Des affrontements violents sont redoutés par les policiers et les gendarmes français en poste à Mayotte. L'opération Wuambushu est dans les starting-blocks et des premiers heurts ont eu lieu dans la nuit.
Au premier trimestre de 2023, ils montrent une augmentation de 121% des vols avec armes par rapport à 2019. Cette augmentation est progressive avec 135 vols en 2022, 121 en 2021, 95 en 2020 et 61 en 2019.
Les atteintes aux biens ont également augmenté de 18,32% au cours du premier trimestre sur quatre années glissantes, tandis que les atteintes volontaires à l'intégrité physique ont explosé de 50,44%. Les violences physiques crapuleuses sont particulièrement responsables de ces chiffres avec une augmentation de 51,72%. Cette situation est préoccupante pour la sécurité à Mayotte, car elle est due à la délinquance dite "d'appropriation".
Objectif à la baisse pour Wuambushu
L'opération de lutte contre l'immigration clandestine, surnommée "W" en coulisses, a été revue à la baisse. Initialement, il était prévu d'expulser 20 000 clandestins du territoire, mais l'objectif a été divisé par deux en raison des difficultés logistiques rencontrées pour organiser une telle manœuvre.
Les forces de sécurité intérieure ont été largement mobilisées en métropole par la réforme des retraites et un 1er mai électrique se profile. De plus, le pays voisin des Comores ne semble pas prêt à accepter les laissez-passer consulaires, nécessaires pour qu'un immigré illégal puisse être expulsé vers son pays d'origine.
Au premier trimestre de 2023, ils montrent une augmentation de 121% des vols avec armes par rapport à 2019. Cette augmentation est progressive avec 135 vols en 2022, 121 en 2021, 95 en 2020 et 61 en 2019.
Les atteintes aux biens ont également augmenté de 18,32% au cours du premier trimestre sur quatre années glissantes, tandis que les atteintes volontaires à l'intégrité physique ont explosé de 50,44%. Les violences physiques crapuleuses sont particulièrement responsables de ces chiffres avec une augmentation de 51,72%. Cette situation est préoccupante pour la sécurité à Mayotte, car elle est due à la délinquance dite "d'appropriation".
Objectif à la baisse pour Wuambushu
L'opération de lutte contre l'immigration clandestine, surnommée "W" en coulisses, a été revue à la baisse. Initialement, il était prévu d'expulser 20 000 clandestins du territoire, mais l'objectif a été divisé par deux en raison des difficultés logistiques rencontrées pour organiser une telle manœuvre.
Les forces de sécurité intérieure ont été largement mobilisées en métropole par la réforme des retraites et un 1er mai électrique se profile. De plus, le pays voisin des Comores ne semble pas prêt à accepter les laissez-passer consulaires, nécessaires pour qu'un immigré illégal puisse être expulsé vers son pays d'origine.
Les Comores et la Russie en opposition
Dans un récent communiqué de presse, la présidence des Comores a mis en garde le gouvernement français contre toute expulsion de Comoriens venant des trois autres îles vers Mayotte. Elle a rappelé que Mayotte est une île comorienne maintenue sous administration française depuis l'indépendance du pays en 1975.
La Russie, via son ambassadeur posté à Madagascar, presse également le président des Comores de ne pas céder face à la position française, ce qui pourrait être interprété comme une faiblesse politique. Toutefois, annuler ou reporter l'opération nuirait directement à Gérald Darmanin, le ministre de l'Intérieur, suspendu aux efforts engagés par le Quai d'Orsay.
Dans un récent communiqué de presse, la présidence des Comores a mis en garde le gouvernement français contre toute expulsion de Comoriens venant des trois autres îles vers Mayotte. Elle a rappelé que Mayotte est une île comorienne maintenue sous administration française depuis l'indépendance du pays en 1975.
La Russie, via son ambassadeur posté à Madagascar, presse également le président des Comores de ne pas céder face à la position française, ce qui pourrait être interprété comme une faiblesse politique. Toutefois, annuler ou reporter l'opération nuirait directement à Gérald Darmanin, le ministre de l'Intérieur, suspendu aux efforts engagés par le Quai d'Orsay.