Imaginées par le collectif "Uni-e-s contre une immigration jetable" (UCIJ-2023), des manifestations ont eu lieu hier à Paris et dans plusieurs villes métropolitaines pour exiger l’arrêt de l’opération Wuambushu à Mayotte.
Les membres de l’UCIJ avaient donné rendez-vous à 14h place de la République à Paris et d’autres manifestations avaient lieu partout en France comme à Marseille qui concentre une forte communauté comorienne.
En tête de cortège, parfois, des sans-papiers ont défilé derrière une banderole invitant à dire « Non à la loi Darmanin (ndlr : loi immigration prévue à l'automne). Contre la répression, l’enfermement et les expulsions, pour une politique migratoire d’accueil, régularisez ».
D’autres appels à manifester avaient été lancés dans les villes de Grenoble, Poitiers, Rennes, Strasbourg, Toulouse, Lille, Montpellier, La Rochelle, Saint-Etienne ou encore Rouen.
"Malgré plusieurs condamnations de la Cour européenne des droits de l'Homme, des milliers d'enfants sont enfermés en centres et locaux de rétention administrative. Rappelons qu'on estime à plus de 20.000 le nombre de personnes ayant perdu la vie en tentant la traversée entre les autres îles de l'archipel et Mayotte depuis 1995, année de l'entrée en vigueur du "Visa Balladur" (qui restreint la circulation vers Mayotte depuis le reste de l'archipel des Comores)", a critiqué le collectif UCIJ qui réunit 400 associations et syndicats.
Les membres de l’UCIJ avaient donné rendez-vous à 14h place de la République à Paris et d’autres manifestations avaient lieu partout en France comme à Marseille qui concentre une forte communauté comorienne.
En tête de cortège, parfois, des sans-papiers ont défilé derrière une banderole invitant à dire « Non à la loi Darmanin (ndlr : loi immigration prévue à l'automne). Contre la répression, l’enfermement et les expulsions, pour une politique migratoire d’accueil, régularisez ».
D’autres appels à manifester avaient été lancés dans les villes de Grenoble, Poitiers, Rennes, Strasbourg, Toulouse, Lille, Montpellier, La Rochelle, Saint-Etienne ou encore Rouen.
"Malgré plusieurs condamnations de la Cour européenne des droits de l'Homme, des milliers d'enfants sont enfermés en centres et locaux de rétention administrative. Rappelons qu'on estime à plus de 20.000 le nombre de personnes ayant perdu la vie en tentant la traversée entre les autres îles de l'archipel et Mayotte depuis 1995, année de l'entrée en vigueur du "Visa Balladur" (qui restreint la circulation vers Mayotte depuis le reste de l'archipel des Comores)", a critiqué le collectif UCIJ qui réunit 400 associations et syndicats.