Pour rappel, le PDG de la SEM Estival, élu communautaire et municipal de Bras-Panon, avait vu son maire Jeannick Atchapa lui retirer ses délégations le 21 mai dernier suite aux alertes émises par la secrétaire du Comité social et économique (CSE) ainsi que des salariés de la SEM auprès de la Cirest, explique Le Quotidien dans son édition du 1er juin dernier. Cités par le média, ces derniers s'étonnaient "d’augmentation de salaires et d’attribution de primes et avantages en nature en dehors du cadre légal", mais aussi "de graves problèmes de management", alors même que la SEM prévoyait de terminer l'année avec plus de 200.000 euros de déficit.
De quoi faire sortir de leurs gonds les élus communautaires de la majorité saint-andréenne, à commencer par le maire, Joé Bédier. "Je n'ai pas besoin de ces éléments pour savoir ce qui se passe", lance l'édile saint-andréen, qui rappelle qu'il avait voté avec ses élus contre la nomination de Ludovic Alamélou à la tête de la société mixte.
S'il dit ne rien avoir contre le PDG du réseau Estival, le maire de Saint-André dit "ne pas attaquer pour attaquer" mais qu'il devait se prononcer en tant que maire car il estime que "lorsque l'on ferme sa bouche, c'est que l'on compte faire la même chose". "J'avais déclaré lors d'un conseil communautaire que c'est à cause de ce type de décisions que de plus en plus de personnes ne s'intéressent plus à la politique. On vient d'être élu, on est conseiller municipal de Bras-Panon, on n'a pas les compétences requises et on est malgré tout propulsé PDG d'une SEM avec 4.000 euros par mois", dénonce Joé Bédier, qui s'inquiète de l'image que "renvoie ce type d'actions dans l'opinion publique".
"J'avais grand espoir qu'il y ait du changement avec de nouveaux élus et que c'était le moment de reprendre les choses en main... Dès le début on voyait que ce n'était pas des choses faisables", poursuit Joé Bédier, qui réclame un audit sur le fonctionnement de la SEM aussi bien sur la mandature précédente que la nouvelle. "À combien s'élevait le leasing de la DS7 ? Quand ils ont voté le mandat social de 4.000 euros du PDG, est-ce qu'ils ont compté ce leasing", s'interroge-t-il.
De quoi faire sortir de leurs gonds les élus communautaires de la majorité saint-andréenne, à commencer par le maire, Joé Bédier. "Je n'ai pas besoin de ces éléments pour savoir ce qui se passe", lance l'édile saint-andréen, qui rappelle qu'il avait voté avec ses élus contre la nomination de Ludovic Alamélou à la tête de la société mixte.
S'il dit ne rien avoir contre le PDG du réseau Estival, le maire de Saint-André dit "ne pas attaquer pour attaquer" mais qu'il devait se prononcer en tant que maire car il estime que "lorsque l'on ferme sa bouche, c'est que l'on compte faire la même chose". "J'avais déclaré lors d'un conseil communautaire que c'est à cause de ce type de décisions que de plus en plus de personnes ne s'intéressent plus à la politique. On vient d'être élu, on est conseiller municipal de Bras-Panon, on n'a pas les compétences requises et on est malgré tout propulsé PDG d'une SEM avec 4.000 euros par mois", dénonce Joé Bédier, qui s'inquiète de l'image que "renvoie ce type d'actions dans l'opinion publique".
"J'avais grand espoir qu'il y ait du changement avec de nouveaux élus et que c'était le moment de reprendre les choses en main... Dès le début on voyait que ce n'était pas des choses faisables", poursuit Joé Bédier, qui réclame un audit sur le fonctionnement de la SEM aussi bien sur la mandature précédente que la nouvelle. "À combien s'élevait le leasing de la DS7 ? Quand ils ont voté le mandat social de 4.000 euros du PDG, est-ce qu'ils ont compté ce leasing", s'interroge-t-il.
Patrice Selly et Ludovic Alamélou, le PDG de la SEM Estival, lors du lancement de 3 bus adaptés aux personnes à mobilité réduite TPMR en mars dernier
Il est rejoint dans son analyse par son premier adjoint, Jean-Marc Péquin, candidat malheureux à la présidence du réseau Estival et membre du conseil d'administration de la SEM, qui compte bien "demander des comptes" lors du prochain CA. "Il fallait une ouverture de poste pour la présidence et non une nomination, ne serait-ce que moralement. De plus, l'attribution d'un véhicule de fonction dans de telles conditions aurait dû être validé par le conseil d'administration, ce qui n'a pas été le cas", poursuit l'ancien directeur de la société mixte Protel (ex-Artic), entre 1991 et 2000.
Au-delà de l'audit que comptent demander les élus communautaires saint-andréens auprès de la Cirest, plus gros financeur de la SEM Estival, c'est sur le devenir de cette dernière que toute leur attention se porte. En effet, le président de la Cirest, Patrice Selly, avait émis à plusieurs reprises le souhait de transformer la SEM Estival en SPL afin d'être "plus transparente et d'élargir la concurrence entre les prestataires lors de la nouvelle consultation à lancer et à attribuer en 2021". "On ne peut pas se permettre en tant que collectivité principale de la SEM de jouer avec les statuts de la structure en la transformant en SPL. On nous parle de changement de la SEM en SPL mais pas de détails sur le développement du transport dans notre région ni d'améliorations à apporter. Ce sont des points importants qui devraient être abordés au CA et c'est dommage que l'on ne travaille pas dessus", termine Jean-Marc Péquin.
Au-delà de l'audit que comptent demander les élus communautaires saint-andréens auprès de la Cirest, plus gros financeur de la SEM Estival, c'est sur le devenir de cette dernière que toute leur attention se porte. En effet, le président de la Cirest, Patrice Selly, avait émis à plusieurs reprises le souhait de transformer la SEM Estival en SPL afin d'être "plus transparente et d'élargir la concurrence entre les prestataires lors de la nouvelle consultation à lancer et à attribuer en 2021". "On ne peut pas se permettre en tant que collectivité principale de la SEM de jouer avec les statuts de la structure en la transformant en SPL. On nous parle de changement de la SEM en SPL mais pas de détails sur le développement du transport dans notre région ni d'améliorations à apporter. Ce sont des points importants qui devraient être abordés au CA et c'est dommage que l'on ne travaille pas dessus", termine Jean-Marc Péquin.