La France Insoumise à La Réunion s’oppose fortement au projet de parc de loisirs dit du « volcan » voulu par la municipalité du Tampon, et apporte son soutien aux associations qui luttent contre ce projet.
- Ce projet est inutile : La plaine des cafres offre déjà un espace naturel avec des paysages remarquables, qui incite nombre de réunionnais à venir profiter de la quiétude et de la beauté des lieux, loin de l’agitation des grandes agglomérations. Intitulé parc du Volcan, l'essentiel du projet est composé d’attractions censées faire venir des touristes. Comment croire que ces touristes feront des kilomètres pour quelques attractions qui n’ont rien à voir avec l’environnement exceptionnel qu’ils viennent chercher ici ?
LFI revendique le développement des hauts mais avec des choix faisant appel à l’intelligence et à l’expérience de citoyens acteurs, un développement qui respecte la biodiversité existante, et qui la restaure après des décennies de dégradation et de laisser à l’abandon d’espèces exotiques envahissantes.
- Ce projet est écocide : il se présente pour partie sur une zone classée « N»(naturelle) et pour la quasi-totalité sur une zone considérée comme « habitat retenu comme état boisé » qui doivent être protégées pour éviter de fragiliser la biodiversité déjà bien malmenée.
Ce projet prévoit des constructions (places de parking, serre géodésique, locaux sanitaires et de gardiennage, passerelle immersive et barbecues) de surcroît à proximité de la Nco (corridor écologique). Nous pouvons aisément imaginer les dégâts sur ces zones lors des travaux d'aménagement puis de l'exploitation.
Pour construire, il sera nécessaire de défricher alors que le défrichement est interdit à La Réunion sauf dérogation. Le défrichement c'est :« une opération volontaire ayant pour effet de détruire l’état boisé d’un terrain et de mettre fin à sa destination forestière. »
Voilà qui est clair "détruire l'état boisé d'un terrain et mettre fin à sa destination forestière"
Le parlement européen a adopté, le 12 juillet 2023, une loi pour la restauration de la biodiversité en reboisant une partie des surfaces en friche, afin de lutter contre le réchauffement climatique, c'est une réelle avancée, un progrès pour l'avenir.
Au Tampon, la municipalité demande, à contre-courant, une dérogation pour défricher, non pour reboiser, mais pour construire des installations d'un parc de loisirs participant à l’artificialisation des sols.
Ce projet est d'un autre temps !
LFI revendique un développement global soucieux de préserver les grands équilibres notamment écologiques. La valorisation des atouts environnementaux ne passe pas par leur travestissement mais par le respect de leur authenticité naturelle.
Ce projet est coûteux , au moins 15 millions d’euros destinés à un parc d'attractions alors que d'autres besoins, bien plus urgents, ne sont pas satisfaits, comme, par exemple la rénovation, l'isolation du bâti scolaire, le choix d'une cantine scolaire gratuite pour les marmailles, la sortie de leur isolement voire de l’oubli des personnes âgées ou en situation de handicap La liste des besoins collectifs non satisfaits est suffisamment longue pour ne pas gaspiller l’argent public dans l’offre d’attractions que personne n’a demandées. La gestion du parc est prévue pour se faire en régie communale. Or, aucun chiffrage du coût annuel de fonctionnement n’est disponible, seulement 150 emplois précaires brandis par la municipalité pour séduire ou contraindre la population, pour lesquels aucune étude n'a été réalisée par pôle emploi comme l'avaient asséné les responsables de ce projet. Ousanousava ?
La seule certitude que nous ayons, c’est que l’État, sollicité pour autoriser la municipalité à saccager l’environnement, devra également cofinancer les emplois précaires de cette municipalité.
La France insoumise est très attachée à la participation des citoyens dans les projets de développement engageant notre avenir. Il faudrait analyser les besoins liés à la redynamisation de ce village avec la population et déterminer avec elle les activités et les services à fournir pour un tourisme correspondant aux milieux, au climat et aux attentes des touristes qui viennent admirer les lieux,
Quand on dispose déjà d’un espace naturel remarquable, pourquoi vouloir le détruire pour reconstruire un parc dont le thème est le végétal ?
Des alternatives existent pour une mise en valeur environnementale et économique de la Plaine des Cafres sans avoir recours à la bétonisation à marche forcée et à l’artificialisation des sols.
- Ce projet est inutile : La plaine des cafres offre déjà un espace naturel avec des paysages remarquables, qui incite nombre de réunionnais à venir profiter de la quiétude et de la beauté des lieux, loin de l’agitation des grandes agglomérations. Intitulé parc du Volcan, l'essentiel du projet est composé d’attractions censées faire venir des touristes. Comment croire que ces touristes feront des kilomètres pour quelques attractions qui n’ont rien à voir avec l’environnement exceptionnel qu’ils viennent chercher ici ?
LFI revendique le développement des hauts mais avec des choix faisant appel à l’intelligence et à l’expérience de citoyens acteurs, un développement qui respecte la biodiversité existante, et qui la restaure après des décennies de dégradation et de laisser à l’abandon d’espèces exotiques envahissantes.
- Ce projet est écocide : il se présente pour partie sur une zone classée « N»(naturelle) et pour la quasi-totalité sur une zone considérée comme « habitat retenu comme état boisé » qui doivent être protégées pour éviter de fragiliser la biodiversité déjà bien malmenée.
Ce projet prévoit des constructions (places de parking, serre géodésique, locaux sanitaires et de gardiennage, passerelle immersive et barbecues) de surcroît à proximité de la Nco (corridor écologique). Nous pouvons aisément imaginer les dégâts sur ces zones lors des travaux d'aménagement puis de l'exploitation.
Pour construire, il sera nécessaire de défricher alors que le défrichement est interdit à La Réunion sauf dérogation. Le défrichement c'est :« une opération volontaire ayant pour effet de détruire l’état boisé d’un terrain et de mettre fin à sa destination forestière. »
Voilà qui est clair "détruire l'état boisé d'un terrain et mettre fin à sa destination forestière"
Le parlement européen a adopté, le 12 juillet 2023, une loi pour la restauration de la biodiversité en reboisant une partie des surfaces en friche, afin de lutter contre le réchauffement climatique, c'est une réelle avancée, un progrès pour l'avenir.
Au Tampon, la municipalité demande, à contre-courant, une dérogation pour défricher, non pour reboiser, mais pour construire des installations d'un parc de loisirs participant à l’artificialisation des sols.
Ce projet est d'un autre temps !
LFI revendique un développement global soucieux de préserver les grands équilibres notamment écologiques. La valorisation des atouts environnementaux ne passe pas par leur travestissement mais par le respect de leur authenticité naturelle.
Ce projet est coûteux , au moins 15 millions d’euros destinés à un parc d'attractions alors que d'autres besoins, bien plus urgents, ne sont pas satisfaits, comme, par exemple la rénovation, l'isolation du bâti scolaire, le choix d'une cantine scolaire gratuite pour les marmailles, la sortie de leur isolement voire de l’oubli des personnes âgées ou en situation de handicap La liste des besoins collectifs non satisfaits est suffisamment longue pour ne pas gaspiller l’argent public dans l’offre d’attractions que personne n’a demandées. La gestion du parc est prévue pour se faire en régie communale. Or, aucun chiffrage du coût annuel de fonctionnement n’est disponible, seulement 150 emplois précaires brandis par la municipalité pour séduire ou contraindre la population, pour lesquels aucune étude n'a été réalisée par pôle emploi comme l'avaient asséné les responsables de ce projet. Ousanousava ?
La seule certitude que nous ayons, c’est que l’État, sollicité pour autoriser la municipalité à saccager l’environnement, devra également cofinancer les emplois précaires de cette municipalité.
La France insoumise est très attachée à la participation des citoyens dans les projets de développement engageant notre avenir. Il faudrait analyser les besoins liés à la redynamisation de ce village avec la population et déterminer avec elle les activités et les services à fournir pour un tourisme correspondant aux milieux, au climat et aux attentes des touristes qui viennent admirer les lieux,
Quand on dispose déjà d’un espace naturel remarquable, pourquoi vouloir le détruire pour reconstruire un parc dont le thème est le végétal ?
Des alternatives existent pour une mise en valeur environnementale et économique de la Plaine des Cafres sans avoir recours à la bétonisation à marche forcée et à l’artificialisation des sols.