Nathalie Bassire est la seule députée de droite en lice aux élections législatives de 2022 à avoir été réélue à La Réunion. L'ancienne députée Les Républicains n'avait plus l'étiquette du parti majoritaire de Droite pour ce scrutin. Elle ne rejoint donc pas leur groupe de parlementaires à l'Assemblée nationale. Elle a plutôt choisi une équipe de députés qui fait la part belle aux ultramarins et aux insulaires.
Elle explique son choix : "Au départ, on voulait créer un groupe pas uniquement, mais au moins avec des députés ultramarins. Il y avait déjà une prise d'initiative du président Bertrand Pancher qui est très sensible à la situation des Outre-mer. Il y avait déjà un certain nombre de députés ultramarins ou insulaires qui avaient été sollicités. J'ai répondu à cette demande, je n'ai pas été la seule. J'ai entendu plusieurs électeurs dire qu'on devrait faire un groupe ultramarins, peut-être que ça représenterait une force supplémentaire." La députée insiste : "Je veux qu'il y ait le réflexe Outre-mer dans chaque projet ou proposition de loi."
Le travail a déjà commencé pour Nathalie Bassire qui s'apprête donc à siéger dans le groupe provisoirement appelé "UTIL" (Ultramarins, Territoires, Insularités, Libertés) : "J'ai rencontré le président, nous sommes en train de définir ensemble un projet politique. Je me retrouve avec des députés guadeloupéens, mahorais, de Saint-Pierre et Miquelon et des Corses. Nous sommes des territoires à part entière avec des spécificités. Il y a également un député breton car il estime que la Bretagne a droit à ses propres spécificités."
Le travail a déjà commencé pour Nathalie Bassire qui s'apprête donc à siéger dans le groupe provisoirement appelé "UTIL" (Ultramarins, Territoires, Insularités, Libertés) : "J'ai rencontré le président, nous sommes en train de définir ensemble un projet politique. Je me retrouve avec des députés guadeloupéens, mahorais, de Saint-Pierre et Miquelon et des Corses. Nous sommes des territoires à part entière avec des spécificités. Il y a également un député breton car il estime que la Bretagne a droit à ses propres spécificités."