C’est dans les colonnes d’un article de nos confrères de Mediapart que Kaïl témoigne de l’enfer qu’il vit depuis le 27 avril. Alors qu’il se trouvait sur un banc dans le quartier de Doujani 2, à Mamoudzou, des cris se font entendre. Il se lève et prend un projectile dans le mollet. “J’étais un peu alcoolisé, donc je n’ai pas senti la douleur tout de suite. Quand j’ai vu le sang sur mon pantalon – il y avait beaucoup de sang –, j’ai compris que j’avais pris une balle”, raconte le jeune homme.
Comorien et ayant peur d’être accusé par les policiers d’être un jeune qui participe aux caillassages, il décide de ne pas se rendre à l’hôpital. Il sera malgré tout retrouvé par les policiers et placé en garde à vue. Le jeune homme se retrouve donc poursuivi pour “participation à un attroupement armé”, malgré ses dénégations.
Des jeunes témoignent aussi d’une police qui semble hors de contrôle. “Ils nous traitent de 'sale Anjouanais' ou de 'sale négro'. Ils nous disent que la loi, c’est eux”, témoigne un jeune. Le sentiment monte que les forces de l’ordre ne se comportent pas de la même manière dans l’Hexagone qu’à Mayotte.
Comorien et ayant peur d’être accusé par les policiers d’être un jeune qui participe aux caillassages, il décide de ne pas se rendre à l’hôpital. Il sera malgré tout retrouvé par les policiers et placé en garde à vue. Le jeune homme se retrouve donc poursuivi pour “participation à un attroupement armé”, malgré ses dénégations.
Des jeunes témoignent aussi d’une police qui semble hors de contrôle. “Ils nous traitent de 'sale Anjouanais' ou de 'sale négro'. Ils nous disent que la loi, c’est eux”, témoigne un jeune. Le sentiment monte que les forces de l’ordre ne se comportent pas de la même manière dans l’Hexagone qu’à Mayotte.