Le constat est amer pour le réseau Malina, la cellule d'investigation de Transparency International. Dans un reportage publié sur leur chaîne Youtube, l’ONG s’attaque au vol de l’aide alimentaire des Nations-Unies, notamment du Programme alimentaire mondial et du Fonds d'Intervention pour le développement.
“Les détournements sont de différentes formes. Par exemple, on a les personnes qui sont manutentionnaires, qui déplacent les sacs de riz, qui en prélèvent. On a aussi des autorités qui donnent des fausses cartes d'identité pour que des personnes puissent avoir accès aux aides humanitaires”, souligne Mialisoa Randriamampianina, rédactrice en chef du réseau Malina, rapporte RFI.
La corruption ajoute encore une difficulté pour aider les Malgaches en détresse. “C'est tout un enchaînement de petits maillons qui détourne complètement la marchandise vers d'autres personnes et on se retrouve avec des sacs de riz qui sont vendus sur la place du marché alors que normalement ce sont des sacs de riz qui auraient dû être distribués aux gens”, poursuit la journaliste d’investigation.
Les villageois du district d'Ambovombe (province de Tuléar), sur lequel se concentre l’enquête, témoignent malgré la crainte des représailles. Les différentes institutions dont les aides matérielles et financières ont confirmé avoir cessé de travailler avec les intermédiaires douteux ou avoir lancé des enquêtes.
“Les détournements sont de différentes formes. Par exemple, on a les personnes qui sont manutentionnaires, qui déplacent les sacs de riz, qui en prélèvent. On a aussi des autorités qui donnent des fausses cartes d'identité pour que des personnes puissent avoir accès aux aides humanitaires”, souligne Mialisoa Randriamampianina, rédactrice en chef du réseau Malina, rapporte RFI.
La corruption ajoute encore une difficulté pour aider les Malgaches en détresse. “C'est tout un enchaînement de petits maillons qui détourne complètement la marchandise vers d'autres personnes et on se retrouve avec des sacs de riz qui sont vendus sur la place du marché alors que normalement ce sont des sacs de riz qui auraient dû être distribués aux gens”, poursuit la journaliste d’investigation.
Les villageois du district d'Ambovombe (province de Tuléar), sur lequel se concentre l’enquête, témoignent malgré la crainte des représailles. Les différentes institutions dont les aides matérielles et financières ont confirmé avoir cessé de travailler avec les intermédiaires douteux ou avoir lancé des enquêtes.