les professionnels de l'immobilier de la crise, caractérisée par des coûts de construction élevés et des difficultés d'accès au crédit. "Il faut agir rapidement. La crise est là" prévient-il en ajoutant que si les besoins du secteur du logement ne sont pas pris en compte, cela conduira à une "bombe sociale" en raison du nombre de personnes qui auront du mal à se loger. Il rappelle qu'en 2017, il y avait 1,7 million de demandeurs de logement social, contre 2,4 millions aujourd'hui. Il s'interroge sur la réduction des moyens alors que la demande est en augmentation.
"L'État ne peut pas être un empêcheur d'avancer", estime Bruno Arcadipane. Il demande également à l'État de signer rapidement le projet de convention quinquennale 2023-2027 avec Action Logement, qui comprend des mesures telles que la réduction du taux du prêt accession de 1,5 % à 1 % pour aider les primo-accédants, ainsi que l'objectif d'augmenter le nombre de bénéficiaires de la garantie locative Visale à deux millions de personnes. Bruno Arcadipane souligne que cela soutiendra l'emploi et la réindustrialisation, ce que tout le monde souhaite.
Cependant, le président d'Action Logement s'oppose à son extension à tous les locataires sans conditions, telle que promise par Emmanuel Macron lors de sa dernière campagne. Il estime que la force et la reconnaissance du produit résident dans sa différenciation entre les salariés.